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Par fanfan2B le 27 Mars 2015 à 08:36
Personnes en train de tresser les palmes
Un tradition tenace en Corse , à l'occasion des rameaux: les "crucette" (prononcez croutchettè"): ce sont des croix confectionnées avec des palmes .
Certains font de véritables oeuvres d'art , en formes d'étoiles, de poissons, d'animaux divers ou autres.
Quelques personnes de la communauté se réunissent pour confectionner tout cela . C'est un moment convivial et d'apprentissage pour les jeunes.Le dimanches des rameaux, chacun va à l'église avec son bouquet de" crucette" , de branches d'olivier pour la bénédiction des rameaux .
Ensuite ,les rameaux bénis, sont gardés toute l'année dans les maisons ,comme porte bonheur .
Autrefois, les gens en accrochaient aussi à l'entrée de leurs jardins pour avoir une bonne récolte .
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Par fanfan2B le 19 Mars 2015 à 08:55
En 1656, alors que la peste sévissait en Italie, les Magnifiques Anciens (ce qui équivaut au conseil municipal aujourd'hui) firent le vœu de consacrer à perpétuité, Ajaccio à Notre Dame de Savone ou Notre Dame de la Miséricorde, apparue miraculeusement à un vieux paysan à Savone en 1536 et à Ajaccio cent ans plus tard (Antonio Botta). Le vœu fut même enregistré par acte notarié.
La ville ayant été épargnée par le fléau qu'est la peste, la ville a fait construire une cathédrale. La Madunnuccia est fêtée chaque année le 18 mars ;le vœu est renouvelé tous les ans par le maire et le conseil municipal représentant,les "Magnifiques anciens ". .Le 17 la ville est illuminée de bougies et le 18 la procession de la statue, parée de joyaux, est suivie avec toujours la même ferveur. Elle aurait aussi transformé des bateaux ennemis en pierres appelés "E Sette Nave" qu'on peut actuellement voir.
La statue aurait aussi parlé à deux hommes se querellant et ils se réconcilièrent.C'est un jour férié à Ajaccio pour la plus grande joie des écoliers!
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Par fanfan2B le 15 Février 2015 à 11:38
Senti figliolu
Senti figliolu chi cantanu l'accelli
Guarda figliolu, i fiori cusi belli
Se tu carinu, vol'esse cume elli
Stami vicinu, e guardemu l'agnelli
Senti figliolu, a voce di mammà
Di guerra l'urfanellu
u babbu, un po chjamà
U mo fagianellu, per tè vogliu rimà
Senti figliolu, l'affanu di mammà
Senti figliolu, chi canta la vaghjina
Mezz'a li scogli, va vers'a la marina
Cusi figliolu scorri la to matina
Orghjà figliolu a sera s'avvicina
Senti figliolu chi suspira l'amata
Una zitella di tè s'hè innamurata
Spunta la luna, passata hè la ghjurnata
Porta figliolu a dolce serenata
Senti figliolu cantà u malacellu
Per tè figliolu,chjamatu a lu macellu
Vi maladescu,omi senza cerbellu
Sta qui figliolu e guardemu l'agnelli
Ecoute mon enfant
Les oiseaux qui chantent
Regarde les fleurs ,
comme elles sont belles
Si toi, mon chéri, tu veux être comme eux
Reste près de moi, et gardons les agneaux .
refrain
Ecoute mon fils la voix de ta mère
A cause de la guerre
L'orphelin ne peut appeler son père
Mon petit faisan, pour toi, je veux rimer
Ecoute mon fils, l'angoisse de ta mère
E coute mon fils , le printemps qui chante
A travers les rochers, il va vers la marine
Ainsi mon fils, s'écoule ta matinée
Déjà mon fils le soir s'approche.
refrain
Ecoute mon fils , l'aimée soupire
Une jeune fille, de toi s'est énamourée
La lune apparaît, la journée est passée
Elle apporte, mon fils, le douce sérénade.
Refrain
Ecoute mon fils la chouette chante
Pour toi , mon fils , elle appelle le boucher
Je vous maudis, hommes sans cervelle
Reste ici mon fils et gardons les agneaux.
Refrain
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Par fanfan2B le 7 Février 2015 à 09:54
On pourrait croire que , à l'époque où nous vivons, avec tous les appareils perfectionnés qui existent, météo France ferait des prévisions très exactes .
Pas du tout : lorsqu'on nous annonce la neige, nous avons de la pluie.Lorsqu'on nous annonce la pluie, nous avons du soleil. Lorsqu'on nous annonce du soleil, il y a du vent, etc ....
