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Défi N°56 : Histoires policières;deux pour le prix d'une !
Défi N° 56: C'est moi qui suis à la barre de la coquille,cette fois-ci, en espérant que la mer sera d'huile (d'olive ou non). Mais je sens que la nuit va être agitée!
je vous avais proposé une histoire policière autour des questions suivantes:
L'histoire commence ainsi:
"Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage ,près de la maison de Dumè , "....à vous de continuer
Voici les questions:
1- Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte ?
2 - Pourquoi y-a-t-il une chaussure à l'intérieur ?
3- Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?
4- Que fait le parapluie dans le lit conjugal ?
5- Où est passée la grand-mère ?
6- Pourquoi la bouteille est-elle vide ?
7- Où sont passées les casseroles ?
8 - Qui a dit que c'était impossible ?
9 -Pourquoi lundi ?
10- Que fait le chat chez les voisins ?
Avertissement: avant de commencer votre lecture, éteignez le gaz,(ça peut sauter ), éteignez le téléphone , asseyez- vous confortablement dans un bon fauteuil , n'oubliez pas vos lunettes et allez-y !
Il y a deux histoires: la mienne en 1 et celle de Vivi de Cateri en 2( elle n'a plus de blog mais elle vient souvent lire les nôtres )
(J'ai essayé de faire court ...pas la mèche non, le récit !)
N°1
Un soir d'orage ,où le bruit du tonnerre se mêlait à un plasticage ,près de la maison de Dumè, une ombre se faufilait , dans une ruelle du village sans se soucier des rigoles de pluie qui dégoulinaient le long des escaliers. Elle avait tort: elle glissa brusquement et se retrouva les quatre fers en l'air sous le regard ironique d'une vache qui s'abritait sous le hauvent de la mairie.
-"Porca miseria!"jure-telle (l'ombre :homme ou femme ;on n'en sait rien.elle porteuse cagoule)
C'est un lundi soir, car le lundi c'est le pire jour de la semaine pour beaucoup de gens .La preuve:
Le boum du plasticage fait sursauter l'ombre , manquant la faire chuter une seconde fois!
Toutes les fenêtres s'ouvrent , montrant des têtes hirsutes et ensommeillées :
-" Qui est-ce qui a sauté , cette fois-ci ?" s'interpellent les gens , d'une fenêtre à l'autre .
-" Ce doit être la grande gueule de Dumè"!
-" Non, ce n'est pas moi, ne t'en déplaise!"
-" C'est la maison du maire! C'est la maison du maire !"crie Petru, qui sait tout ce qui se passe , avant les autres.
-" Il n'y a pas de mort ? Bon ; alors, ce n'est pas grave! "
Et chacun va se recoucher .
L'Ombre , sort de l'ombre , et entre dans une maison proche. Elle trébuche encore une fois contre quelque chose .
-"Per dingulina !" jure-t-elle encore .Qu'est- ce que c'est que ça ? "
Sa main tâtonne vers l'interrupteur :
Elle découvre le grand-père allongé dans l'entrée .Que fait-il allongé dans l'entrée ?
-" C'est cet ivrogne ! il est encore soûl !"grogne-t-elleLe grand-père ronfle tout ce qu'il sait, d'un air béat, un relent de vin rouge, s'échappant de ses vêtements.
Sans plus se préoccuper de lui, l'Ombre se dirige vers la cuisine .
L'emplacement où se trouvaient les casseroles est vide; cela ne semble pas l'étonner.
Pire: elle esquisse un petit sourire satisfait.
Elle enlève ses chaussures détrempées, en met une dans le frigo:
-"Ah !ah ! il va se demander pourquoi il y a une chaussure dans le frigo demain ; ça lui fera les pieds!"
-" Les flics n'auront pas l'idée de chercher ici! " se dit-elle ,oubliant de refermer la porte de celui-ci.
Et elle va cacher l'autre chaussure dans la gamelle du chien.
Elle n'a toujours pas enlevé sa cagoule ,le suspense est terrible !
Qui est-ce ?
Elle monte à l'étage, ouvre toutes les portes .Elle voit le parapluie dans le lit conjugal :-" Mais que fait le parapluie dans ce lit? "C'est encore un coup de Saveriu !"
-" Zut! J'ai oublié de l'enlever en partant ! Il faudra que Saveriu trouve un autre moyen de m'avertir lorsqu'on a un rendez-vous urgent."
