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Pendant la saison touristique , au village ,comme dans beaucoup d’autres, je présume, il y les « estivants » et les <autochtones » : deux mondes parallèles, qui se côtoient et se rencontrent occasionnellement ….
Les premiers, sont très variés (comme la qualité des fruits d’été ) : certains sont respectueux des us et coutumes des autres ; ils sont discrets, s’intègrent (ou font beaucoup d’efforts pour y arriver).D’autres, arrivent en terrain conquis, regardent de haut ces sauvages qui ne sont pas contents qu’on prennent leur place de parking ( d'accord,les places sont à tout le monde mais bon, nous avons nos habitudes ...) ; ils ne font aucun effort pour se mêler de la vie du village .
Ils ne sont là que pour aller à la mer et c’est tout. Le reste , le village, ça ne les regarde pas.
Mais les estivants de quelque sorte qu’ils soient ont des points communs : ils se réunissent entre eux , font la fête entre eux, des sorties entre eux ; ils ont presque un langage spécial , « estivants qui se retrouvent chaque année au village » …Il faut faire partie du clan pour comprendre
Les autochtones, on pourrait presque dire, les « indiens dans leur réserve », ceux qui ont l’inconscience, ou le courage ( c’est selon ) de passer toute l’année au village :
-« Mais comment vous faites, sans les magasins, le bruit de la circulation ,les dangers de la ville ? »
Donc les autochtones, disais-je, regardent avec méfiance/ énervement /commisération/ contentement (c’est selon ), tous ces gens , qui bousculent leur petite vie tranquille , l’espace d’un été, et qui pourtant réveillent le village de sa torpeur hivernale.
Ils se disent :
-« Bah ! Cela ne dure pas longtemps… »
Ou bien
-« -Vivement qu’on retrouve notre village comme avant »
Ou bien
-Ah ! Si seulement,il y avait tout ce monde en hiver… »
Ou bien
-« Ils roulent au milieu de la route ,comme des tortues ;y en a marre »
Bref, cela n’empêche pas la cohabitation plus ou moins harmonieuse , mis à part quelques frictions assez rares .
Mais pourquoi donc, lorsqu’on les voit partir ,les estivants, on ressent comme un petit brin de mélancolie ,une petite tristesse …… comme un regret.
D'ailleurs, s'ils ne venaient pas, nos estivants, nous nous ennuierions ...
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Mes vieilles pierres ont dû se désintégrer :il ne reste que le titre ! Plus qu'à recommencer!
Dans le vieux village , en bas de la colline, on trouve encore un vieux four à pain : s'il pouvait parler, il nous dirait, les champs semés de blé , le travail des boeufs dans l'aire de battage , pour séparer la paille du grain; il nous dirait les femmes, avec les planches à pain chargées de pâte prêtes à être mises au four;Il nous dirait l'odeur du pain croustillant et chaud , sorti du four ... Il nous dirait tellement de choses ....
Y a-t-il un traducteur dans le coin ?
Au lieu de parler, le four -t-il écrit ses mémoires ?
Ou bien, sont-ce les génois qui pourraient traduire ces écrits du haut de leur tour ?
La source s'est tarie au grand désespoir du...
veau , plein de terre, qui ricane:
-Elle
s feront moins les malignes, lorsqu'elles vont grimper pour remonter au village ...
Je vous souhaite une bonne suite de vacances ou d'été...
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La coupe est gagnée , ouf! Nous allons enfin entendre parler d'autre chose que de foot ...
Certains y ont laissé leur voix ...
D'autres leur chapeau...
La Belgique n'a pas eu l 'appétit coupé par la défaite de son équipe, heureusement ...
Avé César : la France a marqué !
Et bien sûr, tout le monde a participé à la victoire ...
La vraie coupe c'est nous qui l'avons: l'équipe de France a juste une copie....
Et , après l'effort, le réconfort ...
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Lorsque le plombier a besoin de réserver une place pour son auto, il emploie les grands moyens ..
Coucher de soleil dans la baie d'Ajaccio
Et il me reste de toi, un sourire secret
Qui cherche dans mon cœur l’ardente fillette
Et il me reste de toi, la chevelure lumineuse
D’une étoile cachée, tombée dans le matin,
Et qui vient à la rencontre de ma vie
Et il me reste de toi, comme un souvenir sacré,
Qui cherche son chant , disparu dans la tombe,
Et il me reste de toi, le vent qui s’entête
A dépouiller la forêt, lorsque l’automne finit
Et qui vient, à la rencontre de ma vie.
Et il me reste de toi, le fleuve majestueux,
Qui descend furieux, à l’assaut des plaines,
Et il me reste de toi, cette douce caresse,
Qui chassait la tristesse, de chaque lendemain.
Et qui vient à la rencontre de ma vie.
Et il me reste de toi, cette larme amère,
D’une fillette aimée, qui cherche son destin.
Et il me reste de toi, cette vieille blessure
Qui , de temps en temps, se reflète, sur ma cheminée.
Et qui vient à la rencontre de ma vie ….
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Et si nous faisions un petit tango pour commencer la journée : Le tango de Rosetta (traduction sous la vidéo ) Et Rosetta se faisait un tango avec un Monsieur comme il faut ....
Ô compère, te souviens-tu de ces bals ,Des alentours arrivaient cent chevaux
Entendu le premier son de la Comparsita, Le village envier changeait de vie.
Tout le monde s'accouplait en quatre sauts, et tournoyaient les chapeaux et les talons hauts .
Et Rosetta se faisait un tango, avec un Monsieur comme il faut ...
C'était le moment, d'oublier chaque honte (pudeur), parmi les vapeurs de l'eau de Cologne ,
Le mauvais vin se mêlait aux pas de danse, les verres s'enfilaient en cascade.
L'orgueuil n'était plus que jalousie, quand l'un voyait l'autre en compagnie.
Et Rosetta se faisait un tango , avec un Monsieur comme il faut.
C'était le temps le plus étrange, quand dans l'ombre on se prenait la main;
Le son du violon était du miel,à côté,les enfants se moquaient de nous,
Jacomine surveillait ses filles, avec des yeux qui semblaient des pistolets.
Et Rosetta se faisait un tango, avec un Monsieur comme il faut .
Aujourd'hui, ont disparu les bals et les accordéons, Ce n'est plus le temps des fêtes et des serments
Dans ce siècle , les fantaisies mutent, les jeunes ne dansent plus que des sottises,
On ne voit plus de chapeaux ni de talons hauts , nos usages se sont sauvés en quatre sauts...
Et Rosetta a disparu dans un tango, avec un Monsieur comme il faut ...
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