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Je me suis réveillée à 4 h du matin ! Quelle idée, me direz-vous !
Mais je ne l'ai pas fait exprès!
D'ailleurs, je me demande encore , ce qui a bien pu me sortir de mon sommeil ?
Le sort du bonhomme qui était "dos au mur" hier soir , à la télé ? Il a passé sa soirée au-dessus du vide à discuter avec une policière , à faire semblant de vouloir se suicider, à manger, à jeter de l'argent sur la foule ....
Oui, c'est sûrement lui, qui a perturbé mon sommeil.
Il ne pouvait pas se jeter tout de suite de son bord de mur ? il avait un beau matelas gonflable, gonflé , d'un beau jaune : difficile le bonhomme ! La couleur ne lui plaisait pas sans doute ?
Il hésitait, il discutait , il attendait qu'il y ait une grande foule .
Et il na sautait pas . Pandant ce temps son frère et la copine de celui-ci essayaient de récupérer un diamant en se faufilant dans les couloirs, des tunnels, des grilles ...
Vous imaginez le suspense ?
Pas étonnant que je me sois réveillée à 4 h du matin : j'étais encore dans le film !
Et puis, je dois nettoyer ma voiture, qui ressemble à un dépôt de munitions bric à brac .
Et aussi, aller ramasser du petit bois en prévision de l'hiver .
Et puis , peut-être aussi, mon toit qui a des fuites ? J'ai aussi un mur à peindre , l'ail à planter , des écharpes à coudre pour le téléthon (d'ailleurs, vous êtes toujours à temps pour tricoter une écharpe: 25 cm de large; tout le reste c'est comme vous voulez :couleur ,laine, longueur, point ...).
Non, tout cela ce sont des excuses : c'est lui le coupable de mon insomnie
Ce soir, je regarderai un film à l'eau de rose , si je ne m'endors pas avant !
Je vous souhaite une bonne semaine
12 commentaires -
Pour une copinaute Sophie ,qui est partie rejoindre un jardin aussi fleuri que le sien
La traduction est sous la vidéo
Sur une feuille
De papier blanc
Je t'ai écrit un peu
Trois mots en or
A une branche
Collier de sable
Quand nul n'entend
Une âme lire
Quand l'aube s'incline
Mon coeur revient
A n'en finir et
Je t'imagine
Tu me manques
Tu me manques
Tu me manques….
Trois paroles en or
D’amour pur
Que je veux te donner
Je n'ai d'endroit plus beau
De lieu plus sûr
Que je peux trouver
Au fond de moi
Un peu aujourd'hui
Un peu de futur
Qui t'attendra
Tu me manques
Tu me manques...
14 commentaires -
Il y a deux jours, j'ai reçu un appel d'EDF , ou plutôt d'ERDF.
- Bonjour madame, ici ERDF; je vous rappelle parce que j'étais pas là hier et on m'a dit que vous vouliez me parler .
-Quoi ? Je n'ai appelé personne à ERDF. Vous voulez me vendre quelque chose ?
- Non, non, pas du tout; C'est au sujet du boîtier que nous allons mettre sur votre terrain .
- Mais qui êtes-vous ?
- C'est EDF, si vous préférez !
-Ah! Bon! .oui,je préfère : toute ma vie , j'ai dit EDF et maintenant vous voulez que je dise ERDF ?
C e "R" que vous avez ajouté , juste pour ennuyer les gens , il ne sert à rien ! On s'en tape de votre "R" . Laissez-nous notre EDF, par pitié !
-D'ailleurs, je veux bien autoriser EDF à construire un boîtier sur mon terrain, mais je le refuse absolulent à ERDF !
-Mais ... Vous plaisantez madame ? Puisque je vous dis que c'est pareil !
- Pareil, pareil ... C'est vous qui le dites. On ne se méfie jamais assez ! On nous glisse un "R" et hop, on nous arnaque !
- Mais je vous assure que c'est bien EDF !
- Ah! Vous voyez ? Vous aussi, vous dites EDF! Donc , le "R" ne sert à rien !
