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    Défi N° 56: C'est moi qui suis à la barre  de la coquille,cette fois-ci, en espérant que la mer sera d'huile (d'olive ou non). Mais je sens que la nuit va être agitée!

     

     je vous avais proposé une histoire policière autour des questions suivantes:

    L'histoire commence ainsi:

    "Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage  ,près  de la maison de Dumè , "....à vous de continuer

    Voici les questions:

     

    1- Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte ?

    2 - Pourquoi y-a-t-il une chaussure à l'intérieur ?

    3- Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?

    4- Que fait le parapluie dans le lit conjugal ?

    5- Où est passée la grand-mère ?

    6- Pourquoi la bouteille est-elle vide ?

    7- Où sont passées les casseroles ?

    8 - Qui a dit que c'était impossible ?

    9 -Pourquoi lundi ?

    10- Que fait le chat chez les voisins ?

     

     

    Avertissement: avant de commencer votre lecture, éteignez le gaz,(ça peut sauter ),   éteignez le téléphone , asseyez- vous confortablement   dans un bon fauteuil , n'oubliez pas vos lunettes et allez-y !

    Il y a deux histoires: la mienne  en 1 et celle de Vivi de Cateri en 2( elle n'a plus de blog mais elle vient souvent lire les nôtres )


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    (J'ai essayé de faire court ...pas la mèche non, le récit !)

     

    N°1 

    Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage  ,près  de la maison de Dumè, une ombre se faufilait , dans une ruelle du village sans se soucier des rigoles de pluie  qui dégoulinaient le long des escaliers. Elle avait tort: elle glissa brusquement et se retrouva les quatre fers en l'air sous le regard ironique d'une vache qui s'abritait sous le hauvent de la mairie.

    -"Porca miseria!"jure-telle (l'ombre :homme ou femme ;on n'en sait rien.elle porteuse cagoule)
    C'est un lundi soir, car le lundi c'est le pire jour de la semaine pour beaucoup de gens .La preuve:

    Le boum du plasticage fait sursauter l'ombre , manquant la faire chuter une seconde fois!
    Toutes les fenêtres  s'ouvrent , montrant des têtes hirsutes et ensommeillées :
    -" Qui est-ce qui a sauté , cette fois-ci ?" s'interpellent les gens , d'une fenêtre à l'autre .
    -" Ce doit être la grande gueule de Dumè"!
    -" Non, ce n'est pas moi, ne t'en déplaise!"
    -" C'est la maison du maire! C'est la maison du maire  !"crie   Petru, qui sait tout ce qui se passe  , avant les autres.
    -" Il n'y a pas de mort ? Bon  ; alors, ce n'est pas grave! "

    Et chacun va se recoucher .

    L'Ombre , sort de l'ombre , et  entre dans une maison  proche. Elle trébuche encore une fois contre quelque chose .
    -"Per dingulina !" jure-t-elle encore .Qu'est- ce que c'est que ça ?  "
    Sa main  tâtonne vers l'interrupteur :
    Elle découvre le grand-père allongé dans l'entrée .Que fait-il allongé dans l'entrée ?
    -"  C'est cet ivrogne  ! il est encore soûl !"grogne-t-elle

    Le grand-père ronfle tout ce qu'il sait, d'un air béat, un relent de vin rouge, s'échappant de ses vêtements.

    Sans plus se préoccuper de lui, l'Ombre se dirige vers la cuisine .
    L'emplacement où se trouvaient les casseroles est vide; cela ne semble pas l'étonner.
    Pire: elle esquisse  un petit sourire satisfait.
    Elle enlève ses chaussures détrempées,  en met une dans le frigo:

     


     -"Ah !ah ! il va se demander  pourquoi il y a une chaussure dans le frigo demain ; ça lui fera les pieds!"
    -" Les flics n'auront pas l'idée de chercher  ici! " se dit-elle ,oubliant de refermer la porte de celui-ci.
    Et elle va cacher l'autre chaussure dans la gamelle du chien.
    Elle n'a toujours pas enlevé sa cagoule ,le suspense est terrible !
    Qui est-ce  ?
     
