• Il fait -3 ce matin , près de Manosque. Alors...

    Richelaine a mis sa petite laine,

    Son bonnet et ses mitaines,

    Sa doudoune et ses bas de laine.

    Elle est prête  pour aĺler au marché.

    En chemin,elle a rencontré

    Son copain, le gros René.

    Ils ont voulu s’embrasser.

    C’est là que le drame s’est joué:

    Le choc des doudounes a déclenché

    Une avalanche de corps enlacés.

    Ils ont roulé jusqu’au bas de la place.

    Tout étourdis,ils sont restés sur place.

    Richelaine a dit: "- il faut que je me le fasse !"

    La suite de  l’histoire  se passera dans la "cour de récré" de Jill Bill

     

     J’écris avec une tablette.JE n’arrive pas à mettre  une image ni un lien.


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  • Tout le monde dort.J'en profite pour vous faire un coucou rapide.

    Vous etes ( je suis sur un ordinateur qui date de CROMAGNON ,je n'arrive pas à  mettre l'accent circonflexe )  parés contre le froid russe ? Je savais bien que Poutine avait un regard sibérien : vous voyez ,j'avais raison.

    La guerre froide est déclarée ! Ressortez les doudounes, les moufles,les bonnets  les écharpes tricotées par votre arrière-grand-mère ...

    Tous les moyens sont bons pour résister  coùte que coùte .Il ne nous aura pas  , non mais  !

    Hier, j'ai dit à Milo (4ans ) :

    -Enlève ton pull over ?

     Milo :-"Il n'est pas vert ;il est rouge "

     Je pense que je vais potasser mon accent anglais  au coin du feu, en attendant que la chaleur revienne.

    Je vous souhaite une bonne semaine


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  • Je ne vais pas laisser Pablo se plaindre toute la semaine  . Alors, voici un poème pour la consigne des "croqueurs de mots "  de Durgalola :  poèmes du 18ème siècle    ,un poème de Victor Hugo  ...

    Juste un tout petit bout ... A plus, j'embarque tout à l'heure ..

    Les pauvres gens (Victor Hugo )

    L'homme est en mer. Depuis l'enfance matelot,
    Il livre au hasard sombre une rude bataille.
    Pluie ou bourrasque, il faut qu'il sorte, il faut qu'il aille,
    Car les petits enfants ont faim. Il part le soir
    Quand l'eau profonde monte aux marches du musoir.
    Il gouverne à lui seul sa barque à quatre voiles.
    La femme est au logis, cousant les vieilles toiles,
    Remmaillant les filets, préparant l'hameçon,
    Surveillant l'âtre où bout la soupe de poisson,
    Puis priant Dieu sitôt que les cinq enfants dorment.
    Lui, seul, battu des flots qui toujours se reforment,
    ll s'en va dans l'abîme et s'en va dans la nuit.

     

     


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  • Un peu de retard à cause de la neige.Demain ,je pars sur le continent  pour 15 jours ; je vais garder mes loulous et ensuite concerts à Sète le 6 et 7 mars .

    Pablo , tu es en retard ce matin !
    -C'est  parce que je marche en pingouin.
     -Que t'est-il arrivé , mon cher Pablo ?
    - Ben c'est à cause du taureau :
    Il m'a   démoli les coucougnettes
    Elles ressemblent à des castagnettes.
    Pourtant, je lui faisais les yeux doux ,
    Je lui ai même donné un cachou.
    Il a foncé  sur moi, m'a encorné
    Et maintenant , je suis castrat
    Et je chante dans les émirats.
     - Pablo,   mon pauvre,tu es pardonné.

    J'espère que maîtresse Jill lui pardonnera aussi d'arriver en retard ...


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  •                 Andrée ( Les petites graines) ,à la tête des  « croqueurs de mots » pour la 200 ème,  nous propose d’écrire un texte : la principale consigne est de commencer son texte par

    "je me souviens"

    et une proposition de consigne supplémentaire, uniquement si vous en avez envie,  : choisir un mot unique dans la liste et l'intégrer dans votre texte :

    "maison, anniversaire, rouge, bateau ou lundi"

    Je vais partir sur le continent, pour une quinzaine de jours. Je vais garder les petits-enfants et ensuite, voyage à Sète,et Gigean  pour chanter avec ma chorale  les 6 et 7 mars.

     Je me souviens donc, d’un voyage  épique, en bateau, avec mon groupe de danses traditionnelles "ochju à ochju"  : c’était la tempête ;pluie , vent violent , mer démontée …

    Je me souviens qu’une copine (qu’elle soit  maudite..., bénie,...m’avait recommandé   ceci :

    « - Contre le mal de mer, rien ne vaut le persil ! Tu en mets un bouquet dans ton corsage , sous la gorge  et tu  feras le voyage les doigts dans le nez ! »

    Moi, naïve, bête et disciplinée  , j’achète le persil et je le mets dans mon corsage, sitôt embarquée .

    Je ne vous raconte pas, le bon repas, les chants .. le retour en cabine en s’accrochant aux murs du couloir , comme des ivrognes.

    Au bout de deux heures, je sens que le repas a des velléités de liberté . Je sniffe  désespérément mon persil .Rien à faire .. Pour faire court : j’ai passé la nuit, assise par terre, dans les toilettes ,en gémissant :

    -«  Je vais mourir , je vais mourir »

    Les copines , dans la cabine, étaient juste un peu moins malades que moi. Notre « cheffe » (médecin ) malade aussi ,me répondait :

     «  -Mais non, mais non, tu ne vas pas mourir « …

     Je suis quand même arrivée vivante, à Hyères  , mais dans un état proche d’un sac de patates écrasées et oubliées quelque part.

    Quant au persil, je n’i plus voulu en voir une feuille pendant longtemps. Les copines m’en parlent encore lorsqu’ils ont envie de rire …à chaque voyage :

    -«  Tu n’as pas oublié ton persil ? « 

    Je vous souhaite ,une bonne semaine


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