Vous avez compris que ce parapluie dans le lit conjugal est un message de Saveriu lorsqu'il veut contacter l'Ombre.
Au pied du lit, une bouteille d'eau vide:-"Pourquoi cette bouteille est-elle vide ? "
-"ça ,ce n'est pas Saveriu !" pense l'Ombre en se grattant la tête.
Ce n'est pas commode de se gratter la tête lorsqu'on porte une cagoule.j'espère que vous compatissez, en lisant ces lignes !! Pauvre Ombre .
-" Je sais ! C'est le chat qui a renversé la bouteille .D'ailleurs, il est où le chat ?"
"-Chez les voisins ", lui susurre une petite voix .
(Bon , ça va là, ne trichez pas ;il ne faut pas lui souffler les solutions !)
Le chat s'est en effet sauvé chez les voisins car il sait qu'il va avoir des comptes à rendre ,à la découverte de la bouteille vide .Il attend que l'orage passe.
-"Et la grand-mère ? Ou est la grand-mère ? " vous demandez-vous avec angoisse .
Nul ne le sait!
Et l'Ombre va se coucher .
Le lendemain matin , le village bruisse de rumeurs étranges et variées autour de la gendarmerie :
-" On a trouvé des casseroles accrochées à une corde autour de la taille du maire, qui lui aussi était accroché à une chaise dans la salle de la mairie"
-" Des casseroles ? Est-ce un message que les plastiqueurs ont voulu faire passer ? "
"-Peut-être une révolte des ménagères ?"les casseroles sont trop chères ? "
Mais non, voyons! L'adjudant de gendarmerie a dit que c'est impossible ! " déclare , péremptoire , Petru.(toujours lui ) -"
D'après l'adjudant, c'est parce que le maire traîne quelques casseroles depuis les dernières élections!
-"Alors, c'est symbolique ? "
-"Voilà, c'est symbolique!"
.
Pendant ce temps, non loin de là, dans un lit douillet , la grand-mère dort , l'âme en paix le parapluie sous le lit ,la bouteille vide sur le tapis , et la cagoule sous le matelas.Le grand-père , qui a fini par se réveiller ,commence seulement à se poser des questions ..;mais ça c'est une autre histoire ...
Et pour le jeudi en poésie, on parle de la maison du village, du quartier ...
N°2: l'histoire policière de Vivi : ( je me suis régalée à la lire:elle connaît bien l'âme corse!)
Un soir en Balagne.
Un soir d'orage, où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage, près de la maison de Dumè, tout s'éteignit.
- Et voilà!, coupure de courant, la totale, merci l'EDF!
Il ne restait plus que quelques minutes et j'allais savoir si les Ajacciens gagnaient. Merda!
- Sois poli Dumè, va chercher la lampe frontale et les bougies.
- Mais maman, ils vont peut-être passer en "ligue un" c'est important!
Flora, se dirige vers la fenêtre, tout le village est plongé dans l'obscurité. Pourtant il y a de la lumière du côté de la place.
- Dumè viens voir, il n'y a pas que l'orage, je crois qu'il y a un problème chez José!
- Oh non! dit Dumè en mettant sa lampe frontale, elle ne peut pas avoir fait cela !
- Quoi? Qui a fait cela !
- Rien, rien maman...
Dumè se gratte le menton.
- Tu sais quelque chose ? C'est un plastiquage ? Chez José ?
- Je ne sais rien maman.
Ils regardent par la fenêtre. Les éclairs déchirent la nuit avec une rare violence
- Vas-y Dumè, vas te renseigner. Après tout, tu es gendarme.
- Maman ! Je suis en vacances.
- Vas-y je te dis, c'est ton village, c'est le bar du village, José est un peu parent avec nous, par le frère du père de la fille de la nièce de sa cousine germaine.
Tu en profiteras pour passer chez ton grand-père. Regarde, quand ça éclaire, on voit que la porte de la maison est ouverte. Elle claque au vent, ce n'est pas normal.
- Bah! Ils auront oublié de la fermer à clef, la poignée est cassée.
- Vas-voir Dumè, je t'en prie, je suis inquiète.
- J'y vais maman, j'en profiterai pour écouter la fin du match sur le vieux transistor de babbo. Il doit certainement l'écouter dans la cuisine. Mammo veut regarder la télé en paix.
- Oh! Dumè, n'oublie pas José et quand tu reviens, tu m'expliques ce que tu as voulu dire avec " Elle n'a pas fait cela..."
- Maman, j'ai parlé pour rien.
- C'est cela, cause toujours, tu en as trop dit oui. Ayo !
Dumè hausse les épaules, écarte les bras en signe d'ignorance, ajuste la lampe frontale et sort sous une pluie battante.
Il traverse la rue en courant. Un miaulement plaintif arrête sa course.
Il dirige la lampe vers une petite boule de poils. C'est Diavolo, le chat de babbo. Il s'est réfugié sur l'appui de fenêtre de chez Pierrot.
"Que fait le chat chez le voisin?" Se demande Dumè.
Le matou est trempé et semble apeuré
- Oh! Diavolo tu as vu ton collègue Satan ? Dumè veut prendre le chat mais Diavolo s'échappe et décampe dans la rue.- Toi tu as quelque chose à te reprocher...
En approchant de la maison, Dumè entend la voix du reporter sportif qui commente la fin du match. Il va enfin savoir s'ils ont gagné. Tiens c'est quoi cette chaussure sur le seuil de la porte?
Il pousse la porte et se dirige vers la cuisine.
- Babbo, Mammo? Où êtes-vous?
Ils doivent être dans la salle, pense Dumè, ils doivent chercher les bougies...
Tiens ? Pourquoi la porte du frigo est-elle ouverte?
A ce moment, le reporter annonce la fin du match et la victoire de l'AJA. Cela se fête! Ils sont en première division!
Dumè prend deux bouteilles de bière dans le frigo. Tiens bizarre... une bouteille est vide. Mais pourquoi la bouteille est-elle vide ?
- Mammo? Babbo! Ils ont gagné.
Pas de réponse...
- C'est quoi ce lézard, où êtes-vous?
Dumè pose les bouteilles sur la table et traverse le couloir.
Il bute sur un corps étendu sur le carrelage!
-Babbo ! Pourquoi le grand-père est-il couché dans l'entrée ?
Il est inanimé.
- Babbo ! Tu m'entends ?
Dumè se penche, et pose son oreille sur la poitrine du vieil homme. Il respire, son cœur bat. Ouf! Il est vivant.
Dumè soulève son grand-père et le porte dans la chambre. il le dépose délicatement sur le lit. Babbo a une sacrée bosse sur le front !
Dumè braque sa lampe sur l'oreiller. Que fait le parapluie dans le lit conjugal?
Il file dans la salle de bain pour mouiller un gant de toilette qu'il pose sur l'hématome.
- Mammo! Mammo! je suis dans la chambre avec Babbo !
Rien, toujours pas de réponse.
Mais ou est passée la grand-mère ?
Dumè repart dans le couloir à la recherche de l'aïeule et glisse sur une chose toute molle. Il tombe lourdement sur le sol, le nez dans une chaussure.
- Pouah! dit-il en se relevant péniblement. Cette soirée est maudite. C'est un cauchemar, impossible de comprendre ce qui se passe ici.
- Qui a dit que c'était impossible ?
- Ah! Babbo, tu es revenu à toi. Que s'est-il passé ? Je t'ai trouvé inconscient dans l'entrée, mammo n'est pas dans la maison et pour achever le tout, je viens de glisser sur ce morceau de jambon !
- Comme moi... Il y a eu un grand bruit, une coupure de courant, j'ai glissé sur le jambon, je me retrouve dans mon lit avec un parapluie et un mal de crâne carabiné... Tu m'expliques fiston.
- Je crois que le bar de José a été plastiqué.
- Misère ! Il y a des blessés ? C'est grave ? Tu t'occupes de l'affaire ?
- Peut-être...Plus que tu ne crois...
- Comment ? Que veux-tu dire ?
- Dis-moi Babbo, Peux-tu m'expliquer trois choses ?
Un, pourquoi y-a-t'il du jambon dans le couloir de l'entrée ?
Deux, pourquoi y-a-t'il une chaussure à l'extérieur sur le seuil de la porte.
Trois, pourquoi y-a-t'il une chaussure à l'intérieur ?
- C'est le chat ! Où est mammo ?
- Quoi le chat ?
J'ai pris une bière dans le frigo, je dois avoir mal refermé la porte et le chat a dû le remarquer. Il est allé voler le morceau de jambon et il est passé devant moi, fier comme Artaban. J'ai fermé la porte du frigo et je l'ai suivi pour l'attraper en douce. Il est malin, il a détalé vers la porte d'entrée qui était ouverte. J'ai couru derrière et je lui ai balancé ma godasse sur le dos. Il a lâché le jambon et il a filé avec mon autre chaussure au cul. Tu connais la suite, j'ai glissé sur le jambon…
- Et la bouteille?
- Quelle bouteille?
- Une bouteille de bière vide dans le frigo.
- J'ai dû la ranger au frigo par distraction quand j'ai fermé la porte après le passage du chat... j'étais furieux...
- Et le parapluie? Tu peux m'expliquer pourquoi il est dans le lit ?
- Ne sais pas...
- Et mammo?
- Ne sais pas, elle regardait la télé. Oh gamin ! J'aimerais avoir les idées plus claires, si tu nous faisais du café. Fais chauffer de l'eau sur le gaz on le fera à l'ancienne.
Dumè ouvre la porte du buffet, l'armoire est vide !
- Oh babbo! Où sont passées les casseroles ?
- Hein ?
- Le buffet est vide.
- Alors là, je n'y comprends rien. Plus de casseroles, plus de mammo...
- Babbo, il faut que je te dise, si le bar de José a sauté, je pense que c'est mammo qui l'a plastiqué...
le grand-père reste bouche bée.
- Tu es devenu fou Dumè ?
- Pas du tout, Cela fait trois jours que je me demandais ce qu'elle mijotait. Je croyais, qu'elle allait mettre sa menace à exécution lundi prochain et je la surveillais.
Je ne sais pas pourquoi elle a changé le jour, sans doute à cause de l'orage.
- Tu me fais marcher, c'est encore une" macagne".(plaisanterie ) Une grand-mère ne plastique pas, voyons! Elle a 89 ans !
- Babbo je suis sérieux ! Je pensais la dissuader avant lundi et la disparition des casseroles confirme mes soupçons. Elle a dû les remplir d'explosifs... Faut-il te rappeler que Mammo fabriquait des bombes pour les résistants pendant la guerre ?
- Je ne te crois pas. C'est dingue! Ton métier te déglingue le cerveau. Pourquoi aurait-elle fait cela, José est un parent !
- Il y a trois jours, dans une discussion politique, José l'a traitée d'anarchiste et de coco devant les clients qui étaient au bar. Elle lui avait dit qu'elle ne voterait pas pour le maire actuel aux prochaines élections.
- On ne plastique pas pour la politique !
-Sauf que mammo a une dent (enfin, un dentier)... contre José depuis qu'il lui a refusé la vente des champs d'oliviers pour les vendre à un pinzutu.
- Ce n'est pas une raison!
- Tu oublies la mule !
- Quelle mule ?
- Celle que l'oncle de José devait au frère de mammo quand il a parié l'animal et qu'il l'a perdu en jouant à la contrée. Souviens-toi, ils n'ont jamais reçu la mule.
- Cette histoire est vieille de plus de vingt ans...
- Peut-être ... Mais lorsqu'il l'a traitée d'anarchiste, j'ai bien vu et entendu. Si les yeux de mammo avaient été des révolvers, José serait mort!
Elle a tendu le doigt vers lui, elle lui a dit qu'il avait dépassé les bornes. Qu'il allait regretter ses paroles et qu'elle lui donnait jusqu'-à lundi matin pour recevoir des excuses. Elle est partie en lançant une dernière menace: "Si tu maintiens ton injure, José, je te ferai avaler tes mots avec une soupe à la grimace".
- Elle ne m'a rien dit. Pourquoi lundi?
- Je lui ai posé la question, elle m'a répondu: Parce que ce sera son 'Lundi noir" et puis c'est tout.
J'ai essayé de savoir ce qu'elle allait faire, elle n'a rien voulu me dire. Tu sais comme elle est têtue.
- Qui est têtue ?
Les deux hommes sursautent et se retournent.
Mammo est devant eux, ses cheveux sont trempés.
Elle va dans la salle de bain et revient avec une serviette sur la tête.
- Mammo t'étais où ?
- Mado! Tu as plastiqué le bar de José ?
- Oh! le vieux c'est d'être tombé sur le crâne qui t'a rendu fada ?
Tu ferais mieux de rester au lit, le médecin arrive ! C'est toi qui l'a trouvé Dumè ? Il t'a appelé ? C'est toi qui l'a mis au lit ? Il va mieux ? Il m'a fait peur ce vieux fou!
Tu sais quoi? La foudre est tombée sur le bar de José !
Il y avait des bouteilles de gaz dans la cour et badaboum le bar a sauté ! Heureusement, il n'y avait personne dans le bar à cause du temps. José aidait Vévé à rentrer les vaches à l'étable. Il a eu de la chance !. Il s'en est sorti avec une belle trouille.
- Mammo, jure-moi que tu n'es pour rien dans l'explosion et que les bouteilles de gaz n'étaient pas tes casseroles trafiquées.
- Toi aussi tu es devenu fou ? C'est quoi cette histoire avec mes casseroles ?
Dumè et babbo montrent le buffet vidé.
- Ah les casseroles! Je les ai ôtées de l'armoire pour tout nettoyer. Elles sont dans le lave-vaisselle. Cette peau de fesse de chat a ramené une souris vivante dans la maison. Elle s'est réfugiée dans le buffet et elle y a "caguer" partout.
- Et le parapluie sur le lit ?
- C'est la souris ! Quand j'ai ouvert la porte du buffet elle a filé dans la chambre, sous le lit. J'ai essayé de l'attraper avec le manche recourbé du parapluie. Quand il y a eu un grand coup de tonnerre et la coupure de courant, j'ai dû le déposer sur le lit.
J'ai entendu babbo crier, je me suis précipitée dans le couloir et je l'ai vu là, allongé sur le carrelage, j'ai cru qu'il était mort.
J'ai eu peur, je ne te raconte pas.
J'ai filé au bar pour téléphoner aux secours et quand j'ai traversé la rue, j'ai vu que le bar flambait.
Heureusement pour José, la caserne des pompiers est à côté, ils arrivaient déjà. C'est leur médecin qui arrive pour ausculter babbo.
Tiens le voilà!
Soudain, l'électricité revient.
- Ah! Enfin ! Tout arrive en même temps, c'est bien !
Docteur, occupez-vous du vieux. Il déraille.
Pendant que le médecin s'occupe du grand-père, Dumè suit Mammo dans la cuisine...
- Tu a vraiment cru que j'avais plastiqué le bar ?
- Ben, après tes menaces, l'autre jour à l'encontre de José, avec ton caractère de coriace, ton passé de révolutionnaire et de résistante...
- Ayo! Dumè je ne suis pas si mauvaise que cela...
- Peut-être, tu avais quand même une petite vengeance de derrière les fagots ou je me trompe ?
Que tramais-tu pour lundi ?
- Awa ! Je retrouve le gendarme ! Bon mon capitaine, je passe aux aveux, je suis coupable d'avoir voulu me venger.
Tu sais que le bar est fermé le lundi. Ce jour là, José va manger le soir, chez Marie-jeanne. Elle me devait un service. Je me suis arrangée avec elle pour lui mettre une bonne purge dans la soupe... La vengeance est un plat qui se mange chaud aussi... Il aurait cavalé toute la nuit et peut-être encore le lendemain, l'affreux José...
- Mammo tu es ...diabolique. J'ai bien cru que j'allais devoir t'arrêter.
- Et quand bien même je l'aurais plastiqué... tu n'aurais rien dit. Tu es gendarme mais tu es Corse et je suis ta grand-mère!
- C'est toi qui le dis, mammo...
- Oh! Dumè, j'allais l'oublier, tu dois aller au bar, j'ai dit que tu étais là, ils t'attendent pour le constat, pour l'assurance et tout et tout. Pas la peine de faire déplacer tes collègues.
On s'arrange mieux entre nous. Pas vrai ?
Pendant que tu y es...
Dis à José qu'il pourra habiter chez nous le temps des réparations... Dis-lui bien que chez Mado le gîte est confortable et que la soupe est bonne!
- A vos ordres Madame.
J'espère que ce n'est pas encore un coup fourré.
- Que vas-tu encore chercher?
Affaire classée mon petit-fils ?
- Affaire classée mammo...
FIN.
PS. Avez-vous vu le chat ?
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Commentaires
Bonjour fanfan et bonjour vivi qui à participé de nombreuse fois(comme toi) à mes duels d'écritures, Je me suis régalé de vos deux histoires.
La corse à bien du talent ,pour ma part,je suis dans une période creuse d'imagination
Bonne semaine $$$
salut
ben dis donc tu as la fibre écrivaine en ce moment
Bravo Ajaccio qui monte en première division de football
bonne journée
Bien plaisante et couleur locale cette enquête traitée avec humour! Désopilante la grand-mère et sa canne!
Belle journée!
Cela ne m'étonne pas:il y a toujours eu des atomes crochus entre chats corses et bretons Bises
Merci mesdames pour ces toujours trop courts moments de lecture (et oui je suis gourmande!)...
Salut Fanfan. Ben, avec tout ça, je crois que l'esprit corse n'a plus, enfin, presque plus de secrets pour moi.
Bravo pour ce défi pétant! (56, c'est le Morbihan)
Bonjour Fanfan
Tout s'explique et même deux fois plutôt qu'une !
Je te souhaite un bon lundi et une excellente semaine.
Gros bisous.
Marishka
Ah dis-donc Fanfan tu nous a gâtés (ées) pour ce jeu ! Tu ne pouvais pas trouver mieux comme objets hétéroclites pour nous mener la vie dure. Maio grazia !
Quoi qu'il en soit , Bravo à toi et à Vivie, c'est du "Tonnaire" ! Si je peux me permettre
J'ai passé un savoureux moment à lires vos deux enquêtes.
Bises
Dominique
j'ai adoré les deux textes et le "ayo" qui ponctue tant de phrases ! ça chante à mes oreilles.
Fanfan tu as fait fort avec ton défi, j'essaye de lire le plus possible défi et de partourt c'est un véritable régal ! ...il faut que je continue ma lecture mais vraiment bravo et bravo a vous deux..j'y étais en Corse là il n'y a pas de doute !
bises
J'espère qu'il ne faut pas choisir entre les deux.... impossible ! quoi vou avez dit impossible ??? je viens de me régaler une fois de plus ! merci pour ton idée, depuis ce matin je lis un vrai bouquin policier !
Bisous et
BonjourJ'espère que tu as passé un bon weekendUne nouvelle semaine débute et d'autres défisQu'elle te soit agréableBisous/AmitiésLes faits inexpliqués constituent un vivier d'interprêtétions. Je je vois qu'en Corse la Vendetta fait rage. Le maire est ligotté sur sa chaise avec ses casseroles au derrière, le cabartier insultant est puni...Et le grand-Père, dans tout cela ?
quelle imagination et quel belle histoire ,on en prends pour ses sous
bon lundi
gros bisous
rosedesneiges
Tout à fait utiliser à bon escient ! Une pierre de plus au murs des talents de Fanfan
merci, je me suis bien amusée chez les Corses
Bisesss et bonne soirée ma Fanfa
Bravo, bravissimo! pour ces deux histoires corses!
quel punch, quelle tchatche!
Je me suis régalée...Un grand bravo à vous deux, Fanfan et Vivi ! Ici, dans les deux récits très pittoresques, on est sûr qu'on a une atmosphère et des personnages authentiques, hi hi ! Même plus vrais que nature, ils sont ! Non ? Les Corses sont tous comme ça ? Alors, on ne risque pas de s'ennuyer ! Jeunes ou âgés, quel dynamite, heu quel dynamisme ! Bises à vous deux.
Pour un premier débarquement en Corse, me voilà sérieusement initiée aux affaires de cet État et aux moeurs bien patentées. J'en suis ravie. Je découvre aussi les clés « les questions mystères qu'il fallait élucider ». J'ai adoré lire cette langue particulière du français. Mais je ne suis pas convaincue que mère-grand raconte toute la vérité :-))). Bravo pour ce jeu. Bon lundi.
un régal que ces deux histoires
j'ai vu un chat traverser la rue tout à l'heure mais est-ce lui?
bonsoir
C'était avec un grand plaisir; *oui effectivement , quand je l'ai lu j'ai trouvé amusant les ressemblances.Mais le babbo ivrogne, je l'ai vu dans plusieurs histoires ainsi que la mammo "terrible"!
