• Aujourd'hui ,pour les "jeudis en poésie " des croqueurs de mots, c'est "chanson parlée"

    Alors, voici une chanson de Reggiani:" Le temps qui reste ",une chanson que je ne connaissais pas .

     

    Et une autre  parlée/chantée par " Grand corps malade " et le groupe 'a Filetta"

    Sentinedda 'Sentinelle "(il parle au milieu de la chanson ):la Corse, comme une sentinelle dans la Méditerranée...

    Et je  vais faire pareil ....

     

     

     


    28 commentaires
  •  Pour le défi N°177, je vous propose de commencer l'année en chansons :
    Vous choisissez une chanson que vous aimez ,ou que vous détestez.N'oubliez pas d'indiquer de quelle chanson,il s'agit.
     A partir de là vous écrivez un texte (pas trop long) en vers, ou en prose ,comique,ou triste  ou normal : parodie, critique, commentaires "off" ,entre les phrases de la chanson   .... au choix
    Dans ce texte ,vous intégrez  au minimum, 5 mots de cette chanson.
     Vous ferez paraître vos oeuvres  le lundi 9 janvier au matin.
    Pour les jeudis en poésie, je vous propose :
    -Une chanson parlée (vous en trouvez sur le net)

    Et .. une chanson de votre enfance (scolaire ou pas)

    Envoi du défi N°177 : en chanson

     

    J'espère que ce début d'année n'est pas trop difficile?

    Je n'ai pas pris de bonnes résolutions.Ainsi , je ne serai pas déçue par moi-même .

    Je suis la sagesse personnifiée, n'est- ce pas ?

    Je vais donc continuer à râler contre mon ordinateur ;je vais continuer à me goinfrer de chocolat ; je vais continuer à perdre mes affaires;je vais continuer à oublier des tas de choses(comme ma soupe sur le feu ) je vais continuer à écrire des sottises (cela permet de garder le moral  et de remonter celui des lecteurs(trices).

    Et  pour finir je vais continuer de continuer ...

    à chanter et danser avec mon groupe de femmes (voce donne de Pigna )et mon groupe de danses traditionnelles  "ochju à ochju" et ma chorale "cantemu inseme " d'Ile -Rousse... si Dieu veut et si les vaches veulent

     

     

     

     

     


    42 commentaires
  • Domi à la barre des "croqueurs de mots "  nous demande de commenter  d'une manière drôle ,cette terrible nouvelle: "Noël n'aura pas lieu: Joseph a avoué !" Je vais essayer de faire court ..pas facile ...

    "
    Hélas, la nouvelle vient de tomber :Noël n'aura pas lieu.
    Cloches, du haut  du clocher illuminé , ne sonnez pas la joie mais la tristesse . Rois mages, faites demi-tour sur vos chameaux chargés de cadeaux et d'illusions. Noël n'aura pas lieu.


    Joseph, dans un moment de remords (il y avait pourtant 2000 ans qu'il gardait son secret ) et d'abus de liqueur de myrte ,  est tombé à genoux devant la belle Marie  qui venait  d'enfanter , depuis quelques heures.
    Comme elle était encore couchée , vous imaginez la position de Joseph . L'ange Gabriel n'a pu résister : il lui a flanqué un coup de pied de derrière les fagots , qui a expédié celui-ci a l'autre bout de la crèche

    .
    -"Marie  a avoué Joseph d'une voix pâteuse , ce bébé n'est pas le tien ! "
    - Quoi?  Qu'est- ce que tu racontes ? Tu as bu ? s'écria Marie, aux abois , coincée entre l'âne et le boeuf.
    -Oui, j'ai bu, tout l'alcool que j'ai bu ce soir et qui me donne le courage de t'avouer  que ...ce bébé n'est pas le nôtre .Pendant que tu dormais , j'ai   échangé notre enfant, contre celui-ci qui est un garçon.
    Le nôtre était une fille , tu n'as rien vu car tu étais fatiguée et comme on dit: ni vu, ni connu.