    Elle monte à l'étage, ouvre toutes les portes .Elle voit le parapluie dans le lit conjugal :

    -" Mais que fait le parapluie dans ce lit? "C'est encore un coup de Saveriu !"
    -" Zut! J'ai oublié de l'enlever en partant ! Il faudra que Saveriu trouve un  autre moyen de m'avertir lorsqu'on a  un rendez-vous urgent."
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    Vous avez compris que ce parapluie dans le lit conjugal  est  un message de Saveriu lorsqu'il veut contacter l'Ombre.
    Au pied du lit, une bouteille  d'eau   vide:

    -"Pourquoi cette bouteille est-elle vide ? "


    -"ça ,ce n'est pas Saveriu !" pense l'Ombre en se grattant la tête.
     Ce n'est pas commode de se gratter la tête  lorsqu'on porte une cagoule.j'espère que vous compatissez, en lisant ces lignes !! Pauvre Ombre .
    -" Je sais ! C'est le chat qui a renversé la bouteille .D'ailleurs, il est où le chat ?"
    "-Chez les voisins ", lui susurre une petite  voix  .
    (Bon , ça va là, ne trichez pas ;il ne faut pas lui souffler les solutions !)

    Le chat s'est en effet sauvé chez les voisins car il sait  qu'il va avoir des comptes à rendre ,à  la découverte de la bouteille vide  .Il attend que l'orage passe.
    -"Et la grand-mère ? Ou est la grand-mère  ? " vous demandez-vous avec angoisse .
    Nul ne le sait!

    Et l'Ombre va se coucher .
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    Le lendemain matin , le village bruisse de rumeurs étranges et variées autour de la gendarmerie :
    -" On a trouvé des casseroles accrochées à une corde autour de la taille du maire, qui lui aussi était accroché  à une chaise dans la salle de la mairie"
    -" Des casseroles ?  Est-ce  un message que les plastiqueurs ont voulu faire passer ? "
    "-Peut-être une révolte des ménagères ?"les casseroles sont trop chères ? "

    Mais non, voyons! L'adjudant de gendarmerie a dit que c'est impossible ! " déclare , péremptoire , Petru.(toujours lui ) -"
    D'après l'adjudant, c'est parce que le maire traîne quelques casseroles depuis les dernières élections!
    -"Alors, c'est symbolique ? "
    -"Voilà, c'est symbolique!"
     .
    Pendant ce temps, non loin de là, dans un lit douillet , la grand-mère dort , l'âme en paix le parapluie sous le lit ,la bouteille vide sur le tapis , et la cagoule sous le matelas.

     

    Le grand-père , qui a fini par se réveiller ,commence seulement à se poser des questions ..;mais ça c'est une autre histoire ...

     

     

     

     

    Et pour le jeudi en poésie, on parle de la maison du village, du quartier ...

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    N°2: l'histoire policière de Vivi : ( je me suis régalée à la lire:elle connaît bien l'âme corse!)

     

                                          Un soir en Balagne.

    Un soir d'orage, où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage, près de la maison de Dumè, tout s'éteignit.
    -  Et voilà!, coupure de courant, la totale, merci l'EDF!
    Il ne restait plus que quelques minutes  et j'allais savoir si les Ajacciens gagnaient. Merda!
    -  Sois poli Dumè, va chercher la lampe frontale et les bougies.
    -  Mais maman, ils vont peut-être passer en "ligue un" c'est important!
    Flora, se dirige vers la fenêtre, tout le village est plongé dans l'obscurité. Pourtant il y a de la lumière du côté de la place.


    -  Dumè viens voir, il n'y a pas que l'orage, je crois qu'il y a un problème chez José!
    -  Oh non! dit Dumè en mettant sa lampe frontale, elle ne peut pas avoir fait cela !
    -  Quoi? Qui a fait cela !
    -  Rien, rien maman...
    Dumè se gratte le menton.
    -  Tu sais quelque chose ? C'est un plastiquage ? Chez José ?
    -  Je ne sais rien maman.

