• Après la tempête

     

    Nous commençons à refaire surface après les pluies diluviennes : Pas d'inondation dans mon village haut perché mais difficultés sur les routes.nous nous plaignions de la sécheresse ; nous avons été servis .

    Rouler dans un lac, c'est  assez étrange: on rêve un instant  d'avoir la voiture de James Bond ,pour ne pas se retrouver en panne sèche , car si celle-ci s'arrête, il vaut mieux ne pas sortir de  l'auto . J'étais partie dans la vallée mais je suis vite retournée sur ma montagne  en attendant des  jours meilleurs !

    D'autant plus que l'orage me poursuivait , oui, absolument. Lorsque je me suis arrêtée, la foudre est tombée et tous les magasins aux alentours se sont retrouvés dans le noir .

     

    J'espère que votre week end sera ensoleillé .D'ailleurs, je l'espère pour nous aussi mais c'est mal parti.

    Toujours pressée, je repars ...Mais comme dit mon fils :

    -"Dans deux minutes , tu es de retour car tu vas oublier quelque chose!" Ah! Les enfants ! Tous des ingrats!

     

     

     

     


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  • Retour des Alpes

    Je suis donc rentrée "du continent " comme nous disons chez nous. Personne n'a voulu me garder en otage.
    Il fait un peu froid dans ces contrées ,mais l'accueil est vraiment chaud. Nous avons bu du Genepi   et autres spécialités locales. En échange , nous avons offert du vin de chez nous même au prêtre qui a gentiment mis ses églises à notre disposition et qui a assisté à nos deux concerts.
    Je ne sais pas s'il s'en servira pour chanter la messe ou s'il le boira en solitaire pendant les longues soirées d'hiver:il paraît qu'il est long l'hiver dans ces montagnes .


    Nous sommes restés trop peu de temps ; nous avons visité la maison de l'artisanat local :j'ai acheté , de l'hydromel que j'ai cassé juste avant de le poser dans la voiture.
    Nous avons aussi visité  le fort de Colmars- les -Alpes ,qui renferme des scènes de la vie d'autrefois et une partie de l'histoire du village et de la région.


    Nous partîmes 39 et par un prompt  une étrange défection, nous nous vîmes 5 000, 8 en arrivant à la porte .
    Il faut dire que le chemin de ronde était long , il y avait des pièces éparpillées partout,et au fur et à mesure de la visite, la guide, perdait des gens .

    Je me suis trouvée ,à un moment, toute seule avec elle : je me suis dit :
    -" S'il n'en reste qu'une seule ... "vous connaissez la suite .Je ne la lâchais plus d'une semelle ,ayant failli  me perdre plusieurs fois .
    Elle a déclaré que nous étions pire qu'une classe de maternelle!


    Certains lisaient tout ce qui était écrit et prenaient du retard, d'autres retournaient  , d'autres encore se perdaient .


    Il fallait crier de temps en temps pour  savoir si personne ne restait enfermé quelque part.
    A près la visite, le chef a compté  pour vérifier si  quelqu'un avait disparu dans les oubliettes.
    Non, tout le monde était là.
    Nous sommes revenus par Entrevaux, Puget ,un beau périple, pour reprendre le ferry à Nice.

     

     


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  • Les Anthologies Éphémères,  sont des livres qui rassemblent des auteurs et des illustrateurs dans le but d’offrir la réalisation de son rêve à un enfant ou un adolescent gravement malade.

    Trois anthologies sont déjà parues depuis mai 2011. Le versement à l’association Rêves de tous les droits d’auteurs et bénéfices générés par ces publications, pour un total de 6300 €, a permis de réaliser quatre de ces rêves.

      Quichottineavec, Azalaïs et Polly ont décidé de préparer une nouvelle anthologie qui s'intitulera le mariage.Les blogueurs (ses) se sont mis au travail pour participer à cette anthologie en écrivant un texte . Chacun est libre de participer même sans blog .

    Voici donc ma participation.

     

     

     

    Un samedi de mariage

    Le jour du mariage est enfin arrivé : pas le mien , voyons il y a longtemps que c'est fait ; non, c'est celui de Clément et Marie, un mignon petit couple , comme vous le savez déjà sans doute . Les différents invités ne se sont pas privés de vous le dire et redire .

    Si vous avez oublié le nom des mariés, allez donc consulter pour faire un test de mémoire.Alzheimer vous guette peut-être. C'est juste un conseil d'amie.

    Moi, je suis Fanfan Linotte : on dit que j'ai des courants d'air dans la tête mais il ne faut pas écouter les mauvaises langues.

     

    Je suis invitée, car , la mariée c'est ma copine . Oui , c'est moi ,la vraie copine. J'ai acheté , pour cette occasion mémorable, oui, mémorable, car le mariage a failli ne pas avoir lieu , une robe, une robe ... ! Je n'en ai jamais eu d'aussi belle, même le jour de mon propre mariage ! Je me demande si celle de la mariée est aussi belle ; c'est Tricotine ,la championne des machines à coudre qui l'a faite , c'est vous dire , si la comparaison est importante .

     

    Bon , j'ai des chaussures différentes ; ce n'est pas de ma faute : c'est le chat qui a joué , avec, et, comme j'étais un peu « à la bourre », je n'ai pas regardé . Je me retrouve avec une chaussure noire et une chaussure rose. Tant pis, les invités croiront que c'est une nouvelle mode qui vient de Corse .

     

    Il y a une ancienne copine du marié , qui a essayé de faire chanter celui-ci en le menaçant de révéler leur ancienne aventure à Marie . J'ai tout entendu. J'étais cachée derrière le paravent, la tête dans mon sac, comme d'habitude , pour essayer de trouver la chanson que je vais chanter au repas de noces.Et le marié était là avec son ex , la suppliant d'avoir pitié de lui. Je n’étais pas la seule à espionner à l’insu de mon plein gré ; il y avait le cousin jaloux , amoureux de la mariée ! Ah ! Il aurait bien voulu remplacer le marié , celui-là !

     

     Hélas, j'ai éternué ,pire que le souffle d'un cyclone et le paravent leur est tombé sur la tête . Cela a refroidi l'ardeur de l'ex qui est restée aplatie comme une crêpe , et Clément est parti aussi vite qu'une fusée chinoise, d'autant plus que le chien de la mariée est arrivé en aboyant comme un dératé.

     

     Laissant le cousin jaloux se dépatouiller avec l’ex, j'ai filé sans demander mon reste , le chien aux trousses  et je suis tombée sur l’oncle Gaston, qui observait avec ses petits yeux malins, tout ce beau monde , appuyé sur sa canne. Ce n'est pas de ma faute si j'ai fait un croche-pied à la canne et si le cousin Gaston  s'est retrouvé sous moi ! C'est à cause du chien de la mariée  .Marie aurait pu le laisser à la niche !

     

    Qu'est- ce qu'il a rouspété (le tonton, pas le chien ) ! Il m'a traitée " d'écervelée, de malapprise , de latérograde "( c'est quoi ça ?) . Vraiment , ce n'est pas de chance : moi qui voulais me le mettre dans la poche , ce vieux croûton, car , entre vous et moi, il paraît qu'il est plein aux as et comme il est presque centenaire ..J'étais prête à le supporter contre la promesse d'un héritage ... Ben oui, quoi , je suis libre maintenant … ! Je crois que c’est mal parti !

     

    Pour me consoler , j'ai décidé l'aller voir du côté des choses qui sentent bon :.Je sentais une odeur de sucre.Je voyais voler des bulles roses .. Je me croyais déjà au paradis … !

    C'était Barbe-à -Zaza qui s'exprimait avec beaucoup d'énergie . Je me suis approchée en essayant de ne pas salir ma merveilleuse robe .D'ailleurs, la photographe de service était là pour immortaliser la scène. Je ne sais pas si c'est cela qui a troublé Barba-à Zaza : elle a commencé à envoyer des bulles roses sur tout le monde , des filaments volaient partout et tout à coup, je me suis retrouvée dans un tourbillon rose , complètement enveloppée de sucre . Je crois bien que je ressemblais à une sucette géante ! Impossible de bouger ,même pas mon sac à mains (sinon Barbe-à Zaza en aurait reçu un bon coup sur la tête )!