    - Oh! Mon Dieu ! ( c'est le cas de le dire  ), pendant 2000 ans, les gens ont adoré un faux Jésus ?  Alors qu'ils auraient dû adorer une Jésusette ? "
    - Ben, oui, chuchota Joseph tout penaud.Tu comprends, un petit mec , c'était mieux qu'une fille .; et ...
    -Tais -toi , espèce de macho! Je ne veux plus te voir . Disparais de ma vue! Ange Gabriel, au rapport : je veux savoir pourquoi, tu as été complice de ce voyou? "
    - Ben, tu comprends Marie, on avait prévu un garçon  et ... !
    -Silence  , espèce de macho bis! Je ne veux plus entendre parler de vous deux.
    Je vais me chercher un autre homme et je ferai une fille et tout recommencera ., sans vous deux...

    Rassurez-vous donc , petits enfants, Noël reviendra l'an prochain ...


    24 commentaires
  • Jeanne(fadosi ) nous propose,pour le nouveau défi des "croqueurs de mots "

    On peut faire quelquefois d'un désagrément un atout.

    Raconter, de préférence sur mode léger et sans allusion à l'actualité votre plus beau souvenir de petit désagrément (maladie d'enfance, voyage annulé, ...)

     

     DéfiN°175 :La rougeole..

    J'ai eu la rougeole à 17 ans et   des poussières : croyez-moi, ce n'est pas drôle  d'avoir une maladie infantile à cet âge -là ! Certains diront que j'étais encore une gamine  mais la suite vous prouvera que non !

    C'était en février . Lorsque j'ai commencé à  retrouver  une couleur et une température normales , j'ai décidé d'aller prendre l'air dans la campagne environnante ,histoire de m'aérer un peu ...

    Tout à coup, sur la petite route en terre où je refaisais mes premiers pas, je vois  se pointer au loin une jeep militaire .Cela ne me dérange pas . Mais, arrivée à ma hauteur, la jeep s'arrête :

    Le chauffeur était un beau légionnaire ..Ah! Il était  mince,il était beau,il sentait bon le moteur chaud ,mon légionnaire.Le soleil mettait sur ses cheveux( blonds) noirs de la lumière..

    Je l'ai regardé en me disant :" qu'est- ce qu'il fait ? Qu'est- ce qu'il a ? Qui c'est celui-là ? Complètement toqué ce gars-là !"

    Mais , pendant que je me posais ces questions hautement  intellectuelles, mon coeur a fait un bond : c'était le coup de foudre   qui me touchait , sans  l'avoir vu arriver ! C'est malin le coup de foudre: ça vous tombe dessus sans crier gare !

    Je vous passe les détails : non ,je ne suis  pas, aussitôt  tombée en pâmoison  dans ses bras : j'avais ma dignité tout de même. Mais après quelques échanges  de mots (ils savent parler aux filles, les beaux hidalgos espagnols ...

    A 19 ans ,je l'ai épousé , nous avons eu 4 beaux enfants  et ce n'est que la mort qui nous a séparés.

    Le plus" drôle" si je puis dire, c'est que, lorsque je suis retournée au lycée, le proviseur m'a" passé un savon ", ne voulant pas croire que j'avais eu la rougeole à mon âge !

    Donc, c'est à cause, ou, grâce à la rougeole que j'ai connu l'amour de ma vie !

    La petite piste

    Combien d'fois l'a t'on parcourue
    Cette petite piste
    En traversant la lande herbue
    Lorsque le jour se lève
    En écoutant le rythme
    De la chanson intime

    Oh!Oh!Oh! porteurs,
    Et askaris, haïdo
    Haïdo, haï safari
    Ô, porteurs
    Et askaris, haïdo,
    Haïdo safari

    Et quand un jour nous partirons
    Pour le dernier voyage
    Chantez-nous cette chanson
    Comme un dernier hommage
    Et s'il ne pleure personne
    Que Dieu nous le pardonne.

    Oh!Oh!Oh! porteurs,
    Et askaris, haïdo
    Haïdo, haï safari
    Ô, porteurs
    Et askaris, haïdo,
    Haïdo safari

     (Les askaris sont des soldats africains)

     

     


    28 commentaires
  • Après avoir souhaité longuement son anniversaire à ma fille ,je viens rendre mon devoir  .