-??.....
- Vous êtes encore là ? D'accord, je vous accorde l'autorisation ! Je plaisantais bien sûr .
Mais , tout de même, ce "R" , me dérange .
-Merci , au revoir ,madame.J'attends le dossier .
Elle a raccroché , pensant sûrement qu'elle avait eu affaire à une demeurée de paysanne, du fin fond de la Corse , qui ne savait même pas à quoi ressemble un pylone , et qui n'a peut-être pas encore l'électricité !
Après cette conversation aussi tendue que des fils électriques avant la neige, j'ai ri en imaginant ce qu'elle allait raconter à ses collègues .
Mais , quelle manie,ont donc les petits chefs qui s'ennuient dans leur bureau, de tout nous changer ?
C'est bien mon droit de ne pas vouloir dire ERDF , non ? Je persiste et signe : EDF
11 commentaires -
Le pauvre Helmut
A mangé trop de choucroute
Il est complètement kaput
Sacré Helmut !
Le glouton Helmut
A bu trop de mazout
Il est vraiment en déroute
Sacré Helmut !
Le drôle d'Helmut
Travaille dans la soute
Vous le comprenez sans doute
Sacré Helmut
Le bizarre Helmut
A perdu sa moumoute
Elle s'est un peu dissoute
Pauvre Helmut !C'est le nouvel élève dans la "cour de récré" de Jill Bill
21 commentaires -
Lorsque je vois des enfants dire : "je m'ennuie", l'été quand ils sont privés de jeux électroniques , j'ai envie de leur donner un coup de pied , bien placé .
Cela ne se fait pas: donc je leur suggère d'aller faire une cabane dans le maquis , comme l'ont fait , des générations d'enfants avant eux.
Avec ma meilleure amie d'enfance, nous lisions beaucoup de livres illustrés (maintenant on dit" BD") ,qui traitaient d'indiens , de trappeurs et de cow-boys , dans les grandes plaines du far west et du Canada.Cela nous avait donné l'idée de construire un wigwam .Nous n'avions pas de peaux de bisons hélas : c'est une denrée rare dans la maquis corse.
Nous aurions pu les remplacer par des peaux de sanglier . Mais , étant anti-chasse , déjà, nous avons opté pour des branchages divers et variés.
Nous avons d'abord, pris en catimini, Nous avions bien étudié le problème!une hache dans ma cave , une scie , une pioche,de la ficelle, un marteau et des clous.
Nous nous sommes attaquées à la construction , sans hésitation ni crainte. Forcément, avec notre détermination , la cabane serait extraordinaire .
Nous avons réussi à planter quatre piquets ;nous avons ensuite attachés des bois en travers pour faire le toit . Nous avons déposé et attachés des branches par dessus . Nous avons essayé de faire les murs toujours avec des branches . Nous étions très fières de notre construction.
Cela s'est passé sur une bonne semaine .
Enfin, nous avons pu emménager dans notre cabane : nous l' avions auparavant , meublée sommairement en récupérant de vieux "meubles" par ci par là ...
Nous étions les reines du monde, dans notre "chez nous : nous nous imaginions , non pas dans le maquis , mais là-bas dans les vastes plaines du Tennessee... Il nous semblait même entendre les indiens et les bisons pousser des cris autour de notre cabane .
En vérité, ce n'était que des gens qui parlaient fort et des vaches qui appelaient leur petit. Mais qu'importe . Nous étions loin ....
Hélas, quelques jours plus tard, la jolie cabane, témoin de notre travail acharné en plein mois d'août, s'est écroulée sur nos têtes , au cours d'un bel orage .
Adieu, veaux , vaches, bisons et indiens !
Mais nous avons recommencé l'année suivante ! Lorsque je vois aujourd'hui, le lieu où nous faisions notre cabane, je me dis que nous avions beaucoup d'énergie à dépenser et beaucoup d'insouciance devant le danger !
Te souvenir d'enfance est remonté à la surface , grâce à Lénaïg qui nous demande de parler d'évasion pour ce défi des "croqueurs de mots.
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