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L'homme et la mer ... hic!
LA course contre la montre a démarré;nous chantons vendredi et samedi; répétitions hier, ce soir ,demain ..
Quand vais-je passer une soirée tranquille à la maison !!
Arrivée des enfants aussi pour le week end de l'Ascension ...
Ne nous affolons pas!
Les anciens disaien qur pour l'Ascension même la poule ne retoure pas son oeuf:repos toute la jounée!!
Sur le journal d'hier , j'ai lu un fait divers qui m'a laissée ..comment dirais-je ... étonnée ..
Quoique...
Deux jeunes gens qui faisaient du surf , ont aperçu un bonhomme en train de se noyer au large d'Ajaccio,près de son bateau.
Ils se sont précipités pour le repêcher :
Les pompiers, arrivés sur les lieux, ont aidé au sauvetage et ont ramené le bateau qui en avait profité pour prendre le large :on le comprend!
Ils se sont aperçus que le noyé (ou presque) était soûl comme un polonais (heu..j'espère que les polonais ne m'en voudront pas )!
Il tenait une cuite carabinée!
Personne n'a su pourquoi, il avait décidé d'aller pêcher dans cet état , sans savoir nager!
Peut-être la boisson lu a donné une âme romantique tout à coup et il a décidé d'aller déclamer des vers au large ...
"Homme libre, toujours, tu chériras la mer !"
-hic !
"La mer est ton miroir ; "
-hic quoi c'est moi ça?
" tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,"
-" Mon âme? où est-elle mon âme ? "
Et le bonhomme se penche et plouf, dans l'eau
!
"Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer."
-" Hic! Dans le gouffre j'y suis ! Au secours! Hic! "
"Tu te plais à plonger au sein de ton image ";
-Hic, glouglou ..C'est pas dans mon image que j'ai plongé ..Hic! C'est dans l'eau !"
"Tu l'embrasses des yeux et des bras,"
-"Je n'embrasse rien du tout: hic au secours!!
"et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage"
-" Hic! C'est moi qui me plains , c'est pas mon coeur !Hic!A l'aide!
Ce grand romantique soûl s'en est bien tiré pour cette fois-ci; et sa barque aussi!
Pourtant elle n'avait pas bu, elle!!suite du poème de Baudelaire(les fleurs du Mal)
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !C'était le jeudi (spécial ) en poésie chez Pascale la tricotineuselink
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Commentaires
Bravo pour le poème revisité !
J'ai adoré !
Passe une belle journée, Fanfan, et pas d'affolement... Les enfants t'aideront s'il le faut.
Bisous.
Bonjour Fanfan, ah que c'est mélodramiquement droleje te souhaite un excellent ''pont'' de Pentecôte
Le Skybridge, pont belvédère de Langkawi en Malaisie,
est une passerelle piétonnière suspendue en courbe, situé dans un site protégé.
Ouvrage audacieux en acier, il se positionne à 700m d'altitude par rapport
au niveau de la mer et mesure 120 mètres.
Audacieux également par sa conception, puisqu'il n'est suspendu
que sur un seul pylône incliné.
Il est complété par deux belvédères reliés entre eux par un téléphérique,
le belvédère situé au sud-est de l'ensemble permet, également par un
téléphérique de rejoindre la vallée.
a bientotEt oui la mer n'est pas un tonneau il vaut mieux boire de l'eau pour l'affronter... . Douce bien sûr !!! Sinon ça s'appelle "une tasse"
Bravo pour cette illustration du poème de Lamartine à ta façon : pleine d'humour ! Bon courage pour le week-end de l'Ascension. je pars en Corse demain... Bisous
Ainsi voila donc ton coté poètique mis en évidence. Je trouve ces jeunes gens bien courageux.
Bon WE ma Fanfan et bises pour toiiiiii
Nettoue
Mais c'était pour désaouler qu'il se baignait. C'est bien connu, le sel fait vomir !!!
BISUS et beau WE.
J'aime bien la mise en scène du fait divers entrecroié avec la poésie. On dirait un sketch ! bravo. Et l'homme aime la mer, l'eau l'appelle !!:-) c'est ainsi quelque soit son état ! amitiés
Génial ! rattacher Baudelaire chantant la mer à celui qui chante à sa bouteille ! Hic ! S'il a bu la tasse, cela aurait dû le déssouler un peu, hic ....
Belle fin de semaineTu me surprant toujours avec ta facilitée d'écriture, de toute beauté.
Bye fanfan bonne soirée
Une bonne baignade ça dégrise, C'est une belle participation. Bonne fin de semaine en famille.
Un petit coucou pour dire que je vais un peu mieux du côté de mon genou , mais ma tension n’est pas bonne donc repos et médocs .Je te souhaite une bonne journée et un bon week-end, et oui je ne vais pas rester derrière mon ordi trop longtemps, je vais profiter de ce petit congé pour me reposer. Gros bisous et à lundi, Nadine
<link rel="File-List" href="file:///C:DOCUME~1NadineLOCALS~1Tempmsohtml11clip_filelist.xml">Merci; oui je peux compter sur eux! Et demain ,ils repartent tous et ce sera plus calme pour la chorale et le reste Bisous
bravo pour ta verve
Un passageBrrrrrrrrrrrrrrr,pas de chateaux de sablemais des igloos au littoral.Heureux d'être de retour chez moiet de remettre un petit coup de chauffage46JosetteDimanche 27 Janvier 2013 à 15:10Oh combien de marin combien de capitaine
Qui sont partis joyeux (hic !) pour des courses lointaine (C'est loin la côte ?
Sur le vaste océan (heu Méditerrannée)
à suivre
allez je t'aide moralement pour ce WE chargé
bisous
47JosetteDimanche 27 Janvier 2013 à 15:10Un autre texte sur la mer que j'aime beaucoup :
- Pierre de MARBEUF (1596-1645)
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
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le petit baudelaire expliqué réjouissant