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    Ils regardent par la fenêtre. Les éclairs déchirent la nuit avec une rare violence
    -  Vas-y Dumè, vas te renseigner. Après tout, tu es gendarme.
    -  Maman ! Je suis en vacances.
    -  Vas-y je te dis, c'est ton village, c'est le bar du village, José est un peu parent avec nous, par le frère du père de la fille de la nièce de sa cousine germaine.
    Tu en profiteras pour passer chez ton grand-père. Regarde, quand ça éclaire, on voit que la porte de la maison est ouverte. Elle claque au vent, ce n'est pas normal.
    -  Bah! Ils auront oublié de la fermer à clef, la poignée est cassée.
    -  Vas-voir Dumè, je t'en prie, je suis inquiète.
    -  J'y vais maman, j'en profiterai pour écouter la fin du match sur le vieux transistor de babbo. Il doit certainement l'écouter dans la cuisine. Mammo veut regarder la télé en paix.
    -  Oh! Dumè,  n'oublie pas José et quand tu reviens, tu m'expliques ce que tu as voulu dire avec " Elle n'a pas fait cela..."
    -  Maman, j'ai parlé pour rien.
    -  C'est cela, cause toujours, tu en as trop dit oui. Ayo !


    Dumè hausse les épaules, écarte les bras en signe d'ignorance, ajuste la lampe frontale et sort sous une pluie battante.
    Il traverse la rue en courant. Un miaulement plaintif arrête sa course.
    Il dirige la lampe vers une petite boule de poils. C'est Diavolo, le chat de babbo. Il s'est réfugié sur l'appui de fenêtre de chez Pierrot.
    "Que fait le chat chez le voisin?" Se demande Dumè.
    Le matou est trempé et semble apeuré
    -  Oh! Diavolo tu as vu ton collègue Satan ?  Dumè veut prendre le chat mais Diavolo s'échappe et décampe dans la rue.

    - Toi tu as quelque chose à te reprocher...


    En approchant de la maison, Dumè entend la voix du reporter sportif qui commente la fin du match. Il va enfin savoir s'ils ont gagné. Tiens c'est quoi cette chaussure sur le seuil de la porte?
    Il pousse la porte et se dirige vers la cuisine.
    -  Babbo, Mammo? Où êtes-vous?


    Ils doivent être dans la salle, pense Dumè, ils doivent chercher les bougies...
    Tiens  ? Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte?
    A ce moment, le reporter annonce la fin du match et la victoire de l'AJA. Cela se fête! Ils sont en première division!
    Dumè prend deux bouteilles de bière dans le frigo. Tiens bizarre... une bouteille est vide. Mais pourquoi la bouteille est-elle vide ?
    -  Mammo? Babbo! Ils ont gagné.
    Pas de réponse...
    - C'est quoi ce lézard, où êtes-vous?
    Dumè pose les bouteilles sur la table et traverse le couloir.


    Il bute sur un corps étendu sur le carrelage!
    -Babbo ! Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?
    Il est inanimé.
    -  Babbo ! Tu m'entends ?
    Dumè se penche, et pose son oreille sur la poitrine du vieil homme. Il respire, son cœur bat. Ouf! Il est vivant.
    Dumè soulève son grand-père et le porte dans la chambre. il le dépose délicatement sur le lit. Babbo a une sacrée bosse sur le front !
    Dumè braque sa lampe sur l'oreiller. Que fait le parapluie dans le lit conjugal?
    Il file dans la salle de bain pour mouiller un gant de toilette qu'il pose sur l'hématome.


    -  Mammo! Mammo! je suis dans la chambre avec Babbo !
    Rien, toujours pas de réponse.
    Mais ou est passée la grand-mère ?
    Dumè repart dans le couloir à la recherche de l'aïeule et glisse sur une chose toute molle. Il tombe lourdement sur le sol, le nez dans une chaussure.
    -   Pouah! dit-il en se relevant péniblement. Cette soirée est maudite. C'est un cauchemar, impossible de comprendre ce qui se passe ici.
    Qui a dit que c'était impossible ?


