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Tout n'est qu'illusion
Ce matin, nous sommes allés à Chambéry ; j'ai acheté un lapin en chocolat , pour offrir à une petite fille.
Faire 45 km pour acheter un lapin , c'est insensé, n'est- ce pas ?
La vérité c'est que nous y sommes allés pour chercher un déguisement( par pour moi ).
Le coffre de ma voiture est plein à ras bord ; comment mettre ce que je venais d'acheter ?
Nous avons tout déballé et tout rangé à nouveau: miracle : nous avons réussi à tout caser.
Pendant ce temps, le lapin au chocolat tout mignon, s'est retrouvé complètement écrasé !
Comment faire: j'ai essayé de lui redonner une forme , non pas humaine mais lapinesque : impossible.
Il ne restait qu'une solution : le jeter ? Vous n'y pensez pas ?
Je me suis dévouée: vous connaissez mon bon coeur; j'ai commencé à manger un bout de lapin , j'en ai distribué autour de moi et le reste , j'ai eu le malheur de le mettre sur mes genoux .
Comme par hasard, la température a augmenté aujourd'hui.
Le pauvre lapin , n'a pas supporté cela: il a commencé à fondre sur mon pantalon .
Lorsque je m'en suis aperçue, c'était trop tard : j'en avais partout .je ne vous raconte pas le nettoyage , du moins , l'essai de nettoyage car plus j'essuyais, plus il y en avait.
Je me suis changée en arrivant et j'ai mis le lapin, du moins ce qui en restait , dans le frigo .
J'espère bien manger la bouillie infecte mais délicieuse , un peu plus tard: dévouée jusqu'au bout!Tout n'est qu'illusion ..même les lapins .
C'est le sujet du "casse-tête de la semaine " chez Sherry
Tags : lapin, illusion, chocolat commence, moins
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Commentaires
t'es vraiment fan de chocolat là! je sais où te conduire si tu viens en Belgique :)
mais tu feras une crise de foie!
Passe un doux dimanche
ici pas de pluie mais un ciel blanc laiteux ....
bisous et porte toi bien
- Émile VERHAEREN (1855-1916)
La joie
Oh ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encor
Et la vie éveillée est d'un parfum si fort
Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.
Soyez remerciés, mes yeux,
D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux,
Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ;
Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ;
Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils
Pendus au long du mur, près des roses trémières.
Soyez remercié, mon corps,
D'être ferme, rapide, et frémissant encor
Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ;
Et vous, mon torse droit et mes larges poumons,
De respirer, au long des mers ou sur les monts,
L'air radieux et vif qui baigne et mord les mondes,
Oh ces matins de fête et de calme beauté !
Roses dont la rosée orne les purs, visages,
Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages,
Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !
A l'heure où l'ample été tiédit les avenues,
Je vous aime, chemins, par où s'en est venue
Celle qui recélait, entre ses mains, mon sort ;
Je vous aime, lointains marais et bois austères,
Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre
Où reposent mes morts.
J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre.
Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres,
Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir,
Vous devenez moi-même étant mon souvenir.
Ma vie, infiniment, en vous tous se prolonge,
Je forme et je deviens tout ce qui fut mon songe ;
Dans le vaste horizon dont s'éblouit mon oeil,
Arbres frissonnants d'or, vous êtes mon orgueil ;
Ma volonté, pareille aux noeuds dans votre écorce,
Aux jours de travail ferme et sain, durcit ma force.
Quand vous frôlez mon front, roses des jardins clairs,
De vrais baisers de flamme illuminent ma chair ;
Tout m'est caresse, ardeur, beauté, frisson, folie,
Je suis ivre du monde et je me multiplie
Si fort en tout ce qui rayonne et m'éblouit
Que mon coeur en défaille et se délivre en cris.
Oh ces bonds de ferveur, profonds, puissants et tendres
Comme si quelque aile immense te soulevait,
Si tu les as sentis vers l'infini te tendre,
Homme, ne te plains pas, même en des temps mauvais ;
Quel que soit le malheur qui te prenne pour proie,
Dis-toi, qu'un jour, en un suprême instant,
Tu as goûté quand même, à coeur battant,
La douce et formidable joie,
Et que ton âme, hallucinant tes yeux
Jusqu'à mêler ton être aux forces unanimes,
Pendant ce jour unique et cette heure sublime,
T'a fait semblable aux Dieux.Mettre du chocolat fondu dans un frigo ! Jamais ! Cela donne un goût affreux. Tu aurais mieux fait de le garder dans une pièce à la température ambiante. J'ai eu une très mauvaise expérience avec une tablette de chocolat (non entamée) qui avait fondue sur mon tableau de bord et que j'avais cru récupérer en la mettant au réfrigérateur. Elle était immangeable !
clio: il était moins bon après le frigo !
Margareth: tu as raison! Je n'aurais pas dû le mettre au frigo: heureusement qu'il n'en restait pas beaucoup
E Lobo: merci pour ce beau poème; Si je viens en Blegique je te demanderai l'adresse et j'apporterai un médicament contre les crises de foie!
Merci dom et pépère
Bises à touteset tous
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Coucou Fanfan ; même les lapins subissent les aléas de notre météo !
J'espère que le chocolat sera encore bon -;)))
Gros bisous et bon weekend.
Francine.