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    Josette,

    à la barre des "croqueurs de mots ,nous propose :

    "Je vous présente Edmond .

    A partir de ce tableau (vu dans une brocante) racontez une histoire courte avec les mots incorporés :
     "Ciel, chaussure, coq, couronne et crapaud."
     
     
    - Edmond, qu'as-tu fait ? Nous qui t'avions mis sur un trône, nous qui te traitions comme un roi , sans couronne, toi notre fils unique 'heureusement ), que t'est-il passé par la tête ?
    - Je ne sais pas .
    -Tu ne sais pas ? Tu t'es levé au chant du coq, tu as pénétré chez les voisins -bon d'accord,ils ne sont pas sympas, lui ressemble à un vieux bouc et elle ,a une chèvre avec le caractère qui va avec- mais ce n'est pas une raison .
    Et qu'est ce que tu as fait ?
    -Heu ... j'ai mis un crapaud dans leur lit !
     
    - Tu as mis un crapaud dans leur lit ! Mais pourquoi ?
    - Heu.. Je voulais qu'ils se transforment eux aussi en crapauds !
    - Ciel ! Mon fils ! Tu es devenu fou ? Et les conséquences ? Tu as vu les conséquences :
    La voisine a cru que son mari lui avait fait une blague;  elle a poussé des hurlements  qu'on entendait dans tout le quartier;elle lui a tapé dessus avec  une chaussure à talon .Il  a un oeil au beurre noir le nez  cassé. Et elle est retourné chez sa mère !
    Il faut te dénoncer !
     
    - Non ! Non ! Ne me demande pas ça ! Papa, tu réalises qu'on ne va plus les entendre hurler du soir au matin  s'ils divorcent ?  On sera tranquilles ?
    - Ben , finalement, tu as raison Edmond . Je n'avais pas pensé à cela.  Alors, omertà !
    Mais ne recommence pas  !
    -Promis !
     
     
     
     
     

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  • Lénaïg , à la barre des "croqueurs de mots" nous propose:

    "Pour lundi 6 novembre, une étonnante photo de ma "coloc" Eliane (clic !) pour nous inspirer"

    A nous d'apporter à la photo une belle légende, en prose ou en vers. Une seule contrainte qui joue sur les homonymes cygne et signe : inclure dans votre page l'une des trois citations que voici, extraites du Dicocitations du Monde.

    "Les difficultés commencent , c'est le signe de la réussite"(Pagnol )

    A quoi bon avoir un ami ,s'il faut lui faire signe pour qu'il regarde, et tout lui dire pour qu'il comprenne"(Kipling)

    La mémoire est faite de tiroirs pratiques qui s'ouvrent ou se ferment pour simplifier notre vie.C'est un signe de médiocrité de vouloir  se souvenir de tout"(René-Jean Clot)

     Quelle circulation  ! Mais pourquoi toutes ces autos vont-elles dans la même direction que moi ?  De vrais moutons de Panurge tous ces gens   ! Et pas un se pousse pour me laisser passer ,ou pour me prendre en stop.  Si cela continue je vais en apostropher un et il va comprendre sa douleur !Je fais des signes désespérés  pour qu'on me laisse passer ;rien à faire ,ils sont pressés .
    Il y  a un malotru qui s'est moqué de moi et qui m'a dit:
    -"Circule, virgule  , espèce d'oie blanche ou bien je t'écrase ! "
     Quelle  goujaterie ! Je vais lui mettre les points sur les i et lui expliquer que je ne suis pas une oie blanche, et que la route est à tout le monde,   même aux cygnes .
    Zut, ça bouchonne.
    Mais comme disait l'autre :
    "Les difficultés commencent, c'est le début de la réussite" . J'avance , malgré tout : vais-je y arriver ? C'est le grand point d'interrogation .
    J'aperçois l'étang  tout au bout de la rue , il faut que je me hâte ,j'ai un rendez-vous galant ;., notre relation est en points de suspension , mais je  suis sur le bon chemin pour la reconquérir .
    J'ai promis de l'emmener au "Point-Virgule": c'est un restaurant chic  près de l'étang .
    Bon,  assez traîné, je file sur cette route qui n'en finit plus.

    -" Fais-moi un cygne, signe...la la la

     


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  • Martine 85  , à la barre de la coquille de noix des "croqueurs de mots " nous demande

    d' écrire en prose ou en vers d'un texte ayant pour titre «Ça me fait une belle jambe » au sens propre ou celui de l'expression dont l'origine est surprenante.

    Défi n°193 :ça me fait une belle jambe !

    (objets en chocolat )

    Hier, j'avais des fourmis dans les jambes: nous devions aller au salon du chocolat et personne n'était prêt. Je piaffais d'impatience : comme vous le savez, ou devriez le savoir, je suis tombée dans un chaudron de chocolat quand j'étais petite et depuis, je ne peux m'en passer.

    J'ai peut -être aussi fait une partie de jambes en l'air dans un lit en chocolat, mais cela ne m'a pas laissé un souvenir impérissable : sans doute , n'était-il pas à la bonne hauteur ...

    Toujours est-il , que lorsque nous sommes enfin arrivées sous le chapiteau, j'avais les jambes en coton, à force de faire du sur place dans la liste d'attente, sous un vent à décorner un cocu , boeuf ,ou un bélier orse .

    Le préposé à l'entrée, nous a dit:

    "- on arrête dix minutes ,il y a trop de monde  !"

    Cela s'appelle, tirer dans les jambes  ! Zut alors !

    Défi n°193 :ça me fait une belle jambe !

     Nous avons enfin réussi à entrer.

