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La cabane dans le Far West : défi N°130
Lorsque je vois des enfants dire : "je m'ennuie", l'été quand ils sont privés de jeux électroniques , j'ai envie de leur donner un coup de pied , bien placé .
Cela ne se fait pas: donc je leur suggère d'aller faire une cabane dans le maquis , comme l'ont fait , des générations d'enfants avant eux.
Avec ma meilleure amie d'enfance, nous lisions beaucoup de livres illustrés (maintenant on dit" BD") ,qui traitaient d'indiens , de trappeurs et de cow-boys , dans les grandes plaines du far west et du Canada.Cela nous avait donné l'idée de construire un wigwam .Nous n'avions pas de peaux de bisons hélas : c'est une denrée rare dans la maquis corse.
Nous aurions pu les remplacer par des peaux de sanglier . Mais , étant anti-chasse , déjà, nous avons opté pour des branchages divers et variés.
Nous avons d'abord, pris en catimini, Nous avions bien étudié le problème!une hache dans ma cave , une scie , une pioche,de la ficelle, un marteau et des clous.
Nous nous sommes attaquées à la construction , sans hésitation ni crainte. Forcément, avec notre détermination , la cabane serait extraordinaire .
Nous avons réussi à planter quatre piquets ;nous avons ensuite attachés des bois en travers pour faire le toit . Nous avons déposé et attachés des branches par dessus . Nous avons essayé de faire les murs toujours avec des branches . Nous étions très fières de notre construction.
Cela s'est passé sur une bonne semaine .
Enfin, nous avons pu emménager dans notre cabane : nous l' avions auparavant , meublée sommairement en récupérant de vieux "meubles" par ci par là ...
Nous étions les reines du monde, dans notre "chez nous : nous nous imaginions , non pas dans le maquis , mais là-bas dans les vastes plaines du Tennessee... Il nous semblait même entendre les indiens et les bisons pousser des cris autour de notre cabane .
En vérité, ce n'était que des gens qui parlaient fort et des vaches qui appelaient leur petit. Mais qu'importe . Nous étions loin ....
Hélas, quelques jours plus tard, la jolie cabane, témoin de notre travail acharné en plein mois d'août, s'est écroulée sur nos têtes , au cours d'un bel orage .
Adieu, veaux , vaches, bisons et indiens !
Mais nous avons recommencé l'année suivante ! Lorsque je vois aujourd'hui, le lieu où nous faisions notre cabane, je me dis que nous avions beaucoup d'énergie à dépenser et beaucoup d'insouciance devant le danger !
Te souvenir d'enfance est remonté à la surface , grâce à Lénaïg qui nous demande de parler d'évasion pour ce défi des "croqueurs de mots.
Tags : avons, cabane, maquis, indiens, etions
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Commentaires
Tu parles juste Fanfan...même avis pour les coups de pieds qui se perdent ! mais maintenant plus consciente de tous les dangers culpabilisée par "le principe de précaution" je n'oserai plus proposer à mes petites de partir seules en forêt...
quels bons souvenirs que cette vie que tu as vécu entre les indiens et les bisons.
Coucou Fanfan ! Merci de nous replonger dans l'enfance et de nous faire nous évader dans le maquis corse avec toi ! Faute de bisons, il y avait les vaches ! Brave cabane, construite avec gros efforts et amour (grosse prise de risque avec l'utilisation des outils), brave cabane qui a tenu jusqu'à l'orage. Savoureux moment de lecture, bravo ! Bises !
Bonjour Fanfan,
Tu as parfaitement relevé ce défi. que de souvenirs d'enfance ces cabanes. Mais qui
je pense se perds un peu de nos jours, dommage.
Bises amicales.
Henri.
Merci ma Fanfan pour ces souvenirs d'enfance. Les cabanes, j'étais la reine... mais pas n'importe où. Dans un pommier du terrain familial. Être perchée me sécurisait....!!!!! Elle a été vendue avec la parcelle de terrain nécessaire à des améliorations de la maison de famille qui se trouvais alors, dans les Yvelines. Bises et bon lundi. ZAZA
6jean paulLundi 22 Septembre 2014 à 13:43le mien (clément) que tu connais pareil si il n'est pas sur ses jeux il s'ennuie c'est vrai pas de jardin chez lui ni chez nous heureusement l'été il va au centre aéré qui font des sorties dans les bois en groupe pour moi je réverai d'une cabane dans le maquis ou j'y serai entouré de belles femmes en petite tenue hi hi (je réve! chutt!) si le soleil perce un peu ce matin les températures sont bien fraiches chez moi par rapport a la semaine dernierre bon aprés midi basgi a prestu. jean paul
Les enfants d'aujourd'hui, lorsqu'ils sont privés des écrans habituels, savent aussi construire de ces cabanes... la plus jeune fille de ma fille aînée s'est approprié le dessous de l'escalier extérieur chez ses parents... c'est là qu'ils vont la chercher quand ils se demandent où elle est. Dans sa "cabane" à elle, bien sûr. :)
Passe une douce journée Fanfan. Bisous.
Ah mais de nos jours on fait tout ça sur notre tablette ;) On ne se mouille pas trop, on ne risque pas d'être foudroyé, pas de glissement de terrain etc ... la tablette sert à tout ;)
Bisous Fanfan et merci de nous avoir offert ce petit moment d'évasion ;)
Domi.
Retour vers le passé avec toi ! J'ai bricolé aussi quelques cabanes improbables et pas forcément dehors. Je me souviens avoir transformé ma baignoire de bébé en canoé et je pagayais dans ma chambre avec un balai me semble-t-il !!!
merci pour cette évasion dans le pays de l'enfance et des cabanes de bric et de broc. maintenant on achète les cabanes dans le meilleur des cas en kit et souvent ce sont les adultes qui se substituent aux enfants et qui jouent leurs rôles ...
nous étions à la fois plus libres et moins libres. Le principe de précaution est sans doute excessif mais des accidents tragiques arrivaient aussi.
Ce qui me consterne, c'est l'inactivité physique qu'engendre très tôt l'usage de tous ces joujous électroniques.
bises et belle journée
Tu m'as rappelé mes propres tentatives, il y a bien longtemps à Ifrane au Maroc en plein hiver sous la neige! Enfin, chacune a son petit teppee dans la tête!
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Ah oui les enfances passent et ne se ressemblent pas, le bon vieux temps pour nous, merc fanfan, bises