Propriano fêtait ses 150 ans .

C'était la fête au village ;nous avons dansé tout l'après-midi sur scène et dans les rues .

Les touristes ont beaucoup apprécié .

Pour les montagnards que nous sommes, voir la mer si belle ,nous appeler  d'un murmure enjôleur , est  un appel auquel nous ne pouvons résister ...

Nous  étions prêts à embarquer sur  le premier bateau qui se trouvait là.

Tout à coup, nous avons cru  avoir  débarqué sur" l'île au trésor": d'étranges individus  se promenaient dans les rues :

Cette malle est-elle remplie de pièces d'or ?

L'inquiétant drapeau nous incite à la prudence  ainsi que les  immenses gardiens  dont l'un fait claquer un fouet au-dessus des têtes!

 

 

 

 Ou bien serions-nous dans une île  découverte par Vasco de Gama ?

Ce sont  bien des portugais  qui s'avancent  en dansant ?

(association des portugais de Proriano)

 

Mais oui! Quelle moustache et quels mollets impressionnants!!

 

Sur quel bateau pourrions-nous embarquer?

 

Pourquoi, brisant nos rêves d'évasion, nous a-t-on embarqué sur une petite barque (très jolie ), juste pour la photo de groupe?

Nous avons bravé  le pont glissant,le tangage,(elle penchait dangereusement d'un côté ), avec nos robes longues et nos talons  tandis que les messieurs ,(qui n'en menaient pas large non plus) , avec leurs guêtres , faisaient des ronds de jambe pour épater les jolies touristes !

(Je n'ai pas encore la photo)

Et pourquoi avons-nous chanté (ceux qui font partie aussi d'une chorale),,près d'une vieille barque échouée sur le sable ,le béton, "la barcarolle bastiaise" (à Propriano!!), qui parle d'une barque dans laquelle le pêcheur joue de la guitare au clair de lune, en songeant à sa belle?

 

Epuisés, (30° ) , après avoir arpenté les rues de la ville , nous avons très prosaïquement  mangé  pour reprendre des forces et affronter la route du retour  (3 heures de trajet )

C'était la légende  avortée   d'un groupe de quadrille   parti dans le sud profond ...

 

Propriano(prise sur le net)

C'était le thème "légende", des croqueurs de mots . sur une idée d'Adamante link

 

 

Lorsque j'étais toute petite,quand je voyais une photo sur laquelle j'étais seule ,je me mettais à pleurer en demandant à ma mère:

"-Où tu étais toi? Tu m'avais laissée seule!! "

Et elle 'expliquait patiemment  qu'elle était tout près de moi, derrière l'appareil photo ;

Cela ne m'empêchait pas de recommencer à la photo suivante §

 

Bonne fête à toutes les mamans

Celles qui cuisinent divinement

Celles qui ne savent pas faire un oeuf sur le plat

Celles qui sont des fées du logis

Celles qui sont fachées avec le plumeau

Celles qui se sacrifient  pour leur enfants

Celles qui pensenr d'abord à elles

Celles qui chantent pour endormir leur petit

Celles qui hurlent pour les faire lever

Celles qui sont toujours là

Celles qui courent pour être là

Celles qui nous aiment

Celles qui ne sont plus là pour nous aimer

Les mamans qui tiennent le monde debout !

Lors d'un mariage, une fillette demande à sa mère :
- Maman, maman, pourquoi la madame elle est habillé tout en blanc ?
- Hé bien, c'est pour montrer qu'elle est heureuse, c'est une couleur qui annonce le bonheur, pour dire que son amour durera toujours.
- Ha, mais pourquoi le monsieur alors il est tout en noir ?

Un gendarme fais stopper une automobiliste.
- Vous n'aviez pas vu le feu rouge ?
- Si, c'est vous que je n'avais pas vu !

Le papa et la maman de Toto se rendent compte que si Toto grandit en taille, son
sexe reste minuscule.
Ils contactent le pédiatre qui leur conseille de faire manger à Toto beaucoup de
tartines.
Le lendemain matin, la maman de Toto se lève la première comme d'habitude et
prépare une énorme pile de tartines.
Lorsque Toto descend, elle lui dit:
- Prend les deux tartines en haut de la pile; toutes les autres sont pour ton
père.

"

Marie Laforêt :" Viens "

 

Au village, nous ne sommes pas nombreux en hiver  (mainenant ,les retraités arrivent , avant les hordes de juillettistes et d'aoûtiens));

Nous nous réunissons souvent  autour d'un apéritif dinatoire pour réchauffer les longues soirées d'hiver  . Chacun fait un plat , ou une bouteille et on passe de bons moments amicaux.

Je peux vous assurer qu'on rit beaucoup .

Nous faisons aussi des apéritifs dînatoires à la chorale de temps en temps .Et nous rions beaucoup  et nous chantons encore plus.Je me souviens d'un apéritif auquel nous avions convié une chorale allemande qui était venue chanter chez nous .

Nos amis allemands nous avaient apporté des barils de bière .En échange, nous leur avons fait boire du vin corse.

Les allemands étaient très guindés au départ. Après  quelques verres de vin, ils se sont dégelés  ;ils ont même carrément fondu! Et les allemands quand ils s'amusent,ils ne font pas semblant !

Nous parlions un galimatias , agrémenté de forces gestes , et nous arrivions à nous comprendre plus ou moins .Un choriste allemand à notre table , nous a raconté une histoire dans laquelle les personnages , n'arrêtaient pas de dire:

"-Danke schoen"

"-Bitte schoen"

-"Danke schoen"

-"Bitte schoen"

C'est à peu près tout ce que nous avions compris de l'histoire malgré les mimes du narrateur.

Il a fallu que j'aille repêcher ma copine sous la table ;elle riait tellement qu'elle était tombée de sa chaise !"

Non, non , le vin n'y était pour rien; enfin juste un peu, un tout petit peu .

Depuis cette soirée mémorable,il suffit de dire  "danke schoen, bitte schoen "pour avoir un fou-rire .

D'ailleurs , nous sommes allés en Allemagne leur rendre la politesse ..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Demain matin je pars danser à Propriano,dans le sud: plus de 2 heures de route , à condition qu'il n'y ait pas trop de cars,ou de voitures continentales..

Quand on arrive à dépasser un car , en prenant des risques,il y en a un deuxième ..

Les touristes , n'osent pas doubler :

_ »  Ils sont fous ces corses! Ils doublent n'importe où!

Ils ont fait des routes pleines de virages, pour nous décourager de venir chez eux, c'est sûr! »

Se disent-ils, effarés, en roulant comme des tortues .

Entre les virages , les panneaux criblés de trous , ils ne savent plus comment faire!

Quand les panneaux ne sont pas criblés de trous,ils sont barrés:le nom italien ou français est est tout noir ;il ne reste que le nom écrit en corse.

Alors, on voit souvent une voiture continentale, arrêtée à un croisement:

le mari au volant regarde d'un air désespéré les panneaux illisibles (sauf pour un corse );il se dit qu'il aurait du prendre des cours accélérés de langue corse avant de s'aventurer dans ces contrées sauvages ..

Il se voit déjà , perdu dans le maquis six mois plus tard , hagard,, en haillons ... errant à la recherche de Bastia ou d' Ajaccio ...

Sa femme, encore plus désespérée, essaie de lire une carte étalée sur ses genoux, qui n'a qu'une lointaine ressemblance avec l'endroit où elle se trouve.

- » C'est toi qui a eu l'idée d'aller voir les bandits corses : alors , dé..brouille-toi pour nous sortir de là! » tempête le mari (car les femmes sont toujours fautives dans ces cas-là!)

- »Il fallait prendre le GPS! »

- »Le GRS ne sait pas lire le corse! »

L'autre jour, je me promenais avec une copine : au croisement nous voyons une auto arrêtée; le mari essayent de déchiffrer les étranges panneaux passoire, la femme lisant sur sa carte.

Finalement ,la femme nous, voyant arriver, demande :

« -Vous n'auriez pas une carte de Corse? « 

- » Heu..Non, en général,on ne se promène pas avec une carte dans la poche .. »

- » Nous voulons aller à Corté ; »

- » Là,vous tournez carrément le dos à votre destination! »

,Nous leur avons indiqué leur chemin, ne voulant pas être accusées de non -assistance à personnes en danger !!

Avant de démarrer ,la femme nous a dit avec un sourire :

-" Je vous sens un brin moqueuses ? "

-" Nous ? Pas du tout!"

J'espère qu'ils sont bien arrivés à Corté .

 

Un soir de pleine lune

Je me promenais à la brune

J'ai croisé un loup-garou

Qui voulait me chercher des poux!

Il dansait sur ses pattes arrière

Les babines ouvertes,et  de derrière

Il ressemblait à mon grand-père

Quand il avait bu un petit verre!

Il m'a dit: "viens -là que je te mange!"

J'ai l'estomac qui me démange!"

Je lui ai sauté sur le dos

Bien décidée à faire de vieux os!

Le combat a été  épique

je dirais même:"fantastique!"

J'ai envoyé le loup-garou au tapis

Et  bien vite ,je me suis enfuie !

Et c'est là que tout à coup , j'ai senti

Un tas de plumes me faire des guilis:

J'étais en train d'étriper mon oreiller

Sur le tapis ,en train de me réveiller!

Pour ce jeudi en poésie, le fatastique est à l'honneur sur une idée d'Adamantelink