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Rendez-vous
Hier, j'étais à Bastia au coeur de la tempête: la ligne de flottaison de ma voiture baissait dangereusement , en même temps que l'eau montait dans la rue.
J'ai reçu quelques vagues sur la voiture qui a résisté et n'est pas allée dans la mer qui voulait absolument l'emmener .
Ensuite, en ville, ce n'était pas mieux : une heure pour faire 500 mètres .
Je pensais arriver au fond du boulevard en ramant : j'allais sans doute rencontrer ma copine Monique qui, elle aussi , ramait peut-être dans l'autre sens ...Nous avions rendez-vous ...Elle m'avait dit:" on se verra sur la place Saint Nicolas au café des délices des sports."
Pour du sport, c'en était du vrai: il fallait gouverner la voiture avec attention , en regardant à babord et à tribord , pour surveiller la montée des eaux , ne pas s'approcher du caniveau sous peine de finir engloutie ou entraînée vers des endroits où je n'avais pas prévu d'aller : le vieux port.. la digue ..la mer ..
J'ai appris depuis, que ma copine , s'en est sortie ,elle aussi .
Finalement, je suis arrivée là où je devais aller : ça grimpait légèrement, donc j'étais sauvée . Je n'ai pas fini dans le port .
La tempête est partie et le soleil est revenu.Les petits oiseaux recommencent à cuicuiter ; c'est bon signe.Aujourd'hui, c'est la fête de tous les saints :alors fêtons-les:les oubliés, les négligés ,les démodés....
Je vous souhaite une bonne journée
Tags : tempete mer
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Commentaires
j'ai pensé à toi...tu as senti comme ça t'aidait ??? c'est pire qu'en Bretagne parfois chez toi !
contente de te savoir à l'abri maintenant
bizzzzzzzzzzzzzz Fanfan
? tu es jalouse de la météo en Belgique? on a le même temps ici mais pas avec le vent juste plein de pluie ....
pauvres palmiers !
un petit bonsoir ...
4petitcapitaineJeudi 1er Novembre 2012 à 23:31Qui qui dit qu'en bretagne ,il fait mauvais?A part les gdes marees,nous avons un temps tres agreables!
Tout ça pour ne même pas voir ton amie ???Tu as gagné tes galons de marin !Je passe te dire "bonne et douce soirée " ...
j'ai pas eu beaucoup de temps ce jour ....
bisous et a demain ....
et je te laisse avec quelques phrases de ce cher- Victor HUGO (1802-1885)
Novembre
Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;
et la saison des roses est bien vite écoulée.
SADI.
Quand l'Automne, abrégeant les jours qu'elle dévore,
Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore,
Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu,
Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles,
Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles,
Comme un enfant transi qui s'approche du feu.
Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne,
Ton soleil d'orient s'éclipse, et t'abandonne,
Ton beau rêve d'Asie avorte, et tu ne vois
Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée,
Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée
Qui baignent en fuyant l'angle noirci des toits.
Alors s'en vont en foule et sultans et sultanes,
Pyramides, palmiers, galères capitanes,
Et le tigre vorace et le chameau frugal,
Djinns au vol furieux, danses des bayadères,
L'Arabe qui se penche au cou des dromadaires,
Et la fauve girafe au galop inégal !
Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes,
Cités aux dômes d'or où les mois sont des lunes,
Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel,
Tout fuit, tout disparaît : - plus de minaret maure,
Plus de sérail fleuri, plus d'ardente Gomorrhe
Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel !
C'est Paris, c'est l'hiver. - A ta chanson confuse
Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse.
Dans ce vaste Paris le klephte est à l'étroit ;
Le Nil déborderait ; les roses du Bengale
Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ;
A ce soleil brumeux les Péris auraient froid.
Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue,
Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue.
- N'as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor
Quelque chose à chanter, ami ? car je m'ennuie
A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie,
Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d'or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ;
Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes,
Entre mes souvenirs je t'offre les plus doux,
Mon jeune âge, et ses jeux, et l'école mutine,
Et les serments sans fin de la vierge enfantine,
Aujourd'hui mère heureuse aux bras d'un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines,
Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ;
Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté,
Et qu'à dix ans, parfois, resté seul à la brune,
Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune,
Comme la fleur qui s'ouvre aux tièdes nuits d'été.
Puis tu me vois du pied pressant l'escarpolette
Qui d'un vieux marronnier fait crier le squelette,
Et vole, de ma mère éternelle terreur !
Puis je te dis les noms de mes amis d'Espagne,
Madrid, et son collège où l'ennui t'accompagne,
Et nos combats d'enfants pour le grand Empereur !
Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille
Morte à quinze ans, à l'âge où l'oeil s'allume et brille.
Mais surtout tu te plais aux premières amours,
Frais papillons dont l'aile, en fuyant rajeunie,
Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie,
Essaim doré qui n'a qu'un jour dans tous nos jours.Je vois qu'en Corse il fait aussi beau que chez nous ! Les voitures ne naviguent pas encore malgré le déluge qui noie le paysage depuis plusieurs jours, et le vent !
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Coucou Fanfan ; je crois que je sais avec qui tu avais rendez-vous ; elle me l'avait écrit ,....
Nous avons vu ces tempêtes à la télé et un bateau de la SNCM très endommagé dans le port de Marseille.
Mais je n'ai jamais cru que tu allais t'aventurer à Bastia .
Mince , ça a dû être super stressant ; une chance que vous êtes rentrées saines et sauves toutes deux .
Prends bien soin de toi !!!! Gros bisous et à bientôt .
Francine.