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J'ai eu envie de continuer la ronde des bébés initiée par Chic link , continuée par Oxygène link, par Marité link et d'autres ; Je sais ...je sais ..en vieillissant, on retombe en enfance ...
Alors j'assume:
A part le chat, rien à dire..heu ..mes chaussons ?
Avec ma grand soeur: j'ai la houppette bien sûr!!
Avec mes parents: admirez le béret de mon papa et ses chaussures!!
J'ai toujours la houppette !!
Quelques années plus tard :Avec mon petit frère: J'ai perdu ma houppette mais j'ai un noeud :je suis certaine qu'il vous épate!!
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Chez le pharmacien :
A la pharmacie, la vendeuse dit :
- Nous avons des shampooings pour les cheveux gras, des shampoings pour les cheveux secs, des shampoings pour les cheveux normaux...
Le client lui répond :
- En avez-vous pour des cheveux sales ?
Définition :
Le mariage est comme un mirage dans le désert : palais, cocotiers, chameau.
Soudain tout disparaît.
Et il ne reste plus que le chameau.Un peu en retard:
Une mère entre dans la chambre de son fiston :
- Jacques, réveille- toi !
- Non maman.
- Il faut que tu te réveilles pour aller au lycée.
- J'veux pas y aller.
- Allons ! Ne fait pas l'enfant. Réveilles toi !
- Nan. Ils sont tous méchants là bas. Je veux pas y aller.
- Allons ! Réveille- toi ! Tu es quand même le proviseur.Idée reçue: en Corse, les femmes restent à la maison :(très court)
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Pour le casse-tête de la semaine, Lajemy link nous demande de vider notre sac!!
Demander cela à une Corse :il faut oser !! On ne vide pas son sac comme ça chez nous!!
Il faut au moins une arme sur la tempe ..ou un besoin urgent de chercher quelque chose ...par exemple un portable qui sonne désespérément .. Comment résister à l'appel d'un portable le soir au fond d'un sac?
Je me sens tout à coup devant un cul de sac:
Comment vais-je remplir mon contrat sans en dire trop? Je me sens obligée de parler sinon Lajemy va se fâcher tout rouge !! Elle me prend par les sentiments..
-" Elle craque, ça y est ... elle va parler "se dit-elle , réjouie , d'avoir réussi à me faire mettre à table .
Mais il ne faut pas qu'elle s'imagine que l'affaire est dans le sac !! Loin de là!!
Il y a encore du chemin à faire , de la table à mon sac ....Oh! lala!! Je suis en train de m'embrouiller dans un sac de noeuds !Je ne sais pas comment je vais m'en sortir pour réussir à parler sans parler ...
J'ai déjà prévu un billet de bateau pour partir si cela commence à sentir le brûlé ... à condition que les bateaux ne soient pas en grève ..
Vider mon sac, vider mon sac..mais cela demande réflexion ... C'est pour cela qu'il me faut en permanence un petit bloc-notes en plus des petits papiers divers et variés que je passe mon temps à chercher...
.Quoi une cartouche? Non! Non! Ce n'est pas moi qui l'ai mise dans mon sac ! Pourquoi voulez-vous que je mette une cartouche( sauf si c'est la dernière), parmi un tube de rouge à lèvres qui commence à rancir par manque d'utilisation , dde deux tubes de baume pour les lèvres , et d'un tas de petites choses .. qui me servent accessoirement?
Non , je ne parlerai pas! Je ne viderai plus mon sac, na!!
Non mais ! L'omertà vous connaissez?
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Défi de Brunô:
Dimanche matin , l'été à 11 heures ,la boulangerie place de l'église
une longue file d'attente ,une vieille dame qui essaie de resquiller
une mère de famille n'en finit plus de choisir des gâteaux
Un homme envoyé par sa femme ne sait pas quel pain acheter
Choisir un narrateur dans la file d'attente ou un autre personnage et écrivez votre récit
Chez moi, il n'y a pas de boulangerie .Même à la ville , il n'y a pas de longue file d'attente devant les boulangeries ; la première fois que j'en ai vue une devant une boulangerie, sur le continent, j'ai cru qu'il y avait un problème ...Cela ne va pas être facile ..
Mais qu'est-ce que je fiche à cette heure-ci ,à faire la queue , pour acheter une baguette !Pourquoi ai-je écouté ma fille qui m'a dit:
-"Maman, puisque tu n'as rien à faire (comment ça rien à faire ? et mon blog alors?), tu veux bien aller m'acheter le pain au village ; tu sais c'est la boulangerie qui est sur la place de l'église , la meilleure! Toi qui aimes le bon pain , tu seras contente!"
