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Il neigeait
Il neigeait
On était vaincu par la tempête
Pour la première fois,
le chat baissait la tête;
Sombre jour, le boulanger arrivait lentement
Laissant derrière lui,son pot d'échappement .
Il neigeait.
L'escalier fondait en avalanche,
On savait qu'on aurait du pain sur la planche.
On ne connaissait plus écharpes ni chapeaux.
Hier c'était des gens et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les cornes ni le ventre
Il neigeait.
Les brebis s'abritaient dans la tente
De leur berger.Au bord des routes désertées,
On voyait des vaches à leur poste , gelées,
Restées debout, par miracle, cornes de givre
Manger de l'herbe blanche, essayer de survivre.
Brindilles, feuilles , gros mots mêlés aux flocons blancs, pleuvaient.
Les habitants, surpris par ce sale temps,
Voitures bloquées , coincés ,rêvaient des Marquises !
Il neigeait , il neigeait toujours .
Sur le verglas, des glissades impromptues
Leur rappelaient que l'hiver était saugrenu !
Cela vous rappellera sans doute "La retraite de Russie" de Victor Hugo , pastichée à ma façon
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Commentaires
2petitcapitaineVendredi 8 Février 2013 à 11:28prefere cela a "la retraite de russie"....Neige ?Pas ici ,pluie ça ici!
bisous pluvieux .
Sabine
moi je lui pique la bouteille de coca .... je bois que ça et je n'ai pas de diabète , ni de caries , ni de grosser avec mes 55 kg pour 1,66m .... donc dans mon cas je peux en boire ..... :p et rien pour l'ours! lolll
je passe te dire une bonne soirée ...ici la neige fondante tombe mais il annonce 5 cm pour demain car il va geler cette nuit ...
je te souhaite bonne fin de semaine ...ici beaucoup de gens sont partis en vacances la ville est morte ... tous partis au sky en France :)
ici c'est les congés de carnaval mais j'ai entendu que c'est pas les même date chez vous .....
prend soin de toi et que ta nuit soit douce et chaude ....
Quand la lune apparaît dans la brume des plaines,
Quand l'ombre émue a l'air de retrouver la voix,
Lorsque le soir emplit de frissons et d'haleines
Les pâles ténèbres des bois,Quand le boeuf rentre avec sa clochette sonore
Pareil au vieux poète, accablé, triste et beau,
Dont la pensée au fond de l'ombre tinte encore
Devant la porte du tombeau,Si tu veux, nous irons errer dans les vallées,
Nous marcherons dans l'herbe à pas silencieux,
Et nous regarderons les voûtes étoilées.
C'est dans les champs qu'on voit les cieux !Nous nous promènerons dans les campagnes vertes ;
Nous pencherons, pleurant ce qui s'évanouit,
Nos âmes ici-bas par le malheur ouvertes,
Sur les fleurs qui s'ouvrent la nuit !Nous parlerons tout bas des choses infinies.
Tout est grand, tout est doux, quoique tout soit obscur !
Nous ouvrirons nos coeurs aux sombres harmonies
Qui tombent du profond azur !C'est l'heure où l'astre brille, où rayonnent les femmes !
Ta beauté vague et pâle éblouira mes yeux.
Rêveurs, nous mêlerons le trouble de nos âmes
A la sérénité des cieux !La calme et sombre nuit ne fait qu'une prière
De toutes les rumeurs de la nuit et du jour,
Nous, de tous les tourments de cette vie amère
Nous ne ferons que de l'amour !Victor Hugo, Toute la lyre.
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coucou
attention coca fait grossirrrrrrrrrrrrrr
bisousssss