Je prépare mes gants, mes bottes, ma luge , mon casque, mes genouillères, mes coudières (il faut au moins cela pour arriver intacte au bas du village ).
Ben oui, quoi, je fais de la luge sur la route en pente qui part du haut du village et qui arrive en bas de celui-ci : Environ cent mètres de dénivellation , sans doute plus ..
On a les pistes qu'on peut ! Et j'attends, j'attends, j'attends .. Et c'est la pluie qui arrive ;
Parce que ... 3 com de neige, ce n'est pas de la neige , quand même !
Alors, je me pose des questions :
-Est- ce que les personnes qui lisent les cartes météo, sont des petits rigolos qui ont envie de s'amuser à nos dépens ?
-Est- ce qu'ils lisent les bulletins dans une boule de cristal ?
Je suis désespérée : j'ai rangé ma luge , mon casque .....
Et l'hiver est presque fini ! Nous n'aurons pas de neige cette année ... Mais j'attends ... Il ne faut pas se décourager !
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Par fanfan2B le 24 Janvier 2015 à 10:03
Une belle histoire vraie de solidarité :
"C'était la semaine dernière. À l'aéroport Napoléon-Bonaparte. Une histoire non pas de vols annulés ou retardés et de passagers ulcérés. Ou même d'un mouvement de grève impromptu. Non, pas du tout.
C'est tout « simplement » l'histoire d'une jeune femme d'origine portugaise complètement abandonnée dans le hall de l'aérogare ajaccien… Sans argent, sans billet, sans valise. Avec elle, juste des sacs en plastique et quelques vêtements à l'intérieur.
Elle ne parle pas le français. Encore moins l'anglais. Elle erre. Les yeux hagards. Perdue. Dans ce lieu où tout le monde se croise sans se parler, comme c'est le cas dans des milliers d'aéroports du monde entier, la jeune femme va pourtant trouver des cœurs. Des voix. Des mains tendues.
Ainsi, des personnels de l'aéroport sont étonnés de sa présence. Et vont vers elle. Ne parlant pas notre langue, le dialogue est difficile. Pourtant, très vite, ils se rendent compte que la situation est loin d'être banale. Que derrière ce visage anonyme étranger se cache une vraie détresse. Mais aussi de la peur…
Ces personnels n'hésitent pas : ils appellent les personnes qu'ils connaissent parlant le portugais. À travers un simple mobile, les paroles fusent. La jeune femme, visiblement sous le choc, s'exprime avec ces gens qui comprennent sa langue. Rapidement, la vérité est connue.
« C'est une histoire terrible. Elle vivait au Portugal. Elle a rencontré un homme, lui aussi Portugais qui l'a convaincue de quitter son pays pour partir avec lui, travailler dans son hôtel en Corse. Elle a eu confiance car c'était le frère d'une amie à elle. Mais en arrivant à Ajaccio, il n'y avait pas d'hôtel. Juste une simple masure très sale… »,raconte un de ces agents.
Chaîne de solidarité
La suite ? Elle est floue. L'homme visiblement veut « profiter » de cette proie. Elle refuse. La « séquestration » a, semble-t-il, duré deux ou trois jours. Excédé, l'individu décide alors de laisser à l'aéroport d'Ajaccio, sa victime. Sans rien ou presque. Étant venue d'abord en voiture en France, puis ensuite en bateau jusqu'en Corse, la jeune femme est encore plus perdue dans ce hall d'aéroport qu'elle n'a jamais vu de sa vie.
Sonnés par cette histoire, les personnels s'organisent. Ils décident alors, ensemble, de lui payer un billet retour. De lui trouver un bagage pour y ranger ses vêtements. De l'héberger pour la nuit. Car le seul vol disponible est le lendemain. Entre-temps, grâce aux amis parlant portugais, la jeune femme donne le nom d'un de ses cousins vivant au Portugal. Rapidement contacté, il accepte tout naturellement de prendre en charge le retour de sa cousine.
La jeune femme dont on ignore le nom et le prénom, mais qu'on appellera Belle, réussira à partir via Paris pour son pays d'origine.
Des agents Air France, qui recevront un SMS, quelques heures plus tard de remerciements. Où il est question d'honneur retrouvé, de Dieu qui a su la guider vers eux…
Des personnels à qui on tire notre chapeau. Car grâce à eux, c'est un peu de soleil, de solidarité et de tendresse dans un monde de brutes qui est apparu en ce jour de janvier 2015. Un jour pas tout à fait comme les autres…
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