• J'embarque ce soir pour rentrer au pays : avec le vent annoncé j'ai prévu la bouée ,le gilet  de sauvetage, le parachute (ben oui, quoi)  , le canot, le radeau, une caisse de" Mercalm "et vogue la galère.

    Je vous raconterai demain ma traversée, si je suis en état de le faire!

    Vogue la galère

    Mais qu'est- ce que j'ai fait au bon Dieu pour le vent se lève chaque fois que je prends le bateau?

    J'ai cherché sur internet  des méthodes pour combattre le mal des transports:

    J'en ai lu un que j'apprécie particulièrement:

    "Dans un bateau, rester sur le pont pour ne pas être malade"

    Je me vois très bien à la proue du ferry passer la nuit accrochée à je ne sais quoi,pour ne pas passer par dessus bord !

    Mais je vais essayer peut-être  !

    Ce sera la nouvelle version du Titanic !

     

     

     

     

     

     


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    Vidal est normal !

    Vidal est un homme normal.

    Cela est tout à fait banal.

    Mais il est un peu bancal

    Du côté ...de l'os pariétal !

     

    Vidal ne fait pas de politique :

    Il n'aime pas qu'on le critique !

    C'est une attitude thermostatique;

    Je dirai même plus: non académique!

    Vidal n'est pas asocial ,

    Ni même anticlérical

    Et non plus antisyndical

    Il veut juste être anormal!

     

    J'espère que Vidal se comportera d'une manière normale dans "la cour de récré" de Jill Bill


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  • Le défi de cette semaine , proposé par Martine: " quai des rimes"  est:" retrouvailles "

     

    Défi N° 137: retrouvailles

    Je suis allé à perdu de vue

    Et je n'ai rien trouvé.

    Je suis allée aux objets perdus

    Et je me suis perdue;

    Je suis allée dans la salle des pas perdus

    Et j'ai perdu les miens .

    Je me suis jetée à corps perdu

    Dans la recherche du temps perdu

    Je n'y ai fait que perdre le mien .

    Et finalement j'ai perdu la tête.

    Mais comme disait quelqu'un :

    "Celui qui n'a jamais perdu la tête

    C'est qu'il n'avait pas de tête à perdre  !"

     

    Mais j'ai retrouvé ma tête , chic alors ; c'est mieux que rien !


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  • Une belle histoire  vraie de solidarité :

    Histoire vraie (Corse-matin du 15 janvier )

    "C'était la semaine dernière. À l'aéroport Napoléon-Bonaparte. Une histoire non pas de vols annulés ou retardés et de passagers ulcérés. Ou même d'un mouvement de grève impromptu. Non, pas du tout.

     

    C'est tout « simplement » l'histoire d'une jeune femme d'origine portugaise complètement abandonnée dans le hall de l'aérogare ajaccien… Sans argent, sans billet, sans valise. Avec elle, juste des sacs en plastique et quelques vêtements à l'intérieur.

     

    Elle ne parle pas le français. Encore moins l'anglais. Elle erre. Les yeux hagards. Perdue. Dans ce lieu où tout le monde se croise sans se parler, comme c'est le cas dans des milliers d'aéroports du monde entier, la jeune femme va pourtant trouver des cœurs. Des voix. Des mains tendues.

     

    Ainsi, des personnels de l'aéroport sont étonnés de sa présence. Et vont vers elle. Ne parlant pas notre langue, le dialogue est difficile. Pourtant, très vite, ils se rendent compte que la situation est loin d'être banale. Que derrière ce visage anonyme étranger se cache une vraie détresse. Mais aussi de la peur…

     

    Ces personnels n'hésitent pas : ils appellent les personnes qu'ils connaissent parlant le portugais. À travers un simple mobile, les paroles fusent. La jeune femme, visiblement sous le choc, s'exprime avec ces gens qui comprennent sa langue. Rapidement, la vérité est connue.

     

    « C'est une histoire terrible. Elle vivait au Portugal. Elle a rencontré un homme, lui aussi Portugais qui l'a convaincue de quitter son pays pour partir avec lui, travailler dans son hôtel en Corse. Elle a eu confiance car c'était le frère d'une amie à elle. Mais en arrivant à Ajaccio, il n'y avait pas d'hôtel. Juste une simple masure très sale… »,raconte un de ces agents.

     

    Chaîne de solidarité

     

    La suite ? Elle est floue. L'homme visiblement veut « profiter » de cette proie. Elle refuse. La « séquestration » a, semble-t-il, duré deux ou trois jours. Excédé, l'individu décide alors de laisser à l'aéroport d'Ajaccio, sa victime. Sans rien ou presque. Étant venue d'abord en voiture en France, puis ensuite en bateau jusqu'en Corse, la jeune femme est encore plus perdue dans ce hall d'aéroport qu'elle n'a jamais vu de sa vie.

     

    Sonnés par cette histoire, les personnels s'organisent. Ils décident alors, ensemble, de lui payer un billet retour. De lui trouver un bagage pour y ranger ses vêtements. De l'héberger pour la nuit. Car le seul vol disponible est le lendemain. Entre-temps, grâce aux amis parlant portugais, la jeune femme donne le nom d'un de ses cousins vivant au Portugal. Rapidement contacté, il accepte tout naturellement de prendre en charge le retour de sa cousine.

     

    La jeune femme dont on ignore le nom et le prénom, mais qu'on appellera Belle, réussira à partir via Paris pour son pays d'origine.

     

    Des agents Air France, qui recevront un SMS, quelques heures plus tard de remerciements. Où il est question d'honneur retrouvé, de Dieu qui a su la guider vers eux…

     

    Des personnels à qui on tire notre chapeau. Car grâce à eux, c'est un peu de soleil, de solidarité et de tendresse dans un monde de brutes qui est apparu en ce jour de janvier 2015. Un jour pas tout à fait comme les autres…


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    Antonin est cueilleur de thym.
    On peut le voir dans la garrigue,
    Avec  sa peau tannée , de figue
    Toujours coiffé de son galurin .

    Antonin  cueille aussi du romarin .
     Grand amateur de bouillabaisse,
    Il a aussi quelques faiblesses,
    Pour l'ail et le bon vin.

    Il faut le comprendre Antonin :
    Il est du midi peuchère !
    Mais son coeur est en jachère
    Il attend son double féminin !

     

    Voilà le petit élève provençal qui s'invite dans" la cour de récré" de Jill Bill

     

    Je viens de m'apercevoir que c'était Toinette  et non Antonin qui aurait dû  arriver ce matin dans la cour de récré.

    Je me suis couchée avec Toinette

    Et réveillée avec Antonin

    J'ai sûrement perdu ma tête 

    Entre couette et traversin !

    Une pincée de farigoulette

    Et une tisane de thym

    Me feront les idées nettes

    Pour  oublier Antonin!

    Excuse-moi Toinette  !

    Antonin est cueilleur de thym

     

     

     

     


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