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Je suis rentrée dans mon île de beauté défigurée par des incendies . Mon village n'est pas concerné car je suis dans le centre.
Comme a dit Lucie à son petit frère :
-"Quand mammò (mamie ) est là, ce sont les vacances.Quand elle s'en ira, l'école recommencera".
Jutte n'était pas au courant:
Aujourd'hui, pas de courant.
Elle s'est levée en courant,
Petit déjeuner, douche en courant,
Ordi,meringues en courant.
Après le temps, elle court,
Avant de s'arrêter tout court.
Son cerveau fait des courts circuits,
Ses neurones vont être cuits.
A courir ainsi de tous côtés,
C'est sûr ,les plombs vont sauter .
Jutte, il est temps de respirer,
Sinon ,la pile va sauter !
C'est une élève un peu survoltée qui arrive dans la cour de récré de Jill Bill
Nous avons une coupure de courant toute la journée à cause des travaux d'EDF
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Les Cabadouche , François et Marie, à la barre des croqueurs de mots pour cette quinzaine, nous propose le défi suivant :
Marie a trouvé dans une brocante, cette élégante estampe qui apparemment évoque une histoire mystérieuse... Qui sont ces personnages ? Que disent ils ? Que vont ils faire ? A vous de nous le raconter.(J'ai rectifié : le csion: c'était le casino)
Mr Mandarin et madame mandarine sont sortis de leur palais en catimini lorsque tous les domestiques dorment et rêvent à la révolution (Mao était déjà né ).
Mme Mandarine :
-Mon cher , est-ce bien utile d’emmener les chiens avec nous ?
Mr mandarin : tout l’animal est dans l’homme, mais tout l’homme n’est pas dans l’animal.
Mme mandrine :
-C’est bien beau , mais c’est le chien qui me tire, et pas moi qui tire le chien.
Mr Mandarin :
-Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.
Mme :
-Mille lieues ? Mais tu as perdu la tête mon cher ! Il faut que nous soyons rentrés avant le jour.
Mr :
-La nature fait les choses sans se presser et pourtant tout est accompli.
Mme :
-J’en ai marre de tes citations.Tu n’es pas Lao Tseu tout de même !Ou m’emmènes-tu ?
Mr :
-La plus grande révélation est le silence. Mais ,à part cela, nous allons au casino, incognito et les chiens , c’est pour notre sécurité.
Mme :
-Chic alors ? Mais est- ce bien raisonnable ?
Mr :
-L’homme qui ne tente rien ne se trompe qu’une fois ;mais trop loin à l’est , c’est déjà l’ouest.
Mme :
-Arrête de pontifier et parle du mandarin clair en net.
Mr :
Nous allons à Macao,nous éclater ;Je te promets que nous rentrerons à temps par le bateau de 2 h du matin
Mme :
-Ah ! Là je te comprends. !
Mr:
-Mais celui qui a inventé le bateau a aussi inventé le naufrage
Mme :
-Oh ! Non !Voilà que ça le reprend !
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Le gâteau n'était pas assez exceptionnel
Pour grimper aux arbres
C'est l'avis des trois petits cochons et du grand méchant loup.
Pas de quoi se rouler par terre non plus.
Il vaut mieux faire une petite sieste tiens
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Je ne sais pas qui est Orval
Mais quelqu’un m’en a dit du mal.
Il paraît qu’il a un regard cyclonal
Une voix sépulcrale,un air zonal
Je ne sais pas qui en veut à Orval .
Quelqu’un m’a dit qu’il est vagal
Qu’il fume souvent du mescal
Et possède une allure paradoxale.
Voulez-vous vraiment connaître Orval ?
Vous ne craignez pas son ton guttural ?
Monter dans son auto un peu bancale ?
Zut , voilà que j’en dis du mal !
C'est un élève un peu bizarre qui arrive dans la cour de récré de Jill Bill
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Domi à la barre du navire des "croqueurs de mots " nous avait proposé d'écrire une lettre pour la t Valentin . Il y a eu 22 lettres . Ma lettre est arrivée en tête des votes .Et pourtant,il y avait de belles lettres . Bravo à toutes les participantes.Je remercie celles qui ont voté pour ma lettre .
Les mots en gras sont des mots imposés.
Mon amour
Je t’écris de ma cellule de nonne , assise sur une chaise dure, les chaussettes aux pieds car il gèle .La mère supérieure est radine ; elle ne veut pas chauffer nos chambres et il fait toujours froid ici.
Te souviens-tu de notre première rencontre ?
Tu es venu dire la messe, un dimanche où le vieux curé avait la grippe, et lorsque nos regards se sont croisés : le feu de l’enfer s’est emparé de nous . Tu étais si beau , avec ta chasuble dorée que j’en ai oublié le Pater Noster.
Il me semble , que le petit Jésus sur sa croix, m’a fait un clin d’œil : il est moins sévère qu’on veut bien nous le faire croire .
Nos rendez-vous secrets dans le confessionnal , me réservent toujours des surprises. Ta voix de velours m’ensorcèle et me promet une vie de plaisirs défendus. Nos baisers ardents ont un goût de bonbons à la menthe.
J’éprouve une immense gratitude envers le ciel qui t’a envoyé , tel un ange , sur l’autel de mon église.
Je ne veux plus réfléchir : je quitte le couvent des oiseaux, sans regrets,
demain dès l’aube , à l’heure où blanchit la campagne , et à nous la belle vie en amoureux
Ne me fais pas attendre : ne sois pas en retard aux matines , sinon, je prononce les vœux définitifs.
Ta nonne qui t’aime
Sœur sourire
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