    -  Ah! Babbo, tu es revenu à toi. Que s'est-il passé ? Je t'ai trouvé inconscient dans l'entrée, mammo n'est pas dans la maison et pour achever le tout, je viens de glisser sur ce morceau de jambon !
    -  Comme moi... Il y a eu un grand bruit, une coupure de courant, j'ai glissé sur le jambon, je me retrouve dans mon lit avec un parapluie et un mal de crâne carabiné... Tu m'expliques fiston.
    -  Je crois que le bar de José a été plastiqué.
    -  Misère ! Il y a des blessés ? C'est grave ? Tu t'occupes de l'affaire ?
    -  Peut-être...Plus que tu ne crois...
    -  Comment ? Que veux-tu dire ?


    -  Dis-moi Babbo, Peux-tu m'expliquer trois choses ?
    Un, pourquoi y-a-t'il du jambon dans le couloir de l'entrée ?
    Deux, pourquoi y-a-t'il une chaussure à l'extérieur sur le seuil de la porte.
    Trois, pourquoi y-a-t'il une chaussure à l'intérieur ?
    -  C'est le chat ! Où est mammo ?
    -  Quoi le chat ?
    J'ai pris une bière dans le frigo, je dois avoir mal refermé la porte et le chat a dû le remarquer. Il est allé voler le morceau de jambon et il est passé devant moi, fier comme Artaban. J'ai fermé la porte du frigo et je l'ai suivi pour l'attraper en douce. Il est malin, il a détalé vers la porte d'entrée qui était ouverte. J'ai couru derrière et je lui ai balancé ma godasse sur le dos. Il a lâché le jambon et il a filé avec mon autre chaussure au cul. Tu connais la suite, j'ai glissé sur le jambon…


    -  Et la bouteille?
    -  Quelle bouteille?
    -  Une bouteille de bière vide dans le frigo.
    -  J'ai dû la ranger au frigo par distraction quand j'ai fermé la porte après le passage du chat... j'étais furieux...
    -  Et le parapluie? Tu peux m'expliquer pourquoi il est dans le lit ?
    -  Ne sais pas...
    -  Et mammo?
    -  Ne sais pas, elle regardait la télé. Oh gamin ! J'aimerais avoir les idées plus claires, si tu nous faisais du café. Fais chauffer de l'eau sur le gaz on le fera à l'ancienne.
    Dumè ouvre la porte du buffet, l'armoire est vide !


    -  Oh babbo! Où sont passées les casseroles ?
    -  Hein ?
    -  Le buffet est vide.
    -  Alors là, je n'y comprends rien. Plus de casseroles, plus de mammo...
    -  Babbo, il faut que je te dise, si le bar de José a sauté, je pense que c'est mammo qui l'a plastiqué...
    le grand-père reste bouche bée.
    - Tu es devenu fou Dumè ?
    - Pas du tout, Cela fait trois jours que je me demandais ce qu'elle mijotait. Je croyais, qu'elle allait mettre sa menace à exécution lundi prochain et je la surveillais.
    Je ne sais pas pourquoi elle a changé le jour, sans doute à cause de l'orage.


    - Tu me fais marcher, c'est encore une" macagne".(plaisanterie ) Une grand-mère ne plastique pas, voyons!  Elle a 89 ans !
    -  Babbo je suis sérieux ! Je pensais la dissuader avant lundi et la disparition des casseroles confirme mes soupçons. Elle a dû les remplir d'explosifs... Faut-il te rappeler que Mammo fabriquait des bombes pour les résistants pendant la guerre ?
    -  Je ne te crois pas. C'est dingue! Ton métier te déglingue le cerveau. Pourquoi aurait-elle fait cela, José est un parent !

