• Acrostiches avec joie et paix pour Durgalola

     

    Joie et paix

    J'aime le soleil

    Oubli des nuages.

    Idées de bonheurs

    Et d'été qui arrivent.

     

    Puissent les Hommes

    Arrêter ces guerres

    Incapables de  se supporter

    Xénophobie meurtrière


    16 commentaires
  •  

    ,Durgalola ,à la barre des "croqueurs de mots " nous dit:"  je vous propose pour le défi du lundi 30 mai, d'écrire un texte à partir de quelques lignes tirées du livre de Marie Gillet "aussitôt que la vie".

     

    "Je suis partie de bon matin. J'ai pris ma décision après avoir ouvert les volets et regardé le ciel lisse vaquant simplement à son occupation de l'aube ; laisser la place au jour. L'ait était pur et calme. Il allait faire très beau. Rien ne s'opposerait à la lumière."

    Le vent léger soufflait à mon oreille :

    -"Allez, vas-y ... sauve-toi .. n'hésite pas .. Sinon, tu ne le feras pas.. "

    Je respire un grand coup, je prends  mes clés de voiture, mon sac ,mon chapeau, de l'eau une grande serviette deux barres de chocolat noir ( jamais sans mon chocolat  )  et je pars droit devant moi ..

    Quand je dis "droit devant," c'est une image, car  la route n'arrête pas de tourner .Si je vais tout droit, je finis au fond de la colline , parmi les fleurs odorantes du maquis, sous les yeux  de quelques vaches ou chèvres...;

     Au bout de 40 minutes , j'arrive  près de la plage .Je récupère  mes affaires ; ô miracle: je découvre un parasol  dans l coffre de la voiture.IL est resté là depuis l'été dernier :Oh! ça va ! Je vous entend déjà chuchoter:

    - Elle ne range pas souvent son coffre !

    Je range, je range,  mais le parasol , ben ,il reste dans le coffre : ainsi,il est toujours prêt (comme les scouts)  pour servir , été comme hiver !

    Me voici  au bord de l'eau ...

    Une mer d'huile m'accueille, à vagues ouvertes mais douces et mourantes sur la grève.( Je sens que je deviens poète )

    Et là, je m'aperçois que j'ai oublié mon maillot ! Tant pis .

    La plage est toute à moi.Même pas un chien , ou une vache sur le sable fin . Je me mets en sous-vêtements , et je me jette à l'eau .

    Là j'oublie tout, mon temps m'appartient ... J'ai 18 ans, la vie m'attend , je peux rêver ...

    Quand je sors de l'eau, je 'étale au soleil ,comme une crêpe et je sèche. Une petite faim me titille... Mon chocolat ... Catastrophe: il a fondu .Je lèche le papier : non mais ! Je ne vais pas gaspiller du chocolat tout de même !

     Quand, je me décide à partir , le ventre creux (le chocolat ne nourrit pas son homme sa femme  ) mais le coeur léger , je prends le chemin des écoliers pour retrouver la routine ... Avec le bleu de la mer dans les yeux et le rouge des coups de soleil sur la peau : le bonheur ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    11 commentaires
  •  

    Josette, à la tête  de la coquille de noix,des "croqueurs de mots " pour la quinzaine nous dis -":je sors de ma cachette …pardon à 

    « tous-tes »

    Eh oui nous sommes dans une époque genrée !

    Pour le lundi 16 mai

    Je vous propose d’écrire une petite histoire en utilisant les mots 

    suivant dans leur sens masculin et féminin : Carpe, Faune, 

    Greffe, et aussi d’intégrer : Dauphin et Dauphine, Lézard et 

    Lézarde, Loup et Loupe (et plus si affinité)!" 

     

    Demain matin , je suis convoquée au greffe du tribunal de  la ville la plus proche.

    Je vous explique pourquoi :

    Il y a quelques jours, je lézardais au soleil, de mai,  près de la rivière,une loupe dans la poche  pour observer la flore , non pas intestine ,mais locale , ainsi que la faune .

    Tout à coup , un lézard  passe près de mon pied  et s’arrête sur un rocher . Je sors ma loupe, et  l’examine de près : il n’a plus de queue !

    N’écoutant que mon bon cœur, je cherche celle-ci .

    La voici prête à être dévorée par une sauterelle qui doit avoir une faim de loup, la pauvre

    Je  sauve la queue ; je retrouve mon lézard et j’essaie de lui greffer celle-ci !

     Mal m’en a pris. Je  glisse sur la roche mouillée et je  tombe à l’eau.  Une carpe ,  presque aussi grosse qu’un dauphin , oui, je vous assure,  me chatouille les pieds,le carpe et même le métacarpe.(soyons généreux )

    Sur ces entrefaites , un vieux bonhomme surgit( "y a comme un lézard , me dis-je in petto ) et me crie que je me baigne dans son ruisseau  . C’est interdit et il va porter plainte.

      J’essaie de l’amadouer : rien à faire .

    Je repars donc, mouillée et énervée .Je monte dans ma vieille Dauphine  et je rentre chez moi .Je lui réserve un chien de ma chienne ! Pas question que je le loupe celui-là... Vendetta !

    Voilà .En attendant demain ,  carpe diem ….

     

     


    21 commentaires
  • Je ne serai pas connectée pendant quelques jours ...

    Non , je en vais pas dormir comme ces chiots , qui reviennent de loin :ils ont été déposés devant la maison de vieilles personnes qui n'auraient pas pu s'en occuper . Il y avait 4 chiots  dans un sac en plastique.

     Ma fille les a récupérés, lavés  , et elle a réussi à les caser dans des familles fiables. Deux sont partis sur le continent .Nous les avons gardés  pendant 3 jours ...

    Pour Zaza  qui demande  de parle de nos prochaines vacance d'été  : heu.... Pas de vacances en été   lorsqu'on habite en Corse: toute la famille  arrive , le village est bruyant avec tous les estivants .On fait des fêtes ...

     Les vacances, c'est après l'été ,ou avant l'été....

     

     

     


    19 commentaires
  • Jazzy à la barre des "croqueurs de mots "pour cette quinzaine  nous propose:  

    l s’agira pour le lundi 11 avril de faire un texte en insérant des mots qui portent au singulier une marque du pluriel s ou x , sur le thème de votre choix, ou en vous inspirant de la photo ci-dessous. 

    J'ai choisi une autre photo :

     

     

    Me voici, bien seule,  dans un coin, avec mon assise rongée par une souris  , peut-être une souris de bénitier. J'ai l'impression d'être punie .Vais-je me venger  ?

    J'hésite ; je pourrais en  raconter des choses :

    Comme

    de celle qui s'agenouillait    et dont le poids des péchés , et son poids aussi,  faisaient gémir, mon vieux dos, dans un fracas de fin de monde.

    De  la vieille demoiselle ,qui priait le ciel pour trouver un époux riche et généreux  , et qui n'écoutait que d'une oreille , le discours du prêtre . Elle en attrapait un torticolis  à force de se retourner  chaque fois que la porte de l'église grinçait ,espérant voir entrer la perdrix de l'année !

    De celle qui portait la croix dans les processions , tenaillée par le remords , d'avoir perdu dans le maquis,  le superbe rubis offert par sa belle-mère un jour où elle batifolait avec son amant.

    Celle-ci en a fait un infarctus, le jour où elle l'a appris ...

    Bon, je ne veux pas vous donner le tournis ni vous gâcher le repas du soir .Je m'arrête pour cette fois-ci.

    Je retourne à mon repos forcé .Je suis pour la paix  des ménages ...

     

     

     


    17 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique