• Lors d'un congrès de violonistes, deux musiciens bavardent, un Parisien et un Marseillais.

    Tous les deux sont fiers de leur talent.

    > Le Parisien dit :

    -" il y a 2 semaines, j'ai joué un concerto dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris devant 6.000 personnes. J'ai tellement mis dâémotion en jouant, que j'en ai fait pleurer la Vierge Marie ".

    > Le Marseillais réfléchit, puis répond:

    -" Moi, la semaine dernière, j'ai joué devant plus de 10.000 personnes dans la basilique de Notre Dame de la Garde à Marseille. A un moment, j'ai vu Jésus se décrocher de la croix et venir vers moi.

    Alors là, je me suis arrêté de jouer, et dans un silence de mort, il s'est approché de moi et m'a dit :

    -" Minot, je te préviens, tu as intérêt à bien jouer!

    Surpris je lui dis :" mais oui Seigneur, mais pourquoi tu me dis cela ?"

    Et il m'a répondu :

    > -" Parce que la semaine dernière, lors d'un concert à la cathédrale Notre-Dame de Paris, il y a un   parisien prétentieux qui a tellement mal joué, qu'il a fait pleurer ma mère ! "

     

     

    Le chemin des dames : (Un soldat de 14-18 dans les tranchées pense à son village )

     

     

     Vecu un pratu sott'à lu sole   Je vois un pré sous le soleil
    È tanti panni tesi nantu           Et beaucoup de linge étendu
    Un acellu piglia u so volu         dessus          Un oiseau prend
    È aghju u mio core frantu.          Son vol     Et j'ai le coeur   qui fond

    Culà l'ochji spenti Miola sunnieghja    Les yeux fermés , Miola rêve
    Culà u mio estru corre è a fideghja       Là-bas mon chant court et
    Culà ci s'hè firmata a mio vita.                 la regarde  Là-bas  est restée 
                                                                           ma vie
    Vecu un pagliaghju fumichendu              Je vois une cabane qui fume
    Còmpulu à l'ora di a munta                     L'heure de la traite arrive
    È a mio mimoria s'accende                      Et ma mémoire s'allume
    Per un pizzacciu di pane untu.                Pour un bout de pain trempé

    Culà Francesc'Antone zappa l'ortu           Là-bas François-Antoine pioche le jardin
    Culà vecu ballà e barche in portu          le jardin     Là-bas je vois danser les barques
    Culà ci s'hè firmata a mio vita.                 dans le port     Là-bas est resté ma vie

    Vecu una scola è un tavulone         Je vois une école et un tableau
    Sentu mughjà mille zitelli                J'entends crier mille enfants
    È di babbò tante canzone             Et tant de chansons de mon grand-père
    Mi danu u fretu à a pella.                       Font frissonner ma peau

    Culà Fasgianu trascina duie legne        Là-bas Fasgianu transporte du bois
    Culà sentu lu mio paese pienghje          Là-bas j'entends mon village pleurer
    Culà ci s'hè firmata a mio vita.                     Là-bas est restée ma vie

    Vecu una ghjesgia sott'à l'invernu         Je vois une église dans l'hiver
    Dui tizzoni è un casgile                        Deux  tisons et une cave à fromages
    A piaghja cutrata è inferma                  La plaque gelée et infirme
    Chì aspetta u mese d'Aprile.                 Qui attend le mois d'avril

    Culà sentu u ventu frà i pini                Là-bas j'entends le vent dans les pins
    Culà di Roccu sentu u viulinu             Là-bas , j'entends le violon de Roccu
    Culà ci s'hè firmata a mio vita.           Là-bas est restée ma vie

    Vecu un chjarasgione fiuritu             Je vois le grand cerisier fleuri
    È sentu fiscà i pastori                     Et j'entends siffler les bergers
    È tanti mumenti felici                   Et tant de moments heureux
    L'aghju inchjudati in lu mio core.     Je les ai cloués dans mon coeur

    Culà vecu a neve per i chjassi         Là-bas je vois la neige dans les ruelles
    Culà sempre voltenu i mio passi     Là-bas toujours reviennent  mes pas
    Culà ci s'hè firmata a mio vita.              Là-bas est restée ma vie


    19 commentaires
  • vide-grenier

    On parle beaucoup de greniers en ce moment dans les jeux :  organiser un vide-grenier , pourquoi pas ?

    Je n'ai fait cela qu 'une fois pour de bon , afin d'accompagner  un de mes garçons.

    Mais le problème, c'est que j'ai acheté plus que je n'ai vendu ; alors je n'y suis plus allée.

    Et puis, il est difficile de se séparer des choses .

    Mes enfants me disent  :

    -" Ta maison est  trop pleine ! Fais un vide-grenier et vends toutes ces choses qui ne servent à rien !"

    -"Comment ça ? Qui ne servent à rien ?

     

    Mais bien sûr qu'elles  servent :

    - à garder mes souvenirs

    -à me rappeler mes  séjours ailleurs

    -à avoir  les yeux pleins d'images

    - à me faire sourire ou larmoyer selon ce qui s'y rattache

    - à garder un peu de poussière : elle ne saurait pas où aller  si elle n'avait pas ces petits riens auxquels s'accrocher !

    -à jouer avec  la lumière et l'ombre ...