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    -   Il y a trois jours, dans une discussion politique, José l'a traitée d'anarchiste et de coco devant les clients qui étaient au bar. Elle lui avait dit qu'elle ne voterait pas pour le maire actuel aux prochaines élections.
    -  On ne plastique pas pour la politique !
    -Sauf que mammo a une dent (enfin, un dentier)... contre José depuis qu'il lui a refusé la vente des champs d'oliviers pour les vendre à un pinzutu.


    -  Ce n'est pas une raison!
    -  Tu oublies la mule !
    -  Quelle mule ?
    -  Celle que l'oncle de José devait au frère de mammo quand il a parié l'animal et qu'il l'a perdu en jouant à la contrée. Souviens-toi, ils n'ont jamais reçu la mule.
    -  Cette histoire est vieille de plus de vingt ans...
    -  Peut-être ... Mais lorsqu'il l'a traitée d'anarchiste, j'ai bien vu et entendu. Si les yeux de mammo avaient été des révolvers, José serait mort!
    Elle a tendu le doigt vers lui, elle lui a dit qu'il avait dépassé les bornes. Qu'il allait regretter ses paroles et qu'elle lui donnait jusqu'-à lundi matin pour recevoir des excuses.  Elle est partie en lançant une dernière menace: "Si tu maintiens ton injure, José, je te ferai avaler tes mots avec une soupe à la grimace".


    -  Elle ne m'a rien dit. Pourquoi lundi?
    -  Je lui ai posé la question, elle m'a répondu: Parce que ce sera son 'Lundi noir" et puis c'est tout.
    J'ai essayé de savoir ce qu'elle allait faire, elle n'a rien voulu me dire. Tu sais comme elle est têtue.
    -  Qui est têtue ?
    Les deux hommes sursautent et se retournent.
    Mammo est devant eux, ses cheveux sont trempés.
    Elle va dans la salle de bain et revient avec une serviette sur la tête.
    -  Mammo t'étais où ?
    -  Mado! Tu as plastiqué le bar de José ?
    -  Oh! le vieux c'est d'être tombé sur le crâne qui t'a rendu fada ?
    Tu ferais mieux de rester au lit, le médecin arrive !  C'est toi qui l'a trouvé Dumè ? Il t'a appelé ? C'est toi qui l'a mis au lit ? Il va mieux ? Il m'a fait peur ce vieux fou!
    Tu sais quoi? La foudre est tombée sur le bar de José !
    Il y avait des bouteilles de gaz dans la cour et badaboum le bar a sauté ! Heureusement, il n'y avait personne dans le bar à cause du temps. José aidait Vévé à rentrer les vaches à l'étable. Il a eu de la chance !. Il s'en est sorti avec une belle trouille.


    - Mammo, jure-moi que tu n'es pour rien dans l'explosion et que les bouteilles de gaz n'étaient pas tes casseroles trafiquées.
    - Toi aussi tu es devenu fou ? C'est quoi cette histoire avec mes casseroles ?
    Dumè et babbo montrent le buffet vidé.
    -  Ah les casseroles! Je les ai ôtées de l'armoire pour tout nettoyer. Elles sont dans le lave-vaisselle. Cette peau de fesse de chat a ramené une souris vivante dans la maison. Elle s'est réfugiée dans le buffet et elle y a "caguer" partout.
    -  Et le parapluie sur le lit ?
    -  C'est la souris ! Quand j'ai ouvert la porte du buffet elle a filé dans la chambre, sous le lit. J'ai essayé de l'attraper avec le manche recourbé du parapluie. Quand il y a eu un grand coup de tonnerre et la coupure de courant, j'ai dû le déposer sur le lit.
    J'ai entendu babbo crier, je me suis précipitée dans le couloir et je l'ai vu là, allongé sur le carrelage, j'ai cru qu'il était mort.