    C'est Lilousoleil qui a pris la barre "des croqueurs de mots " pour la quinzaine.Elle nous demande de parler de Jules , de Jeanne et de sa cane, de la mare près de l'église et de la pendule ...

    A peine la pendule de l'église a-t-elle sonné ses huit coups , accompagnée du ululement du chien du père Jules (le père Jules voudrait bien ululer lui aussi,mais il est un peu enroué ), que la mère Jeanne pointe le bout de son nez  près de la mare.

    Elle traîne  et tire sa cane par une chaîne .Celle-ci (la cane pas la chaîne) , tire de son côté , car elle veut aller voir  le canard du père Jules  pour tailler une bavette avec lui.

    Mais la mère Jeanne , a une dent (on pourrait même dire un dentier ) contre lui. Elle lui reproche de vouloir squatter la mare à son profit. Elle essaie donc d'arriver avant lui à la mare.

    -"Déjà là , mère Jeanne ? susurre le père Jules qui l'attendait, embusqué derrière le clocher (La mare est près de l'église ). Vous êtes tombée du lit?"

    La mère Jeanne fait un bond de surprise :

    - Vieux sacripant ! Et vous ? Vous avez fait le guet toute la nuit  sur le clocher ? Il m'a bien semblé entendre une cloche de plus cette nuit ..."

    -Ah! Ah! Mon canard est déjà dans la mare  et il se marre(d'accord,ça c'est facile). Votre cane peut toujours courir ou nager pour le rattraper .Il ne la laissera pas entrer dans la mare.

    - C'est ce qu'on va voir ! Mais où est -elle ma cane ? Jujube(c'est le nom de la cane ) où es-tu ?

    Jujube a profité de la discussion  pour tirer sur la chaîne et sauter dans la mare .Elle est folle amoureuse du canard du père Jules , avouons-le.(Mais ne lui dites pas que je vous ai dévoilé son secret).

    Hélas, le chaîne tire la pauvre Jujube vers le fond.Voyant cela ,le canard (amoureux lui aussi,  nage au secours de sa belle.Il se pend une patte dans l chaîne et se retrouve en mauvaise position .

    -Jujube!Elle se noie

    -Jeannot(c'est le nom du canard) !Il se noie!

    Voilà les deux ennemis  qui se précipitent dans la mare : pendant ce temps, la pendule de l'église sonne :

     - "ding, dong"..

    Tout le monde se retrouve dans l'eau .  On ne distingue plus grand chose: une plume par-ci,, un godillot par -là  , un dentier,  une moumoute ..  L'eau tourbillonne .

    Le curé ,en soutane (oui, c'est le curé de Ponte-Leccia  ) attiré par le bruit et les cris  sort de l'église, et  à son tour   se précipite dans la mare . Pour le coup, c'est un spectacle le l'autre monde qui s'offre à nos yeux!

    La soutane flotte  , le curé aussi, et tout cela s'emmêle, s'embrouille  :on voit le père Jules serrer dans ses bras   la mère Jeanne qui coule aussi.On aperçoit le curé avec les deux volatiles ,dont un sur sa tête .

    Tous les naufragés finissent par rejoindre le bord  , épuisés mais soulagés.

    Le père Jules regarde la mère Jeanne  :

    -Je crois bien que j'ai eu peur pour vous aussi  ,  pas seulement pour mon Jeannot ! avoue-t-il rougissant

    - Moi aussi j'ai eu peur pour Jujube et pour vous  , avoue-t-elle à son tour .

    Pendant ce temps ,le curé  regarde d'un air  entendu , les deux oiseaux qui se serrent amoureusement l'un contre l'autre  :

    - Je crois que je vais leur pardonner d'avoir abîmé ma vieille soutane   et perdu mon revolver dans la vase, si cela peut les réconcilier  ! se dit-il

    Et pendant que Jeannot , caresse les plumes de Jujube, pendant que la père Jules conte fleurette à la mère Jeanne  , la pendule du clocher  carillonne joyeusement ...

     


    23 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique