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Casa antica di paese
Merci pour les avis de recherche que vous avez lancés et les mails que vous m'avez envoyés, suite à ma disparition impromptue et mystérieuse ,de la sphère d'OB!
Non, la Corse n'a pas coulée
Non , mon village n'a pas été submergé par un tsunami
Non, le nuage islandais ne m'a pas enveloppé dans sa dangereuse ouate phosphorée
Non , le FLNC ne m'a pas enlevée, en échange de la libération de Colonna
Non, je ne suis pas tombée avec mon ordi dans le bassin d'arrosage près de mon jardin.
Je serais bien incapable de vous dire ce qui est arrivé!!L'essentiel est que je sois réapparue comme le soleil du matin , comme l'arôme du bon café, comme la chantilly sur une glace ..Comme la réforme des retraites ..
Quoi ?Je suis prétentieuse?
Vous croyez? Non ...?
Pour le jeudi en poésie" la vieille maison"
Ce n’est qu’une maison, et rien qu' une chaumière.
Une glycine bleue court sur la vieille pierre.
Des roses, des lilas au printemps voient le jour,
Et des bouquets de buis se dressent tout autour.
On voit devant la porte un vieux banc vermoulu.
Mais depuis bien longtemps, nul ne s’y assoit plus.
Personne ne vient plus tirer le seau rouillé
Du puits abandonné sous novembre mouilléLe jardin envahi par l’ortie qui le cerne
Ne donne que chiendent, folle avoine, luzerne.
Un volet claque au vent quand le temps est en rage.
La grille en fer forgé qui grince sous l’orage
A depuis bien longtemps perdu gonds et verrous.
Du temps qu’elle vivait, vous en souvenez-vous,
La maison résonnait de rires et de chants.
Qu’elle est triste à présent, sous les soleils couchants.
Naguère, dans la cour, si j’ai bonne mémoire,
Accrochée au tilleul pendait la balançoire.
Souvent, dans la soirée, sous le ciel des étés,
De joyeux cris d’enfants, par le vent apportés,
Disaient assez combien les gens étaient heureux
Dans la maison modeste, avec ses volets bleus.Mais le temps a passé, mais le temps s’est enfui.
Les enfants ont grandi, chacun d’eux est parti
Pour aller vivre ailleurs, au pays d’à côté,
Et dans l’humble maison, seul l’aïeul est resté,
Qui a vécu un peu, et puis s’est endormi,
Tout doux, tout doucement, un soir de mai joli.Prisonnière depuis de la ronce qui croche,
La maison aux yeux clos est là, comme un reproche.
Mais j’espère pourtant qu’à la belle saison,
Le bonheur reviendra dans la vieille maison.
Alors, les soirs d’été, nous entendrons souvent,
De joyeux cris d’enfants, apportés par le vent.Auteur inconnu
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Commentaires
je t'ecrirai des mots bleus etc etc, bon as tu fini toutes tes courses ??? moi pique-nique aujourd'hui ;
c'est bien dommage que l'auteur en soit inconnu, le texte est magnifique, on est dans le tableau si bien dépeint !! le principal c'est que tu nous offres ce moment de poésie Fanfan, le texte existe c'est tant mieux ! merci !! une belle apparition de l'île de beauté ce matin ...
Si j'en crois le début de ton article, je n'ai pas été la seule à vivre ta disparition en direct... Il est vrai qu'hier je me suis inquiétée... A chaque tentative que j'ai faite pour aller voir ton article, OB me disait que ton blog n'existait pas... J'ai demandé à Bigornette si elle était au courant de quelque chose. Enfin c'était la panique... Te rends-tu compte de la peur que tu nous as faite...???
Bon ça fait plaisir de te retrouver en chair et en os (en os, surtout si j'en crois ta balance... ;-))). Ce poème d'un auteur inconnu est très beau. Merci Fanfan ! Bisous !
Très très beau. C'est vrai, il mettait, ce blog n'existe plus et même qu'on pouvait se servir du nom :-)) la corse aurait pu se retrouver au Québec :-)) hihi
Bye fanfan bonne soirée
Moi, je croyais que tu avais été enlevée pour une demande de rançon et je commençais à me demander ce que j'allais pouvoir vendre pour participer à la quête que tes blogopotes auraient lancée ...
Bonne fin de semaine ! Bisoux ensoleillés. +
je viens de carillonner ton retour avec un éolien. J'avais remarqué et dis, mais on est encore en démocratie, enfin un peu, et chacun fais se qu'il veut
Je te bisousss
Nettoue
L'auteur inconnu est super !
... et, toi, tu n'es pas prétentieuse du tout, si tu savais comme j'ai eu peur de ne pas te revoir ici !
Bisous, Fanfan, passe une belle journée et une fin de semaine ensoleillée.
Auteur inconnu, il mérite comme d'autres à être cité, quel dommage de ne savoir leur nom , mais heureux qui les découvre comme en ce jour ..
Ce texte est magnifique ! J'ai vu de très belles maisons abandonnées ces jours-ci, en pierres du pays... Bisous
Magnifique ce texte , quel talent cet auteur.
Je m'étais quelque peu absentée mais je suis ravie de voir que tu es toujours là pour notre plaisirJe connais la jolie chanson de Bénabar ;c'est un peu ça .
Les enfants partent et d'autres viennen t .. la vie quoi ..
Oui, dans les villages il y a beaucoup de maisons en ruines car il ya l'indivision hélas!Bisous
25JosetteDimanche 27 Janvier 2013 à 15:10Ce texte me touche beaucoup je le trouve superbe un talent inconnu qui mérite mieux que l'anonyma;
je connais celui de Bénabar : "Quatre murs et un toit" que j'aime bien aussi et qui se termine de la même façon. Ou alors comme Colette qui demande : "Où sont les enfants ?"
contente de savoir que tu n'es pas perdue !
plein de bonnes pensées...
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et ces joyeux cris arrivent jusqu'à mes oreilles...:o))
doux bisous rebondissants