     

    D'ailleurs , elle a dû m'entendre jurer en corse , tous les jurons que le centenaire du village m'avait appris dans mon enfance. Les jeunes ne savent plus jurer en corse : ils ne connaissent que des jurons modernes . Tout se perd, mes enfants ! Barbe-à-Zaza faisait une drôle de bobine.

    Dans l'affolement général et les fous-rires (oui, oui, je vous ai  bien entendus ) les pompiers sont arrivés.Ils m'ont incendiée d'eau , tellement fort - pourtant je ne manifestais pas - que je me suis retrouvée à dix mètres de là , collée à la pièce montée avecl'effigie des mariés sur le nez.

    Vous auriez vu la tête de Clément et Marie !

     

    « -Per dingulina », me suis-je dit, là je suis mal. Ils vont encore dire que je mérite bien mon nom ! Mais , je ne suis pas responsable de tout cela, moi, n’est- ce pas ? « 

    Maintenant je ne ressemble plus à une sucette géante mais à une glace rose au caramel qu'on aurait oubliée au soleil d'Afrique  .

     Des traînées d'eau rose , coulaient sur ma jolie robe , ma coiffure était pleine de bulles solidifiées .

    Et j'ai crié, crié Aline, mais non pas Aline, j’ai crié à perdre haleine , j'ai tempêté ,j'ai pleuré : et tout le monde riait .Le photographe Alrisha mitraillait le spectacle en catimini.Le chien, encore lui , devenu rose aussi, tirait sur ce qu'il restait de ma robe, pour lécher le sucre rose qui dégoulinait lamentablement, avant d'aller s'attaquer aux mollets de Barbe-à- Zaza . Je le soupçonne de n'avoir pas aimé le goût de ma robe sucrée .Je me suis consolée en pensant que j'avais , maintenant une chaussure assortie à ma robe .

    Ce qui m'a consolée aussi, c'est que le cousin Gaston, pas rancunier, a pris ma défense et a menacé Barbe –à-Zaza des pires calamités.

     

    Et celle-ci, au lieu de s'excuser, a plié bagage, a repris sa machine infernale , et a filé à l'anglaise ,peut-être en Suisse .. avec l'inspecteur Brod aux trousses ,car ses explications ne l'avaient pas convaincu.

     

    Je suis donc allée me changer, pour mettre ma tenue traditionnelle et me préparer à chanter et danser pour les mariés ,avant que le poète chanteur , ne, me vole la vedette ou que le chef de choeur n’attaque en solo son morceau classique .

     

    Zut, où ai-je mis les paroles de ma chanson : "Ogni standa à stu mondu" ? Zut , Zut ? Ce n'est pas le chien qui les aurait mangées  ? Je vais improviser tant pis :ils sont tellement mignons Marie et Clément ;ils me pardonneront. Mais non, j’ai oublié ; c’est « sott’a u tigliolu «  la chanson . Oh ! lala ! Je ne sais plus où j’en suis !

    « Au dépourvu te voilà pris
    Par l'orage, en quelques secondes
    Il faut vivre, tu l'as compris
    Vivre chaque instant en ce monde »Tralala… 


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  • Pour une copinaute Sophie ,qui est partie rejoindre un jardin aussi fleuri que le sien

    La traduction est sous la vidéo

     

    Sur une feuille

    De papier blanc

    Je t'ai écrit  un peu

    Trois mots en or

    A une branche

    Collier de sable

    Quand nul n'entend

    Une âme lire

    Quand l'aube s'incline

    Mon coeur revient

    A  n'en finir et

    Je t'imagine

    Tu me manques

    Tu me manques

    Tu me manques….

     

    Trois paroles  en or

    D’amour pur

    Que je veux te donner

    Je n'ai d'endroit plus beau

    De lieu plus sûr

    Que je peux trouver

    Au fond de moi

    Un peu  aujourd'hui

    Un peu de futur

    Qui t'attendra

    Tu me manques

    Tu me manques...

     


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  • Bon 14 juillet, je vais regarder le défilé :


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