Comme je ne sais rien refuser à ma fille, j'ai accepté innocemment , pensant être de retour dans le quart d'heure .Arrivée devant la boulangerie , j'ai failli faire demi-tour: Cinq personnes attendaient sur le trottoir et autant dans le magasin!
-" Ils sont dingues les gens ,avec cette chaleur,ils n'ont rien d'autre à faire que poireauter pour un bout de pain? "
Finalement j'ai pris ma place et j'ai attendu.
Un bébé hurlait dans les bras de sa maman qui le secouait comme un prunier pour le calmer .Une petite vieille avec un grand chapeau , s'en est approchée et a commencé à faire des guiliguilis pour le calmer . Le bébé lui a arraché le chapeau et l'a mis dans sa bouche !
La vieille dame a essayé de récupérer son bien ,un peu malmené ; cela fait, elle en a profité pour avancer de deux places sous le prétexte que son chapeau était en danger !
Pendant ce temps , dans la boutique, la boulangère était aux prises avec une mère de famille flanquée de deux marmots sauteurs , qui n'en finissait pas de se décider à choisir ses gâteaux!
Les gamins s'amusaient à barbouiller la vitrine avec leur salive,sous les yeux furibonds de la marchande qui souriait jaune , suant à grosses gouttes.
Un vieux bonhomme marmonnait dans son coin:
-" Mais qu'est-ce qu'elle m'a dit d'acheter? Oh! lala! J'ai oublié !!Une baguette? Un pain rond? un pain complet? Je vais encore me faire sonner les cloches!! "
Moi, je commençais à m'énerver en silence , comme les gens qui attendaient aussi,;j'avais envie de faire manger le chapeau à la mamie, de tirer les oreilles des diablotins , de mettre la maman dehors avec une tarte sur la tête ,et de donner un pain de chaque sorte au pépé en le renvoyant chez sa femme .
Mon téléphone a sonné .C'était une copine:
-"Tu vas bien?"
-" Non ça va mal , je crois que j'ai la gale, c'est très contagieux tu sais !"
Je sentis un remue-ménage devant moi: Tout à coup la mère de famille était très pressée , elle choisit ses gâteaux en quelques secondes, le pépé demada un pain :-" n'importe lequel , aucune importance " dit-il et la mamie faillit passer par dessus lui ,pour aller plus vite. En un rien de temps ce fut mon tour!!
J'achetai mes baguettes, hilare en faisant un clin d'oeil à la boulangère qui fut prise d'un fou rire libérateur!
Mais la prochaine fois , ma fille ira elle-même acheter son pain .
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Pour le jeudi en poésie de Brunô:link
Les éléphants
Le sable rouge est comme une mer sans limite,
Et qui flambe, muette, affaissée en son lit.
Une ondulation immobile remplit
L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite.Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus
Dorment au fond de l'antre éloigné de cent lieues;
Et la girafe boit dans les fontaines bleues,
Là-bas, sous les dattiers des panthères connus.
Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile
L'air épais ou circule un immense soleil.
Parfois quelque boa, chauffé dans son sommeil,
Fait onduler son dos où l'écaille étincelle.Tel l'espace enflammé brûlé sous les cieux clairs,
Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes,
Les éléphants rugueux, voyageurs lents et rudes,
Vont au pays natal à travers les déserts.D'un point de l'horizon, comme des masses brunes,
Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit,
Pour ne point dévier du chemin le plus droit,
Sous leur pied large et sur crouler au loin les dunes.Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps
Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine;
Sa tête est comme un roc et l'arc de son échine
Se voûte puissamment à ses moindres efforts.Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche,
Il guide au but certain ses compagnons poudreux
Et, creusant par derrière un sillon sablonneux,
Les pèlerins massifs suivent leur patriarche.L'oreille en éventail, la trompe entre les dents,
Ils cheminent, l'oeil clos. Leur ventre bat et fume,
Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume,
Et bourdonnent autour mille insectes ardents.Mais qu'importent la soif et la mouche vorace,
Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé?
Ils rêvent en marchant du pays délaissé,
Des forêts de figuiers où s'abrita leur race.
Ils reverront le fleuve échappé des grands monts,
Ou nage en mugissant l'hippopotame énorme,
Où, blanchis par la lune et projetant leur forme,
Ils descendaient pour boire en écrasant les joncs.Aussi, pleins de courage et de lenteur, ils passent
Comme une ligne noire, au sable illimité;
Et le désert reprend son immobilité
Quand les lourds voyageurs à l'horizon s'effacent.Leconte De Lisle (originaire de l'ïle de la Réunion et enterré dans le cimetière marin de St-Paul de la Réunion )
Voir aussi l'article chez Jeanne "Fadosi" link : "Eléphants en miroir"
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