    Je voulais m'acheter des escarpins en chocolat, mais "cela va te couper les jambes  , et tu vas tirer la jambe  au fur et à mesure qu'ils vont fondre a déclaré ma fille.

    Nous avons acheté des "objets " divers  pour toute la famille :des menottes, des  grenades,  des cagoules, des cercueils.... Quoi ? Vous trouvez ce choix étrange ? Mais pourquoi donc ?

    Le vent soufflait très fort. Le chapiteau menaçait de s'envoler.D'ailleurs, des personnes s'accrochaient aux piliers  .

    Après avoir goûté  beaucoup de bonnes choses, nous sommes parties  satisfaites .

    Le vent , soufflait encore plus fort : on a vu voler le plateau du serveur d'un  bar  proche de l'entrée du parking,il a failli assommer deux jeunes gens qui en sortaient. Nous avons pris nos jambes à notre cou et couru dans la voiture. Ouf, sauvées !

    Les pauvres : cela leur faisait une belle jambe ! 

    Défi n°193 :ça me fait une belle jambe !

    Il y avait un incendie (parmi d'autres ) sur les hauteurs de Bastia

     

     

     

     

     

     

     


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  •    Jeanne du blog "fadosi" est à la barre des croqueurs de mots pour cette quinzaine.Elle nous propose :

      "Racontez ou inventez les temps forts d'une heure de votre vie en un minimum de mots. (Idéalement au plus l'équivalent d'une dizaine de nouveaux tweets de 280 caractères).

    18 h , un vendredi soir ,comme les autres , non pas tout à fait. Nous allons chanter devant plus de 800 personnes . Le chef a dit :

    -"Tout le monde doit être là à 18 h."

    Malgré tout, je vois arriver en courant  trois choristes retardataires  dont l'une manque se tordre une cheville  ,perchée sur des talons vertigineux.

     Cela me rappelle que j'ai oublié d'enlever mes baskets .Je repars en courant jusqu'à la voiture .Je repars en bas  pour faire plus vite, sous le regard étonné de deux légionnaires , et je me chausse au pied de la scène .

    La mer est derrière nous, il fait frisquet.

    L'un des choristes , s'approche du chef et lui dit:

    -" J'ai le vertige , je ne peux pas monter sur les marches ." (Les hommes sont derrière les femmes , sur des  petits escaliers )

    Le chef , lui lance un regard noir , et lui dit de rester près des femmes.

     18h 30 :Tout le monde est en place, on échauffe nos voix,les techniciens  font les ajustements  avec le son.Ils nous font recommencer sans cesse.

    On entend de temps en temps:

    -" Tu n'as pas un gilet noir (nous sommes habillés en noir)  à me prêter ? " Certaines sont venues en tenues légères .non voyons pas trop légères, tout de même !

    Le stress monte , le chef transpire malgré la petite brise fraîche  .

    La musique de la Légion arrive  au pas .On admire les jolies tenues, les beaux garçons, instruments. 

    On recommence les essais avec eux pour une chanson finale commune .

     

    Les gens arrivent  de plus en plus nombreux.Il y en a partout: sur les chaises (normal ) debout, sur les rochers (nous sommes sous la citadelle de Calvi ) ,sur les figuiers de Barbarie ( ils ont la peu dure ceux-là ),  sur des pierres  , sur l'eau (non, ceux-là ,ce sont ceux qui surveillent  ), des galonnés , des officiels,  plus ou moins importants , les habitants de la cité et d'ailleurs, des touristes ...

    19h : c'est le moment . Le concert commence . On oublie tout et on donne le meilleur de nous-mêmes. Notre récompense:

    Les applaudissements  bien nourris et plusieurs personnes nous ont dit qu'ils avaient eu les larmes aux yeux  pendant certains chants.

    C'était le 50 ème anniversaire de l'arrivée du 2ème REP (régiment étranger parachutiste) à Calvi

     

     

     

     

    -"

     


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  • Ce matin internet rame autant que moi ...

    Jill Bill ,à la barre  des "croqueurs de mots" pour cette quinzaine, nous propose le défi suivant:

    " Se tuer à la tâche »
    D'après une illustration avec une phrase en imposé.


    Ah! Si j'avais su qu'un jour je travaillerai , comme un noir , esclave pour gagner des clopinettes,

    francs CFA, qui ne valent pas une roupie de sansonnet  , j'aurais travaillé à l'école !

    J'aurais écouté le maître, au lieu de  regarder par la fenêtre ,les feuilles des cocotiers se balancer dans la brise ...

    Mais trêve de regrets : là ,il s'agit d'aller vendre mes briques ,sans en casser une . Ce n'est pas facile  de mettre  66 briques  sur un cadre de vélo.

    Je ne vois que d'un oeil  .Donc je dois être doublement attentif .Une auto qui me coupe la route, un pousse-pousse, qui va trop vite, un zébu qui ne veut plus avancer et patatras, tout tombe par terre .

    Rien que d'y penser , j'ai la rate qui se dilate, le coeur qui bat du tam-tam, les jambes qui jouent du kahiamba .

    Mais pourquoi ai-je des pensées si sombres ?  Je sais: c'est à cause de la belle Mariama qui me snobe , avec ses grands airs ,alors que je meurs d'amour pour ses beaux seins, yeux.

    Ah ! si seulement je m'étais "engagé dans la marine ,le jour où mon père a dit qu'on était sur terre pour travailler dur" (Pierre Doris)

    Mariama  serait amoureuse de mon uniforme moi !

    Les anciens m'avaient bien dit qu'on doit toujours écouter son père.

     

     

     


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