    J'ai eu peur, je ne te raconte pas.
    J'ai filé au bar pour téléphoner aux secours et quand j'ai traversé la rue, j'ai vu que le bar flambait.
    Heureusement pour José, la caserne des pompiers est à côté, ils arrivaient déjà. C'est leur médecin qui arrive pour ausculter babbo.
    Tiens le voilà!
    Soudain, l'électricité revient.
    -  Ah! Enfin ! Tout arrive en même temps, c'est bien !
    Docteur, occupez-vous du vieux. Il déraille.
    Pendant que le médecin s'occupe du grand-père, Dumè suit Mammo dans la cuisine...
    -  Tu a vraiment cru que j'avais plastiqué le bar ?
    -  Ben, après tes menaces, l'autre jour à l'encontre de José, avec ton caractère  de coriace, ton passé de révolutionnaire et de résistante...


    -  Ayo! Dumè je ne suis pas si mauvaise que cela...
    -  Peut-être, tu avais quand même une petite vengeance de derrière les fagots ou je me trompe ?
    Que tramais-tu pour lundi ?
    -  Awa ! Je retrouve le gendarme ! Bon mon capitaine, je passe aux aveux, je suis coupable d'avoir voulu me venger.
    Tu sais que le bar est fermé le lundi. Ce jour là, José va manger le soir, chez Marie-jeanne. Elle me devait un service. Je me suis arrangée avec elle pour lui mettre une bonne purge dans la soupe... La vengeance est un plat qui se mange chaud aussi... Il aurait cavalé toute la nuit et peut-être encore le lendemain, l'affreux José...
    -  Mammo tu es ...diabolique. J'ai bien cru que j'allais devoir t'arrêter.
    -  Et quand bien même je l'aurais plastiqué... tu n'aurais rien dit. Tu es gendarme mais tu es Corse et je suis ta grand-mère!
    -  C'est toi qui le dis, mammo...
    -  Oh! Dumè, j'allais l'oublier, tu dois aller au bar, j'ai dit que tu étais là, ils t'attendent pour le constat, pour l'assurance et tout et tout. Pas la peine de faire déplacer tes collègues.

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    On s'arrange mieux entre nous. Pas vrai ?
    Pendant que tu y es...
    Dis à José qu'il pourra habiter chez nous le temps des réparations... Dis-lui bien que chez Mado le gîte est confortable et que la soupe est bonne!
    -  A vos ordres Madame.
    J'espère que ce n'est pas encore un coup fourré.
    -  Que vas-tu encore chercher?
    Affaire classée mon petit-fils ?
    -  Affaire classée mammo...

                                                   FIN.


    PS. Avez-vous vu le chat ?
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  • Une bonne fête à toutes les mamans , celles qui sont heureuses, celles qui ne le sont pas; celles qui sont aimées , celles qui ne les ont pas.

    Aux mamans qui sont sont entourées par leurs enfants, à celles qui sont oubliées de leurs enfants.

    Aux mamans qui ont souffert,  à celles qui auraient voulu l'être, à celles qui ne le sont plus .

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    Je suis allée au jardin avec ma petite voisine ,l'autre soir .

    Je me suis exclamée:

    - Les oiseaux mangent toutes les fraises!"

    Alors Pauline:

    - "Il faut mettre des éventails pour faire peur aux oiseaux!"

     

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    et une petite chanson

     


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  • De la fraîcheur, de la fraîcheur ...il fait 30 ° à l'heure où j'écris .

     

    CHAISE

    On peut "prendre le frais "assis sur une chaise  , à l'ombre  du mur de la maison


     

     

    X PIGNA32

     

    Dans l'ombre bienveillante d'une église ,  assis dans un confortable fauteuil , si on est délicat de l'arrière...


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    Si vous aimez la rusticité, asseyez - vous donc  sur ce banc de granit,  à l'ombre d'un escalier  de pierre..Vous regarderez monter et descendre les gens  , sans vous fatiguer...


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    Peut-être au bout de ce pont, dans l'ombre là- bas ,y  a -t-il un petit banc  sous l'ombre des arbres centenaires ?

    Comment ça , je ne pense qu'à m'asseoir ?