J'ai bien ri en lisant ton histoire et quelques -autres; je te remercie beaucoup pour ta participation§ Bisous
Merci, là tu es en plein dedans!
Tiens ,je suis invitée à un mariage en août dans le Morbihan!
J'ai corsé le défi:mais tout le monde s'en est bien tiré et j'ai passé de joyeux moments à vous lire! Merci .Bises
Merci.
Vivi est bien rentrée dans l'ambiance corse. C'était sans doute un peu dur mais tout le monde s'en est bien tiré et moi aussi je me suis régalée à lire tous ces textes
Oui là tu étais vraiment en Corse!Bises
Non on ne doit pas choisir !(sinon en secret!)
Merci à toi aussi; Oui, c'est un vrai plaisir de lire tous ces textes.
Bisous
C'est excellent !
J'ai adoré les deux... On voit que vous connaissez bien à la fois ce qui est et ce qu'on a l'habitude de dire. :)
Merci à vous deux.
Il va falloir que je relise pour savoir où est le chat.
Chacun peut imaginer des rebondissements à son idée! oui , nous sommes en plein dans la vendetta surtout chez Vivi
Le grand-père cuve son vin !!
merci; je suis certaine que tu aurais fait aussi bien , connaissant tes talents de conteuse.
Bisous
Merci beaucoup!
L'atmosphére y est , en effet; les corses sont un peu comme cela ,oui! On a à peine exagéré.
Bravo pour le lapsus!Bises
Oui,là tu y es en plein surtout dans l'histoire de Vivi. Merci
Tu crois que grand-mère cache quelque chose? Mais non, mais non!
Et bien sur cette page là .... la Corse n'a pas fait les choses à moitié malgré les clichés que dis-je les médisances !!! Bravo à toutes les deux , j'ai lu tout à la suite, je crois bien que j'ai mélangé les deux histoires mais c'était pur jus !!! un plaisir considérable malgré les petits morceaux de plastic ici et là !! Bravo Commissaire Fanfan pour ce défi !! tu as sucité de belles recrues pour enquêter, je me suis amusée partout ... le papé à l'air d'avoir de sérieux problèmes de bouteille en majorité je ne sais s'il ne devrait partir en cure aux eaux Bonnes !! , il boit vraiment n'importe quoi... il est vraiment impossible !! Gros bizzzoux merci merci pour ce lundi joyeux ! félicite ta co écrivain c'est super !
hihi super ! bravo à tout le monde ! bisous et bon mardi :) et gros bisous à vivi si elle passe par là :)
MERCI!
Bien sûr , nous connaissons tout cela et on en a profité pour le texte!
Je crois bien que les clichés ont servi aussi à d'autres textes! Mais j'ai bien ri en passant sur les blogs; le sujet a bien inspiré les participantes.
Lechat court toujours apparemment!Bisous
Effectivement, c'était peut-être un peu long mais si tu a s ri c'est le plus important;J'ai l'impression que les copines se sont "éclatées " à faire cette enquête . j'en ris encore!
Pauvre "papé"! Un vrai ivrogne; Tu as raison ,il devrait faire une cure pour se remettre!!
Merci beaucoup! Bisous
JE n'arrive pas à voir l''image entière mais il me semble qu'il est en train d'être fiché !!
Le pauvre!!
Bravo à toutes les deux, qui mieux que vous peut décrire avec autant de justesse la société Corse et l'esprit de famille....;deux récits haletants et drôles, merci pour ce bon moment de détente.
Gros bisous à vous-deux
Effectivement nous étions aux premières loges!!
Merci et contentes de t'avoir amusé. Gros bisous
65VividecateriDimanche 27 Janvier 2013 à 14:56Merci Fanfan! Je me suis régalée avec ton histoire et merci d'avoir édité la mienne et pour les illustrations!!! BBien la fripouille! Dis-donc tu ne trouves pas que nous avons quelques ressemblances... dans nos histoires Cela m'a beaup amusée de participer. Je te fais de gros bisous de tout coeur et carpe diem!!! Sans plastiquage...Vivi.
66VividecateriDimanche 27 Janvier 2013 à 14:56
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Salut fanfan ! En venant lire la Corse on en a pour son argent.... Deux "séjours" romancés pour le prix d'un.... Bravo mesdames pour votre imagination fertile.... PS non pas vu le chat !!! Désolée... Bisous de jill et bon lundi chez les croqueurs