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Quand nous jouions à la marelle ...
Est-ce que les enfants d'aujourd'hui savent encore jouer à la marelle ? Au ballon prisonnier ? A saute-mouton ? A la corde à sauter ? A chat- perché ?
A la femme électrique ? Vous ne connaissez pas "la femme électrique "? Vous n'êtes pas né(e) de la dernière pluie tout de même ?
Cela pourrait être aussi "l'homme électrique", car ce jeu est mixte ; je vous explique :
Le jeu consiste à désigner une fille ou un garçon comme étant "la femme électrique". Ensuite, elle part en courant , et tous les autres enfants doivent essayer de l'attraper . C'est tout simple en effet .
Celle ou celui qui l'attrappe , devient à son tour "la femme électrique ".
Nous jouions à ce jeu , pendant les soirées d'été, au village , car en été , nous avions la permission de sortir jusqu'à 22 heures , environ .
Le difficulté ,par contre , en était accrue, car la nuit, on peut s'arrêter pour souffler dans un coin sombre , dans les ruelles du village.
J'étais une championne à ce jeu car , personne n'arrivait à m'attraper .Je ne déclarais forfait qu' au bord de l'épuisement !
Les enfants ne risquent rien au village, sauf à tomber d'un mur, ce qui arrive rarement, malgré tous les hauts murs et rochers que nous avons ou de rater quelques marches ce qui arrive plus souvent; car les enfants courent toujours dans les escaliers .
Et c'est ainsi, qu'un soir , emporté par son élan , un camarade est passé par dessus une murette, est tombé de trois mètres de haut, et s'est retrouvé à cheval sur une chèvre qui dormait sons le mur en rêvant d'un pré rempli d'herbe bien verte.
La chèvre, tirée de son rêve , s'est mise à bêler d'indignation; la propriétaire de celle-ci, une vieille dame , pas très commode, est sortie, de sa maison proche, en courant .
Elle a commencé à crier et à taper sur le camarade à moitié assommé, car elle croyait qu'il l'avait fait exprès ! (Il faut dire, qu'on lui en faisait voir de toutes les couleurs , à cette pauvre vieille car elle avait un sale caractère ).
Il a eu tellement peur de la vieille dame, qu'il s'est relevé , tant bien que mal et est parti en courant et boîtant sans demander son reste .
Heureusement qu'il ne s'est pas blessé sérieusement .
Malgré cet incident et d'autres , parfois moins drôles, nous avons continué à jouer à la "femme électrique" ,le reste de l'été.
C'est Lajemy link qui nous demande des jeux d'enfants , dans le "casse-tete de la semaine"
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(Depuis que j'ai changé d'ordinateur, je ne peux plus rajouter d'images dans les dossiers; donc je mets des images déjà enregistrées)
La vie des gendarmes , surtout des gendarmes corses , n'était pas de tout repos autrefois!
J'ai retrouvé un procès-verbal, qui rapporte mot pour mot , un incident qui s'était produit à la prison de Beyrouth en 1941.
"Ce jourd'hui vingt-cinq avril ,mil neuf cent quarante et un , à neuf heures trente minutes nous soussignés , MERTZ henri MOIMEAU Albert et FRATACCI Nicolas Gendarmes ...revêtus de notre uniforme( j'aime bien cette formule),..ayant reçu l'ordre de conduire en cellule, le détenu MAYET Maurice ....(je fais court )
Là, voyant que son co-détenu SERPAGGI, originaire de Corse , qui venait d'avouer à l'adjudant (et l'omertà , alors ? ), que MAYET avait volé du pain dans la cellule qu'ils occupaient avec d'autres, prisonniers, MAYET, s'est précipité sur SERPAGGI et lui a porté plusieurs coups de poing.
Ayant été séparés par les gendarmes MOIREAU et FRATACCI, ,MAYET, immobilisé, s'est retourné vers le gendarme FRATACCI, et d'un ton très arrogant , l'a outragé en ces termes :
-"Parce que vous êtes corse, vous le protégez et vous faites le malin.
Les corses, vous êtes tous ,les rois des bandits ! "
L'invitant à se calmer, le gendarme FRATACCI, lui a dit que les corses étaient certainement plus honnêtes que lui.MAYET a répondu de nouveau:
-" Pas tous;" et il a ajouté :
-" Je ne veux pas me calmer , faites -moi passer à la guillottine ; aucun des gendarmes ne me fera taire , tant que je n'aurai pas cassé la gueule à Serpaggi!"
En résumé, Cet individu a été enfermé ailleurs ;Lorsqu'il est repassé devant l'adjudant de gendarmerie:
Réinterrogé à 15 heurs, MAYET, plus calme , a déclaré:
-" Je reconnais m'être élancé sur SERPAGGI et avoir dit au gendarme FRATACCI lorsqu'il m'a retenu:" Parce que vous êtes corse, vous le protégez.Je ne me rappelle pas avoir dit que le gendarme fait le malin! "
Lecture faite persiste et signe .
Le fait d'avoir tenu les propos mentionnés , qui sont de nature à porter atteinte à l'honneur et à la délicatesse (j'adore) du gendarme FRATACCI ,originaire de Corse, constitue l'outrage par parole, à l'égard d'un agent de la force publique ....
Au final, MAYET a eu droit à un procès- verbal , mais l'histoire ne dit pas s'il a à nouveau , "cassé la gueule " à Serpaggi !
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(Le pénitent rouge de Sartène :photo du net)
Entre traditions, croyances, et spectacle, sans doute un peu de tout cela, le vendredi saint est un jour très important en Corse ; beaucoup de villages, dont Sartène célèbrent d'une façon spectaculaire, la passion du Christ .Le pénitent est mis sur la croix et attaché avec des cordes à Bisinchi ( petit village du centre corse , près de Ponte-Leccia) , tout cela accompagné de chants répétitifs et lancinants .
Chaque année pour le Vendredi Saint, dans les rues de Sartène
un homme en cagoule rouge, une lourde chaîne aux pieds
parcours la ville en portant une immense croix.
Personne jamais ne connaîtra son nom.
Personne...Les pieds rouges de sang
Il avance à pas lents
Le Porte-Croix.
Trébuchant sur les pierres
Il marche son calvaire
Le Porte-Croix.
La tête sous la cagoule
Pour que ceux de la foule
Ne sachent pas
Qui est cet inconnu
Qui devant eux pieds nus
Porte la croix.
Lui qui faisait violence
Il fait sa pénitence
En silence.
Les yeux pleins de rougeurs
Brûlés par la sueur
Et la chaleur
Laissez passer
Laissez passer le Porte-Croix.
Laissez passer le pénitent et ses pêchés.
Laissez passer celui qui porte la lourde croix
Laissez passer (laissez passer)
Car lui seul sera pardonné.
Les pieds rouges de sang
Il avance à pas lents
Le Porte-Croix...(Ce n'est pas de moi!)
J'espère que vous aurez rectifié de vous -même mon erreur d'hier: "Le lac" c'est Lamartine, bien sûr et non pas Musset!!
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Mon voyage à Chamonix s'est bien passé ,mais c'était très fatigant !
9 heures de car à l'aller, et 7 heures de car au retour :l'explication, ce n'est pas parce que la montée était plus difficile que la descente; ce n'est pas non plus parce que pour le retour nous avions hâte de rentrer au pays ! C'est tout simplement qu'à l'aller , nous nous sommes perdus; et au retour, nous sommes passés par l'Italie car nous embarquions à Nice.
Avec le temps que nous avons passé à voyager, nous aurions pu faire le tour du monde en ballon!
Le débarquement avait déjà mal commencé: nous avions un billet collectif: la "préposée" aux billets, ne voulait pas nous laisser monter sur le bateau en car; mais pas à pieds non plus! Il fallait une étiquette , que nous avions oublié de faire coller sur le billet.
Elle nous a laissés sous la pluie battante pendant 10 minutes . Ensuite, c'était 10 par 10 pas un de plus à la fois ! Le lendemain, mal réveillés , et pas habitués à sortir en piétons, nous avons fait le tour du bateau à pieds avant de trouver la sortie;et je peux vous dire qu'il y en a des escaliers dans un bateau !!
Ensuite, 9 heures de bus : nous avons raté une bretelle quelque part et nous avons fait 2 fois le tour du lac du Bourget : beau lac , d'ailleurs ; pour nous consoler, nous avons récité le poème de Lamartine (et non de Musset!): "ô temps, suspends ton vol! "
Le soir même, nous dansions pour l'ouverture des journées corses de Chamonix.
Le lendemain matin,démonstration de danses; l'après-midi, nous avions "quartier libre ": hélas, le guide qui devait nous emmener voir la mer de glace s'est volatilisé (peut-être absorbé par un glacier ? ) et nous nous sommes contentés de photographier le Mont-Blanc .
Dimanche , nous avons dansé le matin, l'après-midi et le soir ! Bref le séjour a été épuisant mais charmant; nous avons mangé,plusieurs spécialités du pays .Je vous conseille le restaurant : "l'M" !
Le lundi, lever à 4 heures du matin; 7 heures de bus et embarquement pour la Corse en passant par l'Italie . Je crois que la prochaine fois, nous prendrons l'avion !
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Article programmé: je rentre ce soir très tard.
M'Annettelink aux commandes de la coquille de noix des "croqueurs de mots", a convoqué l'équipage sur le pont :
"-Mes dés ont disparu : soit ils ont fugués, soit on me les a volés; tout le monde sur l'enquête et que ça saute ! "
Et sans plus de détours, elles nous a débarqués sur le quai, en ajoutant :
-"Si vous revenez sans mes dés, je démâte le navire et je le coule !"
J'ai senti, dès le début, que les dés étaient pipés !
Car, enfin, comment des dés, pourraient-ils se défiler ainsi ?
Bon, je crois que nous allons en découdre avec le voleur et avec m'Anette !
Ils avaient pourtant l'air débonnaires ces dés , bien rangés sur leur étagère .
Une couturière en mal de dés ,les a-t-elle dérobés?
Je déprime de ne pas savoir par quel départ de piste, je dois commencer l'enquête. Elle démarre cahi - caha, de-ci , de -là ...Je vais boire un dé de décaféinié pour me calmer!
J'ai déniché un oiseau déplumé , mais rien d'autre; ah! oui: j'ai aussi rencontré Dédé: vous savez, celui qui vend des chaussettes aux trous renforcés ? Lui-même! Hélas, il n'a pu me dépanner d'aucun renseignement !
Tans pis: je sais que je joue mon sort de marin d'eau douce, sur un coup de dés : je vais déclarer à m'Anette que ses dés se sont suicidés!
Les dés en sont jetés :je retourne à bord ,dépitée mais d'un pas décidé !
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