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    Elle dormait du sommeil du juste ,  lorsque , vers deux heures du matin, elle entend un bruit affreux sous sa fenêtre : une vache  meugle allègrement : dans le genre :

    -«  Chic ! J’ai tout le village pour moi, je vais chanter à tue-tête ! »

    Elle saute du lit, ouvre la fenêtre , pour lui dire d’aller chanter ailleurs, la tringle du rideau, lui tombe sur la tête.

    Elle se met à crier aussi fort que la vache, elle court dans la salle de bains, elle vide la poubelle sur le sol, elle la remplit d’eau, elle court récupérer la tringle et elle sort, pieds nus, en petite tenue .

    Elle essaie d’arroser la vache , s’arrose aussi, lui court après ;

    La vache  grimpe les escaliers à toute allure, mais le portail étant fermé, elle redescend aussi vite.

    Elle se sauve  sur ses escaliers à elle  . Lorsque la vache passe devant elle , elle l’arrose encore, la poursuit avec la tringle .Elle met  son pied nu dans  la bouse toute fraîche, que la vache , affolée,  vient de faire  ,  elle glisse .Elle monte ouvrir  le portail,  elle redescend ; elle prend la vache à revers,

    toujours en criant et en agitant la tringle qui n’en demandait pas tant (D’ailleurs , elle n’a pas résisté  à ce comportement étrange).

    Un voisin , réveillé par le vacarme,  croyant que  les afghans attaquaient le village, se penche à sa fenêtre et reste ébahi par le spectacle : (les lampadaires sont allumés ).Aux dernières nouvelles, il ne s’en est pas encore remis.

    Finalement, la vache  a réussi à partir au galop (pire que les chèvres, nos vaches corses ) ; et elle , elle  est rentrée à cloche-pied   prendre une douche  bien méritée !Ouf !

    Quelle nuit !


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  • C'est l'histoire d'un fauteuil

    Cette histoire , c'est l'histoire d'un amour ...
    Non, je dérape; c'est l'histoire d'un fauteuil: certains jouent aux chaises musicales, d'autres jouent aux fauteuils musicaux...

    Un beau fauteuil en fer, qui en avait vu des popotins , mais tenait vaillamment la route .
    Il avait été donné à mes cousins  qui s'y asseyaient à tour de rôle, puisqu'il n'y en avait qu'un !
    Ils sirotaient tranquillement leur pastis les soirs d'été en papotant  en en observant le village (car de là, ils ont une vue imprenable ; inutile de grimper sur le fauteuil d'ailleurs : même assis, on a la vue imprenable.

    Un soir , le drame s'est produit : au moment du pastis, ils se sont aperçus que le fauteuil avait disparu : qui avait osé faire cela ?

    Les deux cousins partent faire leur enquête dans le village, l'âme en peine, bouleversés: vont-ils être obligés de boire leur pastis debout ?

    Ils interrogent tout le monde : personne n'a vu passer le fauteuil, ni seul, ni accompagné .

    Ils se résolvent , désespérés, au bord du suicide, , à ne plus  revoir leur fauteuil bien-aimé .
    Mais un jour, ô miracle , ils l'aperçoivent en charmante compagnie: il est entouré de deux fauteuils identiques  et il bronze  avec eux, sur un balcon .

    Mes cousins s'interrogent :
    -" Se sentait-il trop seul , toute la journée , à l'autre bout du village ?
    - Est-il allé retrouver ses copains  pour boire le pastis ,lui aussi ? "
    -"Voulait-il se rapprocher de son ancien propriétaire car il ne supportait pas leur séparation  ?"
    Nul ne le saura jamais  .


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    C'est un drôle de zèbre , ce Conrad :

    Je l'invite à une pierrade

    Il doit apporter la salade

    Et il me laisse en rade !

     

    Vraiment , il est bizarre, ce Conrad :

    Je l'invite à une brandade

    Il doit apporter la tapenade

    Et il me laisse dans la panade !

     

    Un sacré coco ce Conrad

    Je l'invite à une balade

    Il doit me faire une aubade

    Et j'ai droit à des roucoulades !

     

     

     

    Vais-je lui pardonner ses incartades à Conrad ?

     

     

    C'est le nouveau venu dans la "cour de récré" chez Jill Bill

     


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    Il y a des fenêtres qui ont rendu l'âme à force de contempler le ciel ...comme leur propriétaires

     

     

     

     

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    D'autres qui résistent , malgré l'usure du temps

     

     

     

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    Les personnes  qui se penchaient à celle -ci, ont -ils été chassés par ce figuier qui pousse contre vents et marées ?

     

     

     

     

     

     

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    De ma fenêtre, je pourrais voir le ciel se noyer dans la mer  ...

     

     

     

     

     

     

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    Je pourrais voir peut-être , cet animal figé pour l'éternité ... mais c'est déprimant .

     

     

     

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    Mais je ne vois que le soleil fitré .par le store

     

     

     

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    Ou bien le bas du village et les montagnes qui cachent la mer ..,là-bas derrière ...Mais oui, si vous grimpez sur le rebord de la fenêtre, vous l'apercevrez peut-être ...A vos risques et périls bien sûr !

     

    C'est M'amzelle Jeanne        qui est à la barre de la coquille "des croqueurs de mots "et qui nous demande de parler de fenêtres et de ce qu'on voit à travers elles .


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  • Une courte vidéo qui explique un pe ce qu'est une mère corse avec son fils ... et c'est vrai !

     

     

    Je vous souhaite un bon dimanche


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