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Ce matin, j'ai entendu à la radio, parler de la suppression de notes à l'école.Ce sujet revient régulièrement dans l'actualité .Il y a les bon élèves et leurs parents , qui sont contre , et, bien sûr , les mauvais élèves et les pauvres parents qui sont contre.
C'est normal .Je n sais pas si des générations d'enfants ont été traumatisés par les notes, mais , bon , ils s'en remettent généralement.
Donc, pour remplacer les notes , on prévoit des couleurs: vert, (bonne note, ) l'orange (moyen) et rouge (mauvaise note); C'est sans doute un apprentissage au code de la route par la même occasion !
Mais le danger c'est que les cancres ne supporteront plus le rouge :
Cela pourrait tourner au drame ! Dès qu'ils verront un objet rouge, ils vont voir rouge.
D'accord, c'est normal , de voir rouge, quand c'est rouge ,sauf pour les daltoniens .Mais , nous risquons d'avoir des enfants allergiques aux couleurs .Cela va compliquer la vie de tout le monde: il faudra tout mettre en gris ou en blanc ou même noir !
Alors, je ne sais pas si ce sera mieux que les notes. L'avenir nous le dira.
En attendant, allons donc voir si Horace aime les couleurs de" la cour de récré"de Jill Bill
Horace,non tu n'es pas curiace ,coriace
Tu as perdu la face
Devant ce freluquet de Pancrace
Qui a su parler à Lovelace.
Et proférer des menaces
Si tu la suis en Alsace !
Un peu d'audace, mon cher Horace !
Joue de tes essuie-glaces
Fais lui des grimaces
Traite-le de limace , de biface,
de thridace et de rapace!
Sois digne de ta race
Sois efficace, et loquace ,
Si tu veux reconquérir Lovelace !
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L'hiver arrive ; j'en ai la preuve.
Jusqu'à présent , l'automne s'alanguit, veut nous faire croire que, certains jours c'est encore l'été ... Il nous offre encore des fruits et des fleurs qui ne lui appartiennent pas .
Mais hier matin, j'ai vu entrer un dizaine de mouches ; pas toutes à la fois, pour ne pas éveiller me soupçons.
Mais , à peine en avais-je tué une, qu'une autre prenait sa place . Elles venaient me narguer pendant que je prenais mon petit déjeuner .
Là j'ai compris que l'instant était grave: je recevais un avertissement de l'automne.
-"Allez, sors les vêtements chauds, le manteaux et le bottes de la naphtaline."
En vérité , je n'utilise pas la naphtaline; je sais que cela ne vous fait ni chaud, ni froid mais bon, je préfère que vous ne m'imaginiez pas , laissant cette odeur de renfermé et de mites dans mon sillage .
..
L'escadron de mouches est en effet une preuve : l'air frais arrive et elles cherchent la chaleur ; à leur place, je ferais pareil , et vous aussi ,n'est- ce pas ? Il faudrait être masochiste pour rester dehors, alors que ma cuisine leur tend les bras .
J'ai réussi à me débarrasser de toutes les mouches : les pauvres, elle ne savaient pas qu'en cherchant un abri pour l'hiver, elles allaient au massacre . Mais , ce sont les risques du métier de mouche . Vous n'allez pas pleurer sur leur sort tout de même, et me traiter d'assassin ? Enfin quoi , je me défends , je suis chez moi près tout! Elles n'avaient qu'à venir chez vous na!
Je sais à voir votre expression, je vous entends :
-"Mais on n'a rien dit! Elle "chope les mouches , Fanfan" !
Oui, oui, on dit ça .....
Ah! Je crois que" je vais prendre la mouche "*moi!
"choper les mouches" : s'énerver, être un peu bizarre , aussi
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La jolie Palmyre
Est joueuse de lyre.
C'est cela le pire
Lorsqu'elle joue de la lyre
C'est une mitrailleuse qui tire
A faire pâlir les vaches de Vire
Sans avenir.
Ecoute-moi ,Palmyre,
Je sens monter mon ire
Il faut arrêter la lyre !
Sinon, je vais te faire cuire
Dans un ragoût d'andouillettes de Vire !
Cela suffit Palmyre !
J'espère que les élèves de maîtresse Jill supporteront Palmyre et sa lyre
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Un jeune homme est parti faire la guerre et n'est jamais revenu :il ne reste que son portrait sur le mur
Paroles corses et traduction
O cusi bellu ghjuvanottu, ch'hè partutu à u fiore di l’età
Hè partutu eramu in diciottu, cun prumessa di riturnà
Aghju ind’è l’arechja a scarpata, di u suldatu chì si ne và
U vecu fallà per a chjappata, dicendu « o Marì ùn ti ne fà ! »
U ritrattu nantu a muraglia, hè una vera calamità
Stringhje u core cum’è a tenaglia, di quella ch’ùn si pò scurdà
Cusì dice a vechja Maria, quand’ella si mette à pensà
A u sullatu d’infanteria, inquadratu tant’anni fà
Eo mi ricordu una sera, m’hà dettu pigliendu u caffè
Un vole finisce sta guerra, prestu credu tuccarà à mè
E allora m’hà fattu sposa, pocu tempu vogliu vene à dì
U tempu di lascià una cosa, chì dica ch’ellu hè statu quì
Hè ingrandatu a nostra figliola, senza cunnosce u so Babbà
Di u ritrattu nantu a cumoda, ùn si ne pò arricurdà
Se tu voli un santu destinu, per i to figlioli o Ghjesù
A tenuta di u pannu turchinu, fà ch’ell’ùn si veg
a mai più
E dipoi a vechja Maria, u mandile ùn lu si caccia più
Se i zitelli à chjamanu zia, dannu un fiore di ghjuventù
Qu'il était beau le jeune homme qui a disparu à la fleur de l'âge
Il est parti , nous étions en 18 avec la promesse de revenir
J'ai dans l'oreille le pas du soldat qui s'en va
Je le vois descendre par la ruelle disant ": ô Marie ne t'en fais pas "
Refrain
Le portrait sur le mur, est une vraie "calamité"
Il serre le coeur comme une tenaille
De celle qu'on ne peut oublier .
Ainsi parle la vieille Marie quand elle se met à penser
Au soldat d'infanterie encadré, il y a tant d'années.
Je me souviens un soir il m'a dit en prenant le café
Cette guerre ne veut pas finir
bientôt, je crois que ce sera mon tour
Et alors, il m'a épousé très vite je veux dire
Le temps de laisser quelque chose
Qui dit qu'il a été ici
Refrain
Notre fille a grandi sans connaître son papa
Du portrait sur la commode, elle ne peut s'en rappeler.
Si tu veux un saint destin pour tes enfants ô Jésus
Le tenue de tissu bleu ,fais qu'on ne la voie jamais plus
Et depuis, la vieille Marie
N'enlève plus son foulard
Si les enfants l'appellent "tante"*
Ils lui donnent comme une fleur de jeunesse
On appelle "tante" et" oncle", toutes les personnes âgées, dans les villages .
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