    Et puis, comment me séparer :

    -Du chapeau de ma mère ?

    -De la poire du képi de mon père ?

    D'ailleurs, moi je suis comme la nature: j'ai horreur du vide  (je dois être un peu agoraphobe )

    Alors , je n'ose imaginer un coin de ma maison sans rien pour l'occuper !

    D'accord, je vais trier un peu et promis, le prochain vide-grenier, je le fais !

     

    C'est Sherry qui nous demande de faire un vide-grenier

     

     


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  • divers2-9022.JPG

    On parle beaucoup de greniers en ce moment dans les jeux :  organiser un vide-grenier , pourquoi pas ?

    Je n'ai fait cela qu 'une fois pour de bon , afin d'accompagner  un de mes garçons.

     

    Mais le problème, c'est que j'ai acheté plus que je n'ai vendu ; alors je n'y suis plus allée.

    Et puis, il est difficile de se séparer des choses .

    Mes enfants me disent  :

    -" Ta maison est  trop pleine ! Fais un vide-grenier et vends toutes ces choses qui ne servent à rien !"

    -"Comment ça ? Qui ne servent à rien ?


    Mais bien sûr qu'elles  servent :

    - à garder mes souvenirs

    -à me rappeler mes  séjours ailleurs

    -à avoir  les yeux pleins d'images

    - à me faire sourire ou larmoyer selon ce qui s'y rattache

     

    - à garder un peu de poussière : elle ne saurait pas où aller  si elle n'avait pas ces petits riens auxquels s'accrocher !

    -à jouer avec  la lumière et l'ombre ...

     

    Et comment me séparer:

    -du chapeau de ma mère ?

    -de la poire , du képi de mon père ?

    D'ailleurs, moi je suis comme la nature: j'ai horreur du vide  (je dois être un peu agoraphobe )

    Alors , je n'ose imaginer un coin de ma maison sans rien pour l'occuper !

    D'accord, je vais trier un peu et promis, le prochain vide-grenier, je le fais !

     

    C'est Sherry qui nous demande de faire un vide-grenier

     


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  •  

    Savez-vous préparer un plateau -repas ? Pour ceux qui répondent non, je vais donner une leçon de savoir-faire :

    Vous prenez une boîte à trois compartiments; il paraît que ce sont les japonais qui n inventé cela . Nous, nous n'en sommes pas capables .

    Vous mettez dans un compartiment , une portion de tarte aux poireaux que vous avez amoureusement préparée (cela n'arrive pas tous les jours ).

    Dans le second compartiment, vous  mettez une bonne part de moussaka que vous avez  miraculeusement sauvée , du four en folie .

    Jusque- là vous me suivez? Ce n'est pas compliqué !

    Ensuite , dans le dernier compartiment , vous avez l'idée saugrenue de mettre  une portion de mousse au chocolat  bien onctueuse .

    C'est là que ça se corse:

    Vous essayez de fermer ce truc que les japonais ont inventé pour se moquer des petits eu'opéens .

    Vous  tournez , vous appuyez, vous poussez, vous grimpez sur la table et vous sautez dessus, vous maudissez les japonais : impossible de fermer cet instrument de torture!

    Finalement, après bien des  efforts, des soupirs et des hurlements, vous y arrivez! Victoire, youpi,  olé ...

    Et pour vérifier que tout est bien hermétique, vous mettez cette boîte à l'envers !

    Et là, c'est l' apothéose  :

    Vous entendez un vrai hurlement:

    -" MAIS , QU'EST-CE QUE TU FAIS ? "

    -Ben, je vérifie qu'il n'y ait pas de fuite  (ce qui est hautement improbable , vu les efforts qu'il a fallu fournir ).

    Et , bien sûr, c'est à ce moment-là que vous sous sentez seule au monde , parfaitement incomprise !

     

    Vous réalisez que tout s'est mélangé dans cette satanée boîte!

     

    La mousse au chocolat , tapisse la tarte aux poireaux , et s'est glissée en catimini dans la moussaka ...

    L'horreur absolue..; sauf pur ceux qui aiment la cuisine moderne et improbable ...

    Une moussaka  à la mousse au chocolat, cela a un goût .. pour le moins étrange .. mais pas désagréable .Les japonais apprécient peut-être bien cette cuisine ?

    Un instant , juste un court instant, j’ai pensé me faire hara-kiri ; mais je ne veux pas donner cette joie aux japonais !  Banzaï !万歳, ばんざい



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  • Il paraît que Robine fait la maligne
    Mais je l'aurai , je l'aurai
    Elle fait aussi la coquine
    , Mais je l'aurai , je l'aurai !

    I l paraît que Robine aime la chevrotine
    Mais je le dirai, je le dirai
    Elle aime aussi les carabines
    Mais je le dirai, je le dirai !

    Il paraît que Robine  fulmine
    Cela me plaît, cela me plaît
    Elle est aussi très chagrine
    Cela me plaît , cela me plaît  !

    Il paraît que vous n'aimez pas Robine
     Que vous rêvez qu'elle sera arrêtée
    Que vous voulez qu'on l'élimine ,
    Soyez donc un peu plus veloutés ;

    Car Robine , c'est ma voisine.

    C'est le prénom du mercredi chez Jill Bill dans" la cour de récré "


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