    Ce n'est pas vous qui avez passé la matinée à désherber  tout autour de la maison ,les pieds dans les orties !! Même que j'ai  pris des coups de soleil: j'ai l'air d'une écrevisse !

     

    Bon ,pour vous faire mentir, je vous propose de piquer une tête dans l'Asco ? Vous me suivez ? 

     

    ASCO2

    Heu .. plongez , vous d'abord , et je vous rejoins ensuite ...

     C'est le thème du "casse-tête de la semaine " : la fraîcheur ", proposé par Lajemy (Je la soupçonne d'avoir pris   , elle aussi, des coups de soleil!link


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     Défi N° 56: cette fois-ci , c'est moi qui prends la barre  de la coquille, en espérant que la mer sera d'huile (d'olive ou non).

     

    N'oubliez pas de mettre le N° du défi en titre pour la lisibilité de votre article.

    Publiez- le pour 8 heures,(programmez ), le lundi 30 mai.


    Vous allez vous lancer dans le roman policier. Pas d'affolement :il vous suffira de construire une toute petite histoire policière  en répondant aux  10 questions  suivantes , dans l'ordre que vous voulez , et de la manière qui vous conviendra: vers ,prose, images....

    comique ou dramatique, farfelue ou sérieuse ...comme il vous plaira .Vous pouvez donner la solution ou terminer sur une question

     

    Allons - nous découvrir une nouvelle Agatha Cristie  ou un Harlan Coben ?Le suspense commence!

     

    L'histoire commence ainsi:

    Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage  ,près  de la maison de Dumè , ....à vous de continuer

    Voici les questions:

     

    1- Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte ?

    2 - Pourquoi y-a-t-il une chaussure à l'intérieur ?

    3- Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?

    4- Que fait le parapluie dans le lit conjugal ?

    5- Où est passée la grand-mère ?

    6- Pourquoi la bouteille est-elle vide ?

    7- Où sont passées les casseroles ?

    8 - Qui a dit que c'était impossible ?

    9 -Pourquoi lundi ?

    10- Que fait le chat chez les voisins ?

     

    Bon courage!

     

     

    Pour les jeudis en poésie , je vous propose le thème des mamans  pour ce jeudi (fête des mères oblige  , et  la maison ,  le village .. pour le second jeudi .

     

    Préparez vos cagoules, votre mèche et faites des étincelles!!


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    Bonne semaine à tous.

    (Pour le défi des croqueurs de mots , c'est juste en -dessous)

     

    Je suis rentrée de mon stage d'écriture ,la tête pleine d'images et d'idées. Journées enrichissantes

    Le problème sera de mettre tout cela dans l'ordre  pour en tirer quelque chose.

    Nous  avons travaillé d'arrache pied:il fallait  chercher dans notre mémoire une histoire d'eau   qui nous avait "marqué";

    Ensuite , il fallait réécrire l'histoire en y mêlant  une autre. Et à la fin , le  " "meneur du jeu ", en a fait une histoire .

    Mais ce n'est pas fin:ilnous a donné des devoirs à faire à la maison :il faut qu'on rajoute des "bouts " , qu'on y mêle la danse ,puisqu'il s'agit d'un livre que nous allons faire sur la danse .

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    Nous étions en haute montagne

     

    Nous avions l'impression d'être une  colonie de vacances , dans un bâtiment  avec des lits superposés, mais il était assez grand pour que nous ayons chacun une chambre.

    Le matin, nous étions réveillés par le clairon  d'un collègue de danse  !! Pire qu'à l'armée !

     

    Le soir , représentation  publique .

     

    Je suis rentrée par des routes sinueuses , à 30 KM/ heure ;  plus de plaquettes de freins. les descentes étaient assez hard : vous avez essayé de rouler sans freins sur une route  qui descend vertigineusement ?Je priais pour ne pas rencontrer une vache  au  milieu de la route  ... car là , je ne répondais plus de rien !Mais je suis arrivée entière .

    divers1-2776.jpg

     

    Vous voyez bien qu'on ne s'amusait pas : on travaillait !




     



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