• Je viens de rentrer de notre voyage très ... rythmé , avec ma chorale .

    Klaus est un peu maniaque

    Klaus est un peu maniaque .

    Du ménage, il a la niaque :

    Il astique matin et soir

    Et parfois même dans le noir.

    Il traque les grains de poussière

    D’une façon outrancière.

    Hier, victime d’un malaise

    En glissant sur ses charentaises,

    Il a fait son ménage d’abord,

    Puis s’est couché comme un lord.

    Enfin, il a appelé les secours.

    Hélas , victime de ses manières

    Il  a fini c’est affreux, au cimetière

    Redevenu – horreur – poussière !

    C'est un élève très soigneux qui arrive à la cour de récré..de Jill Bill


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  • Italie: l'ours

    Le  van a éclairé la voiture noire qui était arrêtée dans le noir . Et oh ! surprise : une énorme tête d’ours  est apparue à la vitre avant de l’auto . Et elle bougeait. Quelqu’un a crié :
    -Un ours !
    Panique générale .
    Un ours ? Où ça ?
    Là dans l’auto ! Il bouge !
    Un ours dans l’auto ?
    Pas dans la nôtre. Dans la petite auto  là !

    Effectivement, on a vu bouger un ours  géant  dans la petite auto noire , à la lueur des phares . C’était extraordinaire .
    Nous nous demandions si  nous  étions victime d’une hallucination collective… La fatigue, le sommeil ,la faim, la soif, le noir,le froid   …

    Finalement , nous avons piqué un fou-rire gigantesque  .
    Croiser un ours , à 11 h du soir dans un coin perdu de Toscane … Qui le croirait ?
     Malgré tout , nous n’avons pas osé aller voir de plus près car cela ne nous regardait pas : si l’ours faisait des gâteries à quelqu’un dans le noir , ce n’était pas notre affaire.
    S’il a voulu nous effrayer , pour qu’on s’en aille , et qu’on le laisse tranquille, c’était son droit.
    S’il avait aussi peur que nous, il a tenté le tout pour le tout.
    Donc, nous avons pu continuer notre route et rentrer « à la maison ». ( à suivre)

    Italie: l'ours

    Je vous dis :à mardi prochain ...Je prends la bateau ce soir  ...

     


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  •  

     Je pars demain avec ma chorale pour 2 concerts à Mallemort vers la Durance.

    Lâche-moi le croupion Mildred !

     

    Mildred  tu es une arapède

    Jour et nuit , tu me suis ,

     Je cherche vainement un remède :

    Je vais t’envoyer chez les Inuîts

    Ou peut-être  même ,en Suède.

    Pour  refroidir  ton affection.

     

    Je suis beau, je te le concède

    Mais lâche-moi, le croupion !

    Tu n’es pas mon Andromède !

    Vais-je partir à  la Légion ?  

    Ou me changer en dolomède ?

    Pour échapper à ta passion ?

    Lâche-moi, le croupion Mildred !

     C'est une élève particulièrement "collante" qui arrive dans la cour de récré de Jill Bill

     


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  • L'Italie: l'ours

     A Castelnuovo, nous avons  acheté des chapeaux :Devinez qui a mis le sien à l'envers ?

     

    Des virages en épingle à cheveux ,  une route étroite, pas un chat, ni noir ni blanc : chacun s’accrochait où il pouvait , croyant tomber dans un précipice au virage suivant ..

    -Nous sommes presque sur la lune ,a déclaré , philosophe, Manu .
    Nous encouragions le chauffeur  pour qu’il ne songe pas au suicide, et surtout pour sauver nos vies.
    Après 3 heures  de route, nous sommes enfin arrivés sur une esplanade au bout de la montée ,un col  quelconque .   Il y avait une voiture arrêtée, tous feux éteints  et qui semblait vide . Les propriétaires s’étaient-ils suicidés ? Dormaient-ils dedans ?
      Nous avons  tous poussé  un soupir de soulagement qui s’est transformé en cri d’horreur et gémissements : la route qui descendait vers notre gîte à 30 km de là  était barrée par un superbe ruban rouge en une pancarte.

    L'Italie: l'ours


      Nous étions anéantis : refaire près de 4h de route pour revenir au gîte ?
    Nous avons songé à un suicide collectif . Puis , la raison reprenant le dessus, nous avons pensé  à passer la nuit dans le van, sans manger, sans boire , et sans couvertures.(6 degrés ).
    Nous sommes tous descendus dans le noir pour chercher une issue de secours : rien .
     Les plus courageux voulaient reprendre la route terrifiante.
    Lisa gémissait :
    « Moi, vous me laissez ici ! Je veux mourir sur scène place .Je ne redescends plus . «
    J’étais prête à lui tenir compagnie.
    Au  moment où nous allions faire  demi-tour , une voiture arrive de l’autre côté de la barrière .
    Bizarre : la route n’est donc pas  impraticable ?
     Elle s’arrête à la barrière, un homme en sort :
    Ma che cos’è questo ? La strada è interrota ? non si puo passare ?

    Le bonhomme était aussi étonné que nous de nous trouver de l’autre côté de la barrière . Nous lui avons expliqué avec beaucoup de gestes et de mots  que la route était praticable de notre côté. Il nous a répondu avec beaucoup de mots  et de gestes(on parle beaucoup avec les mains dans le sud ) que c’était pareil de son côté.
    Nous avons failli lui sauter dessus pour le remercier de nous avoir sauvé la vie.
    Il est donc parti sur notre route . Nous avons refait demi-tour pour rejoindre la sienne . Et c’est là que cela s’est produit :

       (à suivre)

    L'Italie: l'ours




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  • Je suis partie quelques jours en Italie avec des amis .
     Un conseil : ne réservez jamais un gîte sans avoir calculé la distance entre l’endroit  où il se trouve et les lieux que vous voulez visiter.

    Nous étions en pleine montagne ,  dans la Toscane profonde, tellement profonde que nous nous perdions tout le temps ;sans parler des températures hivernales …  Il fallait grimper, grimper, tourner, tourner, encore grimper : les femmes ont fini à pied , n’ayant  plus confiance   dans le chauffeur ,le véhicule .

    Arrivés là-haut , personne pour nous accueillir : nous avons fait 10 fois le tour de la maison, frappé à toutes les portes, affamés (nous n'avions pas voulu  nous arrêter en route , vu qu'il était déjà 23 heures ) frigorifiés, terrorisées (les femmes)... Nous chantions : "-ouvre-moi, ouvrez-moi la porte ...Non nè posso proprio più..."
    Lorsqu'enfin on nous a ouvert , Lisa a déclaré à l'hôtelier: - Ah! Non, je ne remonte plus ici. Demain je refais mes valises et je pars. !" Finalement nous sommes restés .
    Heureusement que mon cousin nous avait donné des tomates , et moi, prévoyante, j'avais apporté une banane ; Cela a été notre frugal repas du premier soir.

                                                       La banane coupée en 6 parts

    Un autre conseil : Ne partez pas avec un GPS qui n’en fait qu’à sa tête et des applications Waze  qui disent le contraire du GPS . Cela vous évitera des discussions homériques, des  tas de km en trop et des aventures rocambolesques , telle que celle que je  vais vous raconter.

    Le premier soir, nous avons visité plusieurs fois , tous les ronds-points de la ville de Lucca : je sais , c’est original, mais nous faisions du tourisme, n’est- ce pas ?
     Finalement, nous avons trouvé la bonne route en dépit de la mauvaise volonté  évidente du GPS qui nous sommait de faire demi-tour .

    Le lendemain, nous sommes partis, comme en 40 : nous voulions voir les « cinque terre »et nous avons vu Pistoia , vu que les « cinque terre » étaient à 300 km de notre point de chute.  Une belle ville quand même .


    Je ne vous parlerai pas du restaurant  des chasseurs , où nous nous sommes fait arnaquer : innocents comme des enfants qui viennent de naître…
    Cette fois-ci le GPS n’y était pour rien. Et pourtant nous étions 4 sur 6 à comprendre ou à parler l’italien .

    Nous avions décidé de rentrer avant la nuit, histoire de jouer un mauvais tour au GPS. Hélas, il  encore fait des siennes  …
    A 9 heures du soir, nous étions aussi perdus que le petit poucet . Quelqu’un a suggéré que nous aurions dû semer des petits cailloux blancs en partant : il a failli être débarque manu-militari  du van.

    Ayant choisi la mauvaise bifurcation, le van (pas le chauffeur ) est parti Dieu seul savait où , dans la montagne … (à suivre )


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