• Personnes en train de tresser les palmes

     

    Un tradition tenace  en Corse , à l'occasion des rameaux: les "crucette"  (prononcez croutchettè"): ce sont des croix confectionnées avec des palmes .


    Certains font de véritables oeuvres d'art , en formes d'étoiles, de poissons, d'animaux divers ou autres.
    Quelques personnes de la communauté se réunissent pour confectionner tout cela . C'est un moment convivial et d'apprentissage  pour les jeunes.Le dimanches des rameaux, chacun va à l'église avec son bouquet de" crucette" , de branches d'olivier pour la bénédiction des rameaux .


    Ensuite ,les rameaux bénis, sont gardés toute l'année dans les maisons ,comme porte bonheur .
    Autrefois,  les gens en accrochaient aussi  à l'entrée de leurs jardins pour avoir une bonne récolte .

     


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  • Traditions: La Madunnuccia

     

    En 1656, alors que la peste sévissait en Italie, les Magnifiques Anciens (ce qui équivaut au conseil municipal aujourd'hui) firent le vœu de consacrer à perpétuité, Ajaccio  à Notre Dame de Savone ou Notre Dame de la Miséricorde, apparue miraculeusement à un vieux paysan à Savone en 1536 et à Ajaccio cent ans plus tard (Antonio Botta). Le vœu fut même enregistré par acte notarié.

    La ville ayant été épargnée par le fléau qu'est la peste,  la ville a fait construire une  cathédrale. La Madunnuccia est fêtée chaque année  le 18 mars ;le vœu est renouvelé tous les ans  par le maire et le conseil municipal  représentant,les "Magnifiques anciens ". .

    Traditions: La Madunnuccia

    Le 17 la ville est illuminée de bougies et le 18 la procession de la statue, parée de joyaux, est suivie avec toujours la même ferveur. Elle aurait aussi transformé des bateaux ennemis en pierres appelés "E Sette Nave" qu'on peut actuellement voir.
    La statue aurait aussi parlé à deux hommes se querellant et ils se réconcilièrent.

    C'est un jour férié à Ajaccio  pour la plus grande joie des écoliers!

     

    Traditions: La Madunnuccia


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  •  Senti figliolu
    Senti figliolu chi cantanu l'accelli
    Guarda figliolu, i fiori cusi belli
    Se tu carinu, vol'esse cume elli
    Stami vicinu, e guardemu l'agnelli

    Senti figliolu, a voce di mammà
    Di guerra l'urfanellu
    u babbu, un po chjamà
    U mo fagianellu, per tè vogliu rimà
    Senti figliolu, l'affanu di mammà

    Senti figliolu, chi canta la vaghjina
    Mezz'a li scogli, va vers'a la marina
    Cusi figliolu scorri la to matina
    Orghjà figliolu a sera s'avvicina

    Senti figliolu chi suspira l'amata
    Una zitella di tè s'hè innamurata
    Spunta la luna, passata hè la ghjurnata
    Porta figliolu a dolce serenata

    Senti figliolu cantà u malacellu
    Per tè figliolu,chjamatu a lu macellu
    Vi maladescu,omi senza cerbellu
    Sta qui figliolu e guardemu l'agnelli

    Ecoute mon enfant

    Les oiseaux qui chantent

    Regarde les fleurs ,

    comme elles sont belles

    Si toi, mon chéri, tu veux être comme eux

    Reste près de moi, et gardons les agneaux .

    refrain

     

    Ecoute mon fils  la voix de ta mère

      A cause de la guerre

    L'orphelin ne peut appeler son père

    Mon petit faisan, pour toi, je veux rimer

    Ecoute mon  fils, l'angoisse de ta mère

     

    E coute mon fils , le printemps qui chante

    A travers les rochers, il va vers la marine

    Ainsi mon fils, s'écoule ta matinée

    Déjà mon fils le soir s'approche.

    refrain

    Ecoute mon fils , l'aimée soupire

    Une jeune fille, de toi s'est énamourée

    La lune apparaît, la journée est passée

    Elle apporte, mon fils, le douce sérénade.

    Refrain

    Ecoute mon fils la chouette chante

    Pour toi , mon fils , elle appelle le boucher

    Je vous maudis, hommes sans cervelle

    Reste ici mon fils et gardons les agneaux.

    Refrain

     

     

     

     


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  • J'attends

     

    On pourrait croire que , à l'époque où nous vivons, avec tous les appareils perfectionnés  qui existent, météo France   ferait des prévisions très exactes .

    Pas du tout : lorsqu'on nous annonce la neige, nous avons de la pluie.Lorsqu'on nous annonce la pluie, nous avons du soleil. Lorsqu'on nous annonce du soleil, il y a du vent,  etc ....

    Je prépare mes gants, mes bottes, ma luge , mon casque, mes genouillères, mes coudières (il faut au moins cela pour arriver intacte au bas du village ).

    Ben oui, quoi, je fais de la luge sur la route en pente qui part du haut du village et qui arrive en bas de celui-ci : Environ cent mètres de dénivellation , sans doute plus ..

    On a les pistes qu'on peut  ! Et j'attends, j'attends, j'attends .. Et c'est la pluie qui arrive ;

    Parce que ... 3 com de neige, ce n'est pas de la neige  , quand même !

     

    Alors, je me pose des questions :

    -Est- ce que les personnes qui lisent les cartes  météo, sont des petits rigolos qui ont envie de s'amuser à nos  dépens ?

    -Est- ce qu'ils lisent les bulletins dans une boule de cristal ?

    Je suis désespérée : j'ai rangé ma luge , mon casque .....

    Et l'hiver est presque fini  ! Nous n'aurons pas de neige cette année ... Mais j'attends ... Il ne faut pas se décourager  !

     

     

     

     

     


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  • Une belle histoire  vraie de solidarité :

    Histoire vraie (Corse-matin du 15 janvier )

    "C'était la semaine dernière. À l'aéroport Napoléon-Bonaparte. Une histoire non pas de vols annulés ou retardés et de passagers ulcérés. Ou même d'un mouvement de grève impromptu. Non, pas du tout.

     

    C'est tout « simplement » l'histoire d'une jeune femme d'origine portugaise complètement abandonnée dans le hall de l'aérogare ajaccien… Sans argent, sans billet, sans valise. Avec elle, juste des sacs en plastique et quelques vêtements à l'intérieur.

     

    Elle ne parle pas le français. Encore moins l'anglais. Elle erre. Les yeux hagards. Perdue. Dans ce lieu où tout le monde se croise sans se parler, comme c'est le cas dans des milliers d'aéroports du monde entier, la jeune femme va pourtant trouver des cœurs. Des voix. Des mains tendues.

     

    Ainsi, des personnels de l'aéroport sont étonnés de sa présence. Et vont vers elle. Ne parlant pas notre langue, le dialogue est difficile. Pourtant, très vite, ils se rendent compte que la situation est loin d'être banale. Que derrière ce visage anonyme étranger se cache une vraie détresse. Mais aussi de la peur…

     

    Ces personnels n'hésitent pas : ils appellent les personnes qu'ils connaissent parlant le portugais. À travers un simple mobile, les paroles fusent. La jeune femme, visiblement sous le choc, s'exprime avec ces gens qui comprennent sa langue. Rapidement, la vérité est connue.

     

    « C'est une histoire terrible. Elle vivait au Portugal. Elle a rencontré un homme, lui aussi Portugais qui l'a convaincue de quitter son pays pour partir avec lui, travailler dans son hôtel en Corse. Elle a eu confiance car c'était le frère d'une amie à elle. Mais en arrivant à Ajaccio, il n'y avait pas d'hôtel. Juste une simple masure très sale… »,raconte un de ces agents.

     

    Chaîne de solidarité

     

    La suite ? Elle est floue. L'homme visiblement veut « profiter » de cette proie. Elle refuse. La « séquestration » a, semble-t-il, duré deux ou trois jours. Excédé, l'individu décide alors de laisser à l'aéroport d'Ajaccio, sa victime. Sans rien ou presque. Étant venue d'abord en voiture en France, puis ensuite en bateau jusqu'en Corse, la jeune femme est encore plus perdue dans ce hall d'aéroport qu'elle n'a jamais vu de sa vie.

     

    Sonnés par cette histoire, les personnels s'organisent. Ils décident alors, ensemble, de lui payer un billet retour. De lui trouver un bagage pour y ranger ses vêtements. De l'héberger pour la nuit. Car le seul vol disponible est le lendemain. Entre-temps, grâce aux amis parlant portugais, la jeune femme donne le nom d'un de ses cousins vivant au Portugal. Rapidement contacté, il accepte tout naturellement de prendre en charge le retour de sa cousine.

     

    La jeune femme dont on ignore le nom et le prénom, mais qu'on appellera Belle, réussira à partir via Paris pour son pays d'origine.

     

    Des agents Air France, qui recevront un SMS, quelques heures plus tard de remerciements. Où il est question d'honneur retrouvé, de Dieu qui a su la guider vers eux…

     

    Des personnels à qui on tire notre chapeau. Car grâce à eux, c'est un peu de soleil, de solidarité et de tendresse dans un monde de brutes qui est apparu en ce jour de janvier 2015. Un jour pas tout à